La discrète amoureuse de Lope de Vega ouvrait la semaine de ce 5° coup de théâtre.
La cour du château d’Annecy s’était transformée pour un soir en une sorte de cour du Palais des Papes. Esprit de Jean Vilar, es-tu là ? La soirée avait un côté bon enfant, camionnette- buvette, guirlandes éclairées, conversations animées. Une représentation en plein air invite à la convivialité.
Sous un ciel gris électrique, Maud de Cointet donne le ton en parlant d’état d’urgence culturelle, de plan vigi théâtre, de moment de fraternité.
A quelques coups de tonnerre répondent les claquettes du premier acteur en scène. Le vol des papillons découpe la lumière en dentelle. Sur scène l’affrontement entre la mère et la fille tourne à l’orage, suivi d’un véritable orage qui pousse la représentation théâtrale dans la grande salle du château.
Aux forces atmosphériques répondent l’énergie, l’engagement des acteurs et l’inventivité de la mise en scène soutenue par un texte en version très modernisée. Tous les ingrédients de la farce sont là: hypocrisie, quiproquos, duplicité, jalousie, usurpation d’identité, simulation, feintes et tromperie, agitation, aveuglement, crédulité, exagération. Le propos est éternel, l’amour, mais le jeu relève du théâtre, de la BD, du film d’animation, de la série télévisée, associant le meilleur de chaque discipline.
L’espace clos de la scène permet de multiplier les mouvements et les déplacements qui sont l’expression des sentiments transformés en émotions. On comprend alors comment fonctionne le vrai théâtre, à quels ressorts il répond. Sept acteurs en scène, mais ils donnent l’impression d’être une multitude incarnant autant de facettes de la nature humaine que l’amour fait naître.
Malgré la part d’improvisation imposée par le passage de la cour à l’intérieur du château, le jeu reste juste, sincère, les voix sonnent parfaitement.
Une réplique linguistico-sexuelle donne (en partie) le ton "Je ne veux pas que tu baises avec les épithètes !".
Pendant le spectacle , on se prend à rêver, pour le meilleur, à un Lope de Vega, un Molière ou un Shakespeare auteurs de séries télévisées.
Pour cette première soirée de Coup de Théâtre, l’amour a trouvé une véritable ouverture.
www.agitateursdereves.org
La cour du château d’Annecy s’était transformée pour un soir en une sorte de cour du Palais des Papes. Esprit de Jean Vilar, es-tu là ? La soirée avait un côté bon enfant, camionnette- buvette, guirlandes éclairées, conversations animées. Une représentation en plein air invite à la convivialité.
Sous un ciel gris électrique, Maud de Cointet donne le ton en parlant d’état d’urgence culturelle, de plan vigi théâtre, de moment de fraternité.
A quelques coups de tonnerre répondent les claquettes du premier acteur en scène. Le vol des papillons découpe la lumière en dentelle. Sur scène l’affrontement entre la mère et la fille tourne à l’orage, suivi d’un véritable orage qui pousse la représentation théâtrale dans la grande salle du château.
Aux forces atmosphériques répondent l’énergie, l’engagement des acteurs et l’inventivité de la mise en scène soutenue par un texte en version très modernisée. Tous les ingrédients de la farce sont là: hypocrisie, quiproquos, duplicité, jalousie, usurpation d’identité, simulation, feintes et tromperie, agitation, aveuglement, crédulité, exagération. Le propos est éternel, l’amour, mais le jeu relève du théâtre, de la BD, du film d’animation, de la série télévisée, associant le meilleur de chaque discipline.
L’espace clos de la scène permet de multiplier les mouvements et les déplacements qui sont l’expression des sentiments transformés en émotions. On comprend alors comment fonctionne le vrai théâtre, à quels ressorts il répond. Sept acteurs en scène, mais ils donnent l’impression d’être une multitude incarnant autant de facettes de la nature humaine que l’amour fait naître.
Malgré la part d’improvisation imposée par le passage de la cour à l’intérieur du château, le jeu reste juste, sincère, les voix sonnent parfaitement.
Une réplique linguistico-sexuelle donne (en partie) le ton "Je ne veux pas que tu baises avec les épithètes !".
Pendant le spectacle , on se prend à rêver, pour le meilleur, à un Lope de Vega, un Molière ou un Shakespeare auteurs de séries télévisées.
Pour cette première soirée de Coup de Théâtre, l’amour a trouvé une véritable ouverture.
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