Source : https://drsmarrito.ch/chirurgie-esthetique/augmentation-mammaire-sur-mesure/
L'enveloppe de la prothèse peut être lisse ou poreuse (texturée) ; en général, on préfère implanter des prothèses avec une enveloppe poreuse, car la surface irrégulière interagit mieux avec le corps. Le gel interne, quant à lui, est qualifié de cohésif car il reste à l'intérieur de la prothèse en cas de rupture de l'enveloppe.
Aujourd'hui, deux principaux types d'implants mammaires sont implantés : les implants ronds et les implants anatomiques ou en forme de goutte d'eau.
Implants mammaires anatomiques (ou en forme de goutte d'eau)
Les implants mammaires anatomiques, quant à eux, ont un pôle supérieur et un pôle inférieur qui leur donnent une forme caractéristique de "goutte d'eau". Ce type d'implant est indiqué pour les femmes dont le contour des seins est totalement absent et qui ont besoin d'une reconstruction, ainsi que pour les femmes qui ont très peu de seins et qui souhaitent obtenir un effet de "remplissage" extrêmement naturel.
Pour en savoir plus sur les implants traditionnels et anatomiques, nous vous recommandons notre article détaillé qui contient de nombreux conseils et faits intéressants.
Les implants anatomiques remplissent moins bien le pôle supérieur et sont généralement moins utilisés que les implants ronds.
Incisions
Contrairement au passé où l'on pratiquait des incisions ombilicales ou sous-axillaires, les incisions hémi-aréolaires et sous-mammaires sont aujourd'hui utilisées pour la pose d'implants.
L'incision hémi-aréolaire est pratiquée au niveau des bords de l'aréole et permet de cacher la cicatrice entre l'aréole et la peau. Toutefois, elle n'est pas toujours réalisable : lorsque l'opération implique l'implantation d'implants particulièrement grands et/ou lorsque l'aréole est petite, une incision sous-mammaire est préférée.
L'incision sous-mammaire est pratiquée dans le pli que le sein crée naturellement en se creusant sur le sein. Un tel accès permet d'insérer des implants de n'importe quelle forme ou taille sans affecter le sein de quelque manière que ce soit. De plus, la cicatrice sera invisible puisqu'elle est recouverte par le sein lui-même.
La position rétro-ghiandulaire, c'est-à-dire derrière la glande mammaire et devant le muscle pectoral, facilite l'opération pour la patiente et permet une période post-opératoire beaucoup plus courte. En général, la patiente qui choisit cette position a une bonne couverture glandulaire et la peau est suffisamment tonique et épaisse. La position rétro-musculaire, c'est-à-dire derrière le muscle grand pectoral, est indiquée lorsque la couverture glandulaire est faible et sert à couvrir le pôle supérieur de la prothèse, qui a tendance à devenir visible. Le choix est généralement fait par le chirurgien qui mesure la quantité de glande mammaire présente au niveau du pôle supérieur (pinch test). Le troisième type de positionnement est appelé Dual Plane ; il s'agit toujours d'une technique sous-musculaire mais qui crée également un plan sous-glandulaire. Il est indiqué lorsque le sein doit également être lifté (Lifting).
Dans la mesure du possible, il est préférable de choisir un plan sous-glandulaire car les suites opératoires sont plus douces pour la patiente, le temps de récupération est plus rapide et l'interférence du muscle sur l'implant avec le temps est minime. Le choix, cependant, est toujours partagé avec l'opérateur.
Après l'intervention de l'anesthésiste, le chirurgien pratique l'incision hémi-aréolaire ou sous-mammaire et déconnecte et soulève les tissus internes. Il crée ainsi la poche chirurgicale, c'est-à-dire le siège de la prothèse. En faisant très attention à l'intégrité de la glande mammaire et des tissus environnants, la prothèse est positionnée, après quoi le chirurgien commence la phase de suture des tissus internes avec des fils chirurgicaux auto-absorbants, qui n'ont donc pas besoin d'être enlevés.
L'opération se termine par le pansement. La mise en place d'un soutien-gorge de maintien qui sera porté pendant 6 semaines.
Quand subir l'intervention d'augmentation mammaire à Lausanne ?
L'opération d'augmentation mammaire est toujours déconseillée aux patientes qui n'ont pas achevé le processus de développement corporel ; l'opération n'est pas recommandée avant l'âge de 18 ans au moins, afin d'être certain du développement physique et hormonal complet de la patiente. En outre, un âge plus avancé est souvent synonyme d'une plus grande stabilité psychologique et émotionnelle et d'une meilleure connaissance de l'intervention et des risques encourus.Cliniquement, une opération d'augmentation mammaire est indiquée dans les cas de :
- seins petits et disproportionnés par rapport au reste du corps
- Réduction du volume et de la fermeté des seins à la suite d'une perte de poids importante, d'une grossesse ou après l'allaitement
- Asymétrie mammaire
Implants mammaires
Le choix des implants mammaires lors d'une opération d'augmentation mammaire influence nettement le résultat final. C'est pourquoi, avant de faire ce choix (avec l'aide du chirurgien), il est fondamental de connaître les types, les formes et les matériaux qui les composent. Les implants mammaires modernes sont en silicone et se caractérisent par une enveloppe externe et une partie interne en gel. La silicone est un matériau inerte, cohésif et uniforme dont la consistance est très proche de celle du tissu mammaire.L'enveloppe de la prothèse peut être lisse ou poreuse (texturée) ; en général, on préfère implanter des prothèses avec une enveloppe poreuse, car la surface irrégulière interagit mieux avec le corps. Le gel interne, quant à lui, est qualifié de cohésif car il reste à l'intérieur de la prothèse en cas de rupture de l'enveloppe.
