Crédit photo : Clémence Cardot
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Grâce à Stéphanie Tesson qui jouait « Histoire d’un merle blanc » dans une mise en scène d’Anne Bourgeois ce coup de théâtre a très agréablement agité les esprits et les émotions de quelques dizaines de spectateurs privilégiés dans ce petit coin secret et hors du temps de Sevrier à l’heure où des millions de téléspectateurs attendaient la grand messe rugbystique coupedumondesque et cocoriquesque.
La modernité du texte de Musset, publié en 1842 est frappante. Toujours cette recherche d’identité par delà celle du sang, du sol, du langage. Au fond, nous sommes tous des hapax, vous savez…ces mots à usage unique qui doivent malgré tout se combiner dans le lexique, la grammaire et la syntaxe de la société, de l’Histoire, sans s’y diluer, sans complexes ni jalousie car il est tentant de sombrer dans la facilité que constituent l’imitation, la tricherie, l’exagération d’un ego qui dissimule le doute et le vide.
Pour être en communion avec l’ « humaine nature », il faut d’abord se connaître et s’accepter comme hapax, anachronisme, anatopisme, particularité et accident de la nature. La société actuelle nous pousse à faire l’inverse : nous n’existons qu’en nous identifiant aux autres, en partageant leurs émotions pour passer aussitôt à d’autres : »Ich bine ein berliner », « Je suis Charlie », « Je suis cet enfant sur la photo », et autant en emporte le vent.
Le texte de Musset nous offre une véritable recherche initiatique, une quête remarquablement servie par Stéphanie Tesson qui joue juste .La vérité de ce moment fait que le seul élément mobile du décor, un tabouret, se retrouve renversé sur la scène où l’actrice laisse quelques plumes…de son costume.
Le charme de ces représentations en extérieur est que, quand l’actrice regarde le ciel, c’est bien le ciel qu’elle voit. Tout y gagne en vérité, même les quelques gouttes de pluie qui ont accompagné de manière bienveillante le spectacle.
La modernité du texte de Musset, publié en 1842 est frappante. Toujours cette recherche d’identité par delà celle du sang, du sol, du langage. Au fond, nous sommes tous des hapax, vous savez…ces mots à usage unique qui doivent malgré tout se combiner dans le lexique, la grammaire et la syntaxe de la société, de l’Histoire, sans s’y diluer, sans complexes ni jalousie car il est tentant de sombrer dans la facilité que constituent l’imitation, la tricherie, l’exagération d’un ego qui dissimule le doute et le vide.
Pour être en communion avec l’ « humaine nature », il faut d’abord se connaître et s’accepter comme hapax, anachronisme, anatopisme, particularité et accident de la nature. La société actuelle nous pousse à faire l’inverse : nous n’existons qu’en nous identifiant aux autres, en partageant leurs émotions pour passer aussitôt à d’autres : »Ich bine ein berliner », « Je suis Charlie », « Je suis cet enfant sur la photo », et autant en emporte le vent.
Le texte de Musset nous offre une véritable recherche initiatique, une quête remarquablement servie par Stéphanie Tesson qui joue juste .La vérité de ce moment fait que le seul élément mobile du décor, un tabouret, se retrouve renversé sur la scène où l’actrice laisse quelques plumes…de son costume.
Le charme de ces représentations en extérieur est que, quand l’actrice regarde le ciel, c’est bien le ciel qu’elle voit. Tout y gagne en vérité, même les quelques gouttes de pluie qui ont accompagné de manière bienveillante le spectacle.