Pour la 3° année Francesco Giai Via animait cette cérémonie et présentait le film inaugural.
« Le film de Marco Bellocchio est un mélange extraordinaire de ce que peut être le cinéma d’aujourd’hui : action, grand public, vision très pointue d’un auteur. Il n’est pas facile de maîtriser à la fois le point de vue du public et sa propre vision de grand artiste.
« Le traître » est l’histoire d’un homme qui a changé la vie de mon pays, de notre pays, celle de Tommaso Buscetta, le premier repenti de la mafia, même s’il ne se considérait pas comme tel.
Je me rappelle, j’étais petit, je me rappelle ce que vous allez voir sur le grand écran. Vous allez voir comment la salle du tribunal était sa scène pour jouer sa guerre personnelle contre les chefs de Cosa Nostra. Pour maîtriser un personnage si complexe, pétri de contradictions, conscient de sa propre mise en scène, Marco Bellochio a eu la chance de trouver un acteur extraordinaire dans la grande tradition des acteurs du cinéma italien qui pouvaient jouer n’importe quel rôle, dramatique, comique, capables de chanter. Pour annoncer avec moi cette avant-première du film de Marco Bellocchio qui sortira le 30 octobre sur les écrans de France, j’appelle à mes côtés Pierfrancesco Favino. »
Et après cette présentation revit sur l’écran cette histoire que nous connaissons et que nous vivons grâce au cinéma.
L’art de Bellocchio, servi par le jeu des acteurs, s’exprime avant tout dans la maîtrise de la lumière, la lumière qui se fait temps, et permet de fondre le présent de la projection, le moment des faits, le souvenir, la fiction et le réel, le temps qui permet de donner vie à cette musique de la vie où se mêlent la banalité du quotidien et les obsessions, les hallucinations, les cauchemars fondus dans cette même clarté sombre qui baigne aussi bien les scènes violentes que la religion. Cette dernière rythme dans une folie incompréhensible pour un regard extérieur la croyance et les monstruosités.
La lumière de Marco Bellocchio fait vivre le regard qu’on porte sur ce qui nous entoure et que l’on fait réalité. Y défilent la folie, l’amour, les excès, l’humanité prise dans cette déraison qui la fait tourner en cage comme des animaux.
Et puis ce décompte des morts !
A la fin on meurt, c’est tout.
« Le film de Marco Bellocchio est un mélange extraordinaire de ce que peut être le cinéma d’aujourd’hui : action, grand public, vision très pointue d’un auteur. Il n’est pas facile de maîtriser à la fois le point de vue du public et sa propre vision de grand artiste.
« Le traître » est l’histoire d’un homme qui a changé la vie de mon pays, de notre pays, celle de Tommaso Buscetta, le premier repenti de la mafia, même s’il ne se considérait pas comme tel.
Je me rappelle, j’étais petit, je me rappelle ce que vous allez voir sur le grand écran. Vous allez voir comment la salle du tribunal était sa scène pour jouer sa guerre personnelle contre les chefs de Cosa Nostra. Pour maîtriser un personnage si complexe, pétri de contradictions, conscient de sa propre mise en scène, Marco Bellochio a eu la chance de trouver un acteur extraordinaire dans la grande tradition des acteurs du cinéma italien qui pouvaient jouer n’importe quel rôle, dramatique, comique, capables de chanter. Pour annoncer avec moi cette avant-première du film de Marco Bellocchio qui sortira le 30 octobre sur les écrans de France, j’appelle à mes côtés Pierfrancesco Favino. »
Et après cette présentation revit sur l’écran cette histoire que nous connaissons et que nous vivons grâce au cinéma.
L’art de Bellocchio, servi par le jeu des acteurs, s’exprime avant tout dans la maîtrise de la lumière, la lumière qui se fait temps, et permet de fondre le présent de la projection, le moment des faits, le souvenir, la fiction et le réel, le temps qui permet de donner vie à cette musique de la vie où se mêlent la banalité du quotidien et les obsessions, les hallucinations, les cauchemars fondus dans cette même clarté sombre qui baigne aussi bien les scènes violentes que la religion. Cette dernière rythme dans une folie incompréhensible pour un regard extérieur la croyance et les monstruosités.
La lumière de Marco Bellocchio fait vivre le regard qu’on porte sur ce qui nous entoure et que l’on fait réalité. Y défilent la folie, l’amour, les excès, l’humanité prise dans cette déraison qui la fait tourner en cage comme des animaux.
Et puis ce décompte des morts !
A la fin on meurt, c’est tout.
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