Aujourd'hui, deux principaux types d'implants mammaires sont implantés : les implants ronds et les implants anatomiques ou en forme de goutte d'eau.
Implants mammaires ronds
Les implants mammaires ronds se caractérisent par un contour unique et arrondi. Ils sont indiqués pour les patientes qui ont déjà une poitrine harmonieuse et qui ne souhaitent qu'une augmentation du volume mammaire, ainsi que pour les femmes qui, à la suite d'une grossesse ou d'un allaitement, ont des seins tombants et qui ont donc une partie supérieure du sein vide. Les implants ronds permettent une augmentation plus importante du pôle supérieur du sein.Implants mammaires anatomiques (ou en forme de goutte d'eau)
Les implants mammaires anatomiques, quant à eux, ont un pôle supérieur et un pôle inférieur qui leur donnent une forme caractéristique de "goutte d'eau". Ce type d'implant est indiqué pour les femmes dont le contour des seins est totalement absent et qui ont besoin d'une reconstruction, ainsi que pour les femmes qui ont très peu de seins et qui souhaitent obtenir un effet de "remplissage" extrêmement naturel.
Pour en savoir plus sur les implants traditionnels et anatomiques, nous vous recommandons notre article détaillé qui contient de nombreux conseils et faits intéressants.
Les implants anatomiques remplissent moins bien le pôle supérieur et sont généralement moins utilisés que les implants ronds.
Incisions
Contrairement au passé où l'on pratiquait des incisions ombilicales ou sous-axillaires, les incisions hémi-aréolaires et sous-mammaires sont aujourd'hui utilisées pour la pose d'implants.
L'incision hémi-aréolaire est pratiquée au niveau des bords de l'aréole et permet de cacher la cicatrice entre l'aréole et la peau. Toutefois, elle n'est pas toujours réalisable : lorsque l'opération implique l'implantation d'implants particulièrement grands et/ou lorsque l'aréole est petite, une incision sous-mammaire est préférée.
L'incision sous-mammaire est pratiquée dans le pli que le sein crée naturellement en se creusant sur le sein. Un tel accès permet d'insérer des implants de n'importe quelle forme ou taille sans affecter le sein de quelque manière que ce soit. De plus, la cicatrice sera invisible puisqu'elle est recouverte par le sein lui-même.
Positionnement des implants mammaires
Les implants mammaires peuvent être placés dans trois positions : rétro-ghiandulaire (ou supra-musculaire), rétro-musculaire ou dans une position appelée Dual Plane.La position rétro-ghiandulaire, c'est-à-dire derrière la glande mammaire et devant le muscle pectoral, facilite l'opération pour la patiente et permet une période post-opératoire beaucoup plus courte. En général, la patiente qui choisit cette position a une bonne couverture glandulaire et la peau est suffisamment tonique et épaisse. La position rétro-musculaire, c'est-à-dire derrière le muscle grand pectoral, est indiquée lorsque la couverture glandulaire est faible et sert à couvrir le pôle supérieur de la prothèse, qui a tendance à devenir visible. Le choix est généralement fait par le chirurgien qui mesure la quantité de glande mammaire présente au niveau du pôle supérieur (pinch test). Le troisième type de positionnement est appelé Dual Plane ; il s'agit toujours d'une technique sous-musculaire mais qui crée également un plan sous-glandulaire. Il est indiqué lorsque le sein doit également être lifté (Lifting).
- Quel est le meilleur emplacement pour un implant mammaire ?
Dans la mesure du possible, il est préférable de choisir un plan sous-glandulaire car les suites opératoires sont plus douces pour la patiente, le temps de récupération est plus rapide et l'interférence du muscle sur l'implant avec le temps est minime. Le choix, cependant, est toujours partagé avec l'opérateur.
Après l'intervention de l'anesthésiste, le chirurgien pratique l'incision hémi-aréolaire ou sous-mammaire et déconnecte et soulève les tissus internes. Il crée ainsi la poche chirurgicale, c'est-à-dire le siège de la prothèse. En faisant très attention à l'intégrité de la glande mammaire et des tissus environnants, la prothèse est positionnée, après quoi le chirurgien commence la phase de suture des tissus internes avec des fils chirurgicaux auto-absorbants, qui n'ont donc pas besoin d'être enlevés.
L'opération se termine par le pansement. La mise en place d'un soutien-gorge de maintien qui sera porté pendant 6 semaines.
- Les suites opératoires