Rencontre avec Audrey Coïaniz qui expose L’Orage (œuvre vidéo) chez Art by Friends (Annecy) jusqu’au 2 octobre 2016 en présence d’Annie Aguettaz, D'Imagespassages, commissaire de l’exposition.
Vernissage le 26 septembre 2016 à 19 heures
Vernissage le 26 septembre 2016 à 19 heures
C’est une installation vidéo qui s’intitule L’orage. Le projet se décline de plusieurs façons ; ça part d’un court métrage réalisé en animation vidéo qui peut se présenter sous forme d’installation ou également de live performance. Il n’y a pas de narration, pas de début, de milieu, de fin.
Pourquoi l’absence de narration ?
Je travaille plus sur la relation entre le spectateur et un impact émotionnel que sur une histoire relatée.
Annie Aguettaz _ C’est un peu comme de la peinture en mouvement.
AC _ Mon approche est picturale dans la mesure où j’approche l’image sous la forme d’un tableau en mouvement plus que de manière filmique. Je travaille en peinture digitale chaque frame, chaque image ; c’est la succession qui crée une animation donc un mouvement.
S’il n’y a pas de narration, il y a un thème ?
Mon travail vise à porter le spectateur vers une réflexion sur l’identité. On connaît la crise identitaire actuelle, j’ai choisi de traiter le sujet de façon non sociologique ; mon approche est plus psychologique et poétique. Je pars de notions très « basiques », l’inconscient, le subconscient et je les représente sous la forme imagée de métaphores. Ce qui m’intéresse particulièrement est la relation entre le corps et le mental.
Pourquoi l’absence de narration ?
Je travaille plus sur la relation entre le spectateur et un impact émotionnel que sur une histoire relatée.
Annie Aguettaz _ C’est un peu comme de la peinture en mouvement.
AC _ Mon approche est picturale dans la mesure où j’approche l’image sous la forme d’un tableau en mouvement plus que de manière filmique. Je travaille en peinture digitale chaque frame, chaque image ; c’est la succession qui crée une animation donc un mouvement.
S’il n’y a pas de narration, il y a un thème ?
Mon travail vise à porter le spectateur vers une réflexion sur l’identité. On connaît la crise identitaire actuelle, j’ai choisi de traiter le sujet de façon non sociologique ; mon approche est plus psychologique et poétique. Je pars de notions très « basiques », l’inconscient, le subconscient et je les représente sous la forme imagée de métaphores. Ce qui m’intéresse particulièrement est la relation entre le corps et le mental.
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Est-ce qu’il faut une culture artistique particulière pour vivre cette œuvre ?
Je pars du principe qu’une œuvre artistique doit être accessible au plus grand nombre de personnes, c’est pourquoi je travaille plus sur l’émotion instantanée que conceptuelle…même si j’aborde des thèmes et des concepts. En fait il y a des lectures à plusieurs niveaux. C’est une installation, donc en boucle, ce qui permet de revoir plusieurs fois L’orage et de percevoir des choses différentes chaque fois. Mais je précise que je n’affirme pas de vérité, plusieurs lectures sont possibles.
Il s’agit d’art populaire au bon sens du terme ?
L’art doit faire partie de la société, et la société, ce sont les citoyens. Qu’ils aient ou non fait des études artistiques, ils ressentent des émotions. Je travaille volontairement sur des images fortes.
Pourquoi ce titre, L’orage ?
C’est l’orage, la tempête de l’émotion, quelque chose qui remue, comme la crise identitaire.
Annie, pourquoi avoir choisi cette œuvre et cette artiste pour une exposition en relation avec les festivals du cinéma italien et espagnol ?
Je voulais justement exposer en même temps et non successivement un artiste italien et un espagnol. Audrey travaille à Bologne au sein du groupe BASMATI. Je la connais depuis longtemps . J’avais déjà choisi l’artiste espagnol, Saul Saguatti, pour son travail sur le corps, et quand Audrey m’a présenté son travail il y a deux ans à Marseille, j’ai réalisé tout de suite qu’elle s’imposait pour cette exposition au regard de celle de Saul Saguatti.
Je pars du principe qu’une œuvre artistique doit être accessible au plus grand nombre de personnes, c’est pourquoi je travaille plus sur l’émotion instantanée que conceptuelle…même si j’aborde des thèmes et des concepts. En fait il y a des lectures à plusieurs niveaux. C’est une installation, donc en boucle, ce qui permet de revoir plusieurs fois L’orage et de percevoir des choses différentes chaque fois. Mais je précise que je n’affirme pas de vérité, plusieurs lectures sont possibles.
Il s’agit d’art populaire au bon sens du terme ?
L’art doit faire partie de la société, et la société, ce sont les citoyens. Qu’ils aient ou non fait des études artistiques, ils ressentent des émotions. Je travaille volontairement sur des images fortes.
Pourquoi ce titre, L’orage ?
C’est l’orage, la tempête de l’émotion, quelque chose qui remue, comme la crise identitaire.
Annie, pourquoi avoir choisi cette œuvre et cette artiste pour une exposition en relation avec les festivals du cinéma italien et espagnol ?
Je voulais justement exposer en même temps et non successivement un artiste italien et un espagnol. Audrey travaille à Bologne au sein du groupe BASMATI. Je la connais depuis longtemps . J’avais déjà choisi l’artiste espagnol, Saul Saguatti, pour son travail sur le corps, et quand Audrey m’a présenté son travail il y a deux ans à Marseille, j’ai réalisé tout de suite qu’elle s’imposait pour cette exposition au regard de celle de Saul Saguatti.