Entretien imaginaire avec André Manoukian, Cosmojazz Chamonix 2017

Cosmojazz Chamonix du 22 au 30 juillet 2017

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André, il paraît que vous aviez imaginé initialement un Festival fin décembre/début janvier.
Pourquoi avoir changé pour juillet ?
C’est plus pratique. Il y aurait eu moins de monde sur les sommets enneigés de l’hiver. Et puis l’été les marmottes et d’autres bestioles en profitent.

Cosmojazz est chouchouté par France Inter…qui devient ainsi France Périphérie.
Et inversement, comme la partie est dans le tout, comme les oreilles sont de part et d’autre du cerveau.

Charline Vanhoenacker tient depuis deux ans une émission à Annecy pendant le festival du cinéma d’animation. Il lui arrive de présenter la Belgique comme un cerveau posé sur la France. Elle ne nous a pas répondu quand nous lui avons demandé quelle impression lui fait de se trouver à Annecy, donc au niveau du bas-ventre.
Quand on est comme moi adepte du chamanisme, de l’ouverture au cosmos, on est partout à la fois, dans le brin d’herbe et dans l’étoile, au centre et à la périphérie, dans le cerveau et au bout des doigts ou de la langue ainsi que dans le bas-ventre.

André manoukian CosmoJazz - Photo Jacques Bayol

Pour vous, la musique est comme le chamanisme, une invitation au voyage dans l’univers.
Oui, j’aime voyager, tout particulièrement en première, voire en avant première et même en répétition. Les voyages en commun ont ma préférence , d’où ce festival estival sur les cimes de Chamonix.

D’aucune évoquent volontiers votre attirance obsessionnelle pour les femmes. Qu’en est-il ?
Elle s’inscrit dans une démarche plus large d’amour pour les reliefs et les courbes, ainsi que pour les portées…de musique .

Vive le cosmos !

Redécouvrez aussi notre "réelle" interview avec André Manoukian de 2015 : Du jazz à l’extase avec André Manoukian : interview cosmique et sexologique à Chamonix