Un roman d’Andrea Camilleri est un festin.
Pour les neurones qui retricotent l’intrigue au fur et à mesure qu’ils la découvrent. Et il y a de quoi…
Un festin d’émotions, de sentiments et d’humanité.
Un festin, tout court, comme chaque repas ou presque de Montalbano, ainsi que le prouve cet extrait de conversation dans son auberge préférée.
Pour les neurones qui retricotent l’intrigue au fur et à mesure qu’ils la découvrent. Et il y a de quoi…
Un festin d’émotions, de sentiments et d’humanité.
Un festin, tout court, comme chaque repas ou presque de Montalbano, ainsi que le prouve cet extrait de conversation dans son auberge préférée.
« _ Et comme deuxième plat, j’ai des sérioles à la mode de ‘Sposito.
_ Et qui est c’te ‘Sposito ?
_ Le cuisinier napolitain qui m’a appris la petite sauce.
_ Et comment elle est ?
_ D’abord, elle paraît douce mais tout en dessous elle est aigre. Une sauce qu’on peut qualifier de trompeuse.
_ D’accord.
Ce fut peut-être l’effet de la petite sauce, mais il sortit de la trattoria d’humeur batailleuse. »
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Un roman long en bouche, avec du tendre, du croustillant, du moelleux, ce qu’il faut de grillé, une pointe d’amertume, quelques épices pour relever et beaucoup d’amour.
La langue de Camilleri est souvent non conventionnelle et très inventive. Dans sa traduction Serge Quadruppani en joue jusqu'à transformer le titre en jeu de mots. Jubilatoire.
La langue de Camilleri est souvent non conventionnelle et très inventive. Dans sa traduction Serge Quadruppani en joue jusqu'à transformer le titre en jeu de mots. Jubilatoire.