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Sous l’aile bienveillante du High Five et dans le nid de l’Impérial Palace, Frédérique Bangué réunissait ce 6 septembre 2018 une table ronde qui donne l’esprit de son nouveau magazine.
Sophie Bret Gerbet, championne du monde de karaté, directrice régionale UNSS, souligne l’importance du sport à l’école. Les associations sportives au collège, au lycée, permettent à la fois intégration sociale et épanouissement personnel dans un esprit d’équipe.
Charles Mercier Guyon, médecin directeur du centre médico sportif d’Annecy, rappelle l’importance de la pratique sportive dans notre société de plus en plus sédentaire ainsi que les dangers du surentraînement ; d’où la nécessité de trouver un juste équilibre dans une pratique sportive qui aide à gérer le stress.
Caroline Goldman, psychologue clinicienne pour enfants et adolescents parle d’expérience de décentration qui permet de découvrir le monde, l’expression de soi et la résolution de conflits psychiques grâce à la dimension ludique du sport, ainsi que la récompense d’un travail sur le long terme en dehors du cadre scolaire.
Philippe Liotard, sociologue du sport, précise l’intérêt de s’adresser aux parents dont le rôle change forcément dans un monde qui change lui-même , l’importance d’éduquer d’abord les éducateurs afin que les adultes pensent au sport comme à un outil d’éducation davantage que comme une source ce performances et de réussite.
Romain Giroud est diététicien nutritionniste. Il note brièvement que l’école doit apprendre à lire, à écrire, à compter…et à se nourrir.
Bruno Breton est très bref, lui aussi, mais percutant.
50% des enfants de 13 ans sont sur les réseaux sociaux, souvent sur plusieurs à la fois.20% ont des comptes secrets, inconnus de leur entourage familial.1/3 sont en contact avec des personnes inconnues.13% se réveillent la nuit pour consulter leurs réseaux. La majorité passe 4 à 6 heures par jour sur les réseaux. Il est important que les champions y jouent un rôle auprès des jeunes.
David Smetanine, champion paralympique de natation déclare « Je suis un sportif comme les autres. J’ai choisi de faire du sport pour ma santé… c’est un facteur d’intégration essentiel pour une personne en situation de handicap… Nous avons tous notre handicap : certains ne savent pas nager, d’autres courir. Autrefois, l’école dispensait de sport les handicapés ; on se rend compte aujourd’hui que c’est un facteur d’intégration. »
Sébastien Bozon, entraîneur de basket « On accompagne un sportif, on ne se l’approprie pas. »
Stéphane Diagana évoque sa carrière, le plaisir naturel de courir, l’impression de ne pas avoir eu à faire des sacrifices mais des choix, les différences au sein d’une même fratrie et l’importance pour les parents d’accompagner leurs enfants à la bonne distance pour les laisser s’épanouir.
L’un des mots clés de toutes ces interventions est le « plaisir. »
Le « Salto » de Frédérique Bangué offre un nouveau regard sur le sport, qui réunit des individus, enfants et jeunes personnes en devenir, parents et adultes qui ont forcément été enfants et portent encore cette dimension en eux. Au-delà du domaine du sport, cette manière d’envisager apprentissage et épanouissement devrait se retrouver aussi dans l’enseignement en général.
Plaisir, intégration, épanouissement, esprit d’équipe vont au-delà d’un secteur d’activité bien délimité et devraient gagner toute la société. Les réactions du public et ses questions lors de ce moment d’échange confirment l’importance de cette démarche.
Après avoir couru sur les pistes, Frédérique Bangué court pour une bonne cause.
Salto ? A suivre… et à accompagner.
Sophie Bret Gerbet, championne du monde de karaté, directrice régionale UNSS, souligne l’importance du sport à l’école. Les associations sportives au collège, au lycée, permettent à la fois intégration sociale et épanouissement personnel dans un esprit d’équipe.
Charles Mercier Guyon, médecin directeur du centre médico sportif d’Annecy, rappelle l’importance de la pratique sportive dans notre société de plus en plus sédentaire ainsi que les dangers du surentraînement ; d’où la nécessité de trouver un juste équilibre dans une pratique sportive qui aide à gérer le stress.
Caroline Goldman, psychologue clinicienne pour enfants et adolescents parle d’expérience de décentration qui permet de découvrir le monde, l’expression de soi et la résolution de conflits psychiques grâce à la dimension ludique du sport, ainsi que la récompense d’un travail sur le long terme en dehors du cadre scolaire.
Philippe Liotard, sociologue du sport, précise l’intérêt de s’adresser aux parents dont le rôle change forcément dans un monde qui change lui-même , l’importance d’éduquer d’abord les éducateurs afin que les adultes pensent au sport comme à un outil d’éducation davantage que comme une source ce performances et de réussite.
Romain Giroud est diététicien nutritionniste. Il note brièvement que l’école doit apprendre à lire, à écrire, à compter…et à se nourrir.
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Plaisir, intégration, épanouissement, esprit d’équipe vont au-delà d’un secteur d’activité bien délimité et devraient gagner toute la société. Les réactions du public et ses questions lors de ce moment d’échange confirment l’importance de cette démarche.
Après avoir couru sur les pistes, Frédérique Bangué court pour une bonne cause.
Salto ? A suivre… et à accompagner.