Beaucoup de gens marchant le nez en l’air dans Annecy. Derniers réglages sur le Paquier pour les projections en plein air. Certains attendent leur tour pour récupérer leurs billets, leurs accréditations ou leurs invitations. Et puis, à l’accueil, un visage connu et souriant, Marcel Jean, délégué artistique du Festival, qui veut bien nous consacrer un moment.
Marcel Jean,lors d’un précédent échange, je vous avais demandé s’il y a quelque chose, dans votre fonction de délégué, que vous n’aimez pas et vous m’aviez répondu avec humour « Répondre aux questions. » Est-ce toujours le cas ?
C’était une pirouette. En fait, ce qui est difficile, c’est que la couverture de presse est de plus en plus importante , et encore plus cette année avec l’hommage rendu à la France. Les médias français ont été très présents et la grande majorité des interviews a été orientée vers cet hommage. Dans ces conditions, il est difficile de donner une touche personnelle à nos propos…
Justement, vous en avez l’occasion.
Chaque année, on cherche à créer l’événement, à surprendre, à attirer l’attention de manière à colorer le festival et cette année, ça n’allait pas de soi de rendre un hommage à la France en France.
C’était une pirouette. En fait, ce qui est difficile, c’est que la couverture de presse est de plus en plus importante , et encore plus cette année avec l’hommage rendu à la France. Les médias français ont été très présents et la grande majorité des interviews a été orientée vers cet hommage. Dans ces conditions, il est difficile de donner une touche personnelle à nos propos…
Justement, vous en avez l’occasion.
Chaque année, on cherche à créer l’événement, à surprendre, à attirer l’attention de manière à colorer le festival et cette année, ça n’allait pas de soi de rendre un hommage à la France en France.
C’est lié à la mentalité française ?
Oui, parce que , quand j’en parlais à Annecy ou à Paris, il y avait beaucoup de scepticisme, et je constate qu’au contraire il y a finalement énormément d’enthousiasme.
Vos racines canadiennes ont joué dans l’affaire ?
Sans doute. Je vois l’affiche du festival qui flotte au vent ; eh bien réaliser une affiche qui évoque la France en France est un exercice très piégé parce que tous les symboles français ont été récupérés par la politique, par l’actualité. Il nous a fallu évoquer clairement la France sans être parasité par un autre discours.
Oui, parce que , quand j’en parlais à Annecy ou à Paris, il y avait beaucoup de scepticisme, et je constate qu’au contraire il y a finalement énormément d’enthousiasme.
Vos racines canadiennes ont joué dans l’affaire ?
Sans doute. Je vois l’affiche du festival qui flotte au vent ; eh bien réaliser une affiche qui évoque la France en France est un exercice très piégé parce que tous les symboles français ont été récupérés par la politique, par l’actualité. Il nous a fallu évoquer clairement la France sans être parasité par un autre discours.
Il y a cette année une proposition très cohérente à Annecy avec le Festival, l’exposition Laguionie au Musée-Château et Inverso Mundus qui est proposé au Haras par la Fondation Salomon et Imagespassages.
Nous travaillons en collaboration avec les acteurs locaux. Il était capital , pour moi, de travailler avec le Musée-Château. Une exposition se prépare deux ans à l’avance. L’équipe du château est la seule à connaître nos projets pour le festival aussi longtemps à l’avance afin de permettre une véritable collaboration. Et puis cette année la Fondation Salomon nous fait un cadeau immense. Depuis quatre ans j’insiste aussi bien dans mes propos que dans mes actes sur la nécessité de se rapprocher de l’art contemporain, de faire une place aux acteurs qui utilisent les mêmes outils que le cinéma d’animation. La concordance entre les diverses propositions cette année est absolument remarquable.
Nous travaillons en collaboration avec les acteurs locaux. Il était capital , pour moi, de travailler avec le Musée-Château. Une exposition se prépare deux ans à l’avance. L’équipe du château est la seule à connaître nos projets pour le festival aussi longtemps à l’avance afin de permettre une véritable collaboration. Et puis cette année la Fondation Salomon nous fait un cadeau immense. Depuis quatre ans j’insiste aussi bien dans mes propos que dans mes actes sur la nécessité de se rapprocher de l’art contemporain, de faire une place aux acteurs qui utilisent les mêmes outils que le cinéma d’animation. La concordance entre les diverses propositions cette année est absolument remarquable.
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Ne reste plus que la météo…
Ça , c’est la mentalité française. Je suis arrivé il y a une semaine. Il pleut presque chaque jour, mais très peu.
Un grand sourire pour clore notre entretien. Marcel Jean se dirige aussitôt vers de nouveaux arrivants, mêlant français et anglais .
Ça , c’est la mentalité française. Je suis arrivé il y a une semaine. Il pleut presque chaque jour, mais très peu.
Un grand sourire pour clore notre entretien. Marcel Jean se dirige aussitôt vers de nouveaux arrivants, mêlant français et anglais .