Il paraît que, scientifiquement, le temps n’existe pas. Pourtant l’Homme ressemble fort à une machine à voyager dans le temps, celui des souvenirs, de la mémoire, celui de la transmission, l’avenir, et quand différentes dimensions temporelles se rencontrent, un peu comme à la fin du merveilleux Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez, on vit alors un moment inoubliable car l’éventail des dimensions temporelles nous touche inhabituellement, pleinement, bien au-delà de l’instant passé dans les espaces installés pour huit rencontres avec des personnes qui ont décidé de leur mort prochaine, ou qui se savent condamnées, ou qui envisagent que leur mode de vie peut provoquer leur mort à tout moment.
Un compte à rebours s’affiche au-dessus de chacune des portes qui ouvrent sur les pièces recréant l’univers de chaque témoignant .On y voit d’abord une sorte de compte à rebours vers la mort, mais c’est l’inverse qui se produit, le temps passé à partager le temps, le témoignage, le « testament » de chacun est marqué profondément par la vie. On vit là quelque chose de beau, bien au-delà de l’esthétique, de la religion, de la morale. La beauté qui s’en dégage relève de la sérénité, de la plénitude, de l’adéquation absolue entre l’espace, le message et la VOIX. Ces voix font vibrer en nous ce qu’il y a de plus profond, de plus humain, touchant à la fois l’intelligence, le cœur et les tripes.
Il ne s’agit même pas de dire si on a aimé ou non, si c’est beau ou pas car Nachlass est d’un autre ordre, on vit et partage un moment qui fait résonner simplement, tendrement ce qu’il y a de plus profond en soi. Ce moment, la qualité des regards échangés montre qu’on le partage aussi avec les autres invités. Invités, oui, car Nachlass fait de nous plus que des spectateurs.
Au fil des jours, l’empreinte laissée par ces rencontres s’installe encore plus profondément et déclenche une véritable discussion avec soi-même , donc avec l’AUTRE.
Le sous titre de Nachlass est « Pièces sans personnes ».
« Sans personnes » mais d’une plénitude qui vous accompagne longtemps.
Un compte à rebours s’affiche au-dessus de chacune des portes qui ouvrent sur les pièces recréant l’univers de chaque témoignant .On y voit d’abord une sorte de compte à rebours vers la mort, mais c’est l’inverse qui se produit, le temps passé à partager le temps, le témoignage, le « testament » de chacun est marqué profondément par la vie. On vit là quelque chose de beau, bien au-delà de l’esthétique, de la religion, de la morale. La beauté qui s’en dégage relève de la sérénité, de la plénitude, de l’adéquation absolue entre l’espace, le message et la VOIX. Ces voix font vibrer en nous ce qu’il y a de plus profond, de plus humain, touchant à la fois l’intelligence, le cœur et les tripes.
Il ne s’agit même pas de dire si on a aimé ou non, si c’est beau ou pas car Nachlass est d’un autre ordre, on vit et partage un moment qui fait résonner simplement, tendrement ce qu’il y a de plus profond en soi. Ce moment, la qualité des regards échangés montre qu’on le partage aussi avec les autres invités. Invités, oui, car Nachlass fait de nous plus que des spectateurs.
Au fil des jours, l’empreinte laissée par ces rencontres s’installe encore plus profondément et déclenche une véritable discussion avec soi-même , donc avec l’AUTRE.
Le sous titre de Nachlass est « Pièces sans personnes ».
« Sans personnes » mais d’une plénitude qui vous accompagne longtemps.
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