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Le travail de Sylvie Sauvageon pourrait être interprété comme l’élaboration permanente d’une grammaire et d’une syntaxe vivantes de la mémoire.
Que deviennent nos souvenirs ? Du passé présent qui nous accompagne dans le futur.
Ce présent de vérité générale est aussi cette mémoire que nous partageons, dans laquelle nous baignons et qui se déroule au fur et à mesure que nous avançons dans nos vies, dans la vie pas encore – jamais ?- entièrement déroulée, comme les rouleaux de papier peint pas totalement déroulés sur lesquels Sylvie Sauvageon expose des photos retouchées, signalant ainsi que notre mémoire retouche en permanence nos souvenirs. Le papier peint de nos mémoires peut encore se développer à la manière des photos argentiques, nous révéler à l’extérieur, visuellement ce qui constitue l’intérieur de notre être.
Nous consultons ainsi nos « archives » personnelles et communes, devenant nous-mêmes archivistes et archives.
Le sérieux de l’entreprise engagée par Sylvie Sauvageon n’exclut pas la poésie humoristique Ô cartes ! Ô graphies y côtoie les noms de Borges, Quignard, Sartre, Pérec…
« L’archive fascine puisqu’elle est fermée qu’il faut l’ouvrir et la désarchiver pour savoir ce qu’il y a dedans. »
Toute archive constitue la carte d’un cerveau, le nôtre. Serions-nous cartes et cartographes ?
Cette exposition interroge aussi la notion d’image, de représentation de la réalité, la réalité elle-même et sa construction. Y est cité Pérec « Le véritablement intolérable, le scandale..ce n’est pas le grisou, c’est le travail dans les mines. Les « malaises sociaux »ne sont pas « préoccupants » en période de grève, ils sont intolérables vingt-quatre heures sur vingt-quatre, trois-cent-soixante-cinq jours par an. »
Sylvie Sauvageon expose sa bibliothèque personnelle dans laquelle il est possible de retrouver ses propres lectures, la représentation d’un Sartre giacomettien, de l’autoportrait de Claude Cahun accompagné d’un masque évoquant l’autoportrait en allégorie de la peinture d’Artemisia Gentileschi.
Tout ne serait donc que mise en scène, représentation ?
De soi ? Du temps qui nous traverse ?
Que deviennent nos souvenirs ? Du passé présent qui nous accompagne dans le futur.
Ce présent de vérité générale est aussi cette mémoire que nous partageons, dans laquelle nous baignons et qui se déroule au fur et à mesure que nous avançons dans nos vies, dans la vie pas encore – jamais ?- entièrement déroulée, comme les rouleaux de papier peint pas totalement déroulés sur lesquels Sylvie Sauvageon expose des photos retouchées, signalant ainsi que notre mémoire retouche en permanence nos souvenirs. Le papier peint de nos mémoires peut encore se développer à la manière des photos argentiques, nous révéler à l’extérieur, visuellement ce qui constitue l’intérieur de notre être.
Nous consultons ainsi nos « archives » personnelles et communes, devenant nous-mêmes archivistes et archives.
Le sérieux de l’entreprise engagée par Sylvie Sauvageon n’exclut pas la poésie humoristique Ô cartes ! Ô graphies y côtoie les noms de Borges, Quignard, Sartre, Pérec…
« L’archive fascine puisqu’elle est fermée qu’il faut l’ouvrir et la désarchiver pour savoir ce qu’il y a dedans. »
Toute archive constitue la carte d’un cerveau, le nôtre. Serions-nous cartes et cartographes ?
Cette exposition interroge aussi la notion d’image, de représentation de la réalité, la réalité elle-même et sa construction. Y est cité Pérec « Le véritablement intolérable, le scandale..ce n’est pas le grisou, c’est le travail dans les mines. Les « malaises sociaux »ne sont pas « préoccupants » en période de grève, ils sont intolérables vingt-quatre heures sur vingt-quatre, trois-cent-soixante-cinq jours par an. »
Sylvie Sauvageon expose sa bibliothèque personnelle dans laquelle il est possible de retrouver ses propres lectures, la représentation d’un Sartre giacomettien, de l’autoportrait de Claude Cahun accompagné d’un masque évoquant l’autoportrait en allégorie de la peinture d’Artemisia Gentileschi.
Tout ne serait donc que mise en scène, représentation ?
De soi ? Du temps qui nous traverse ?