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Le 19 mars 2019, l’Ipac Annecy invitait Henry Duchemin à délivrer une conférence dont l’intitulé était "Entreprendre Autrement".
Pour ce faire, Henry Duchemin s’appuie, en bon apiculteur, sur une analogie avec le monde des abeilles et son discours nous rappelle que nous serions bien inspirés de nous rapprocher de la nature afin de trouver des solutions à nos problèmes sociaux, économiques et politiques.
Les abeilles vivent en bonne intelligence entre elles, selon une logique contributive ainsi qu’en intelligence collective et collaborative.
Par la pollinisation à laquelle elles participent, elles créent aussi des externalités positives : elles ne se contentent pas de profiter de leur environnement, elles contribuent à le développer.
Les abeilles pratiquent aussi la formation continue. Chacune d’elles, à l’exception de la reine (qui n’exerce aucun pouvoir hiérarchique) passe au cours de sa vie par les six fonctions possibles : nettoyeuse, nourrice, cirière, ventileuse, gardienne, butineuse et peut revenir à une fonction exercée antérieurement si nécessaire ; la cohabitation de séniores et de juniores au sein de chaque catégorie assure la transmission du savoir.
Nous, humains, sommes toujours à la recherche de ces fameuses « valeurs » qui pourraient donner sens à nos sociétés. Chez les abeilles, chaque ruche trouve sa cohésion grâce à l’odeur sécrétée par la reine, que les individus se transmettent en un ballet permanent de caresses.
Chaque ruche est ainsi une entreprise apprenante en interaction permanente avec l’écosystème environnant dont elle prend soin, chaque individu y travaille pour son profit et pour celui de la collectivité.
Nous voici bien loin des théories du ruissellement ou des premiers de cordée que La Fable des Abeilles, de Bernard Mandeville, parue en 1714, contribua à inspirer « Soyez aussi avides, égoïstes, dépensiers pour votre propre plaisir que vous pourrez l’être, car ainsi vous ferez le mieux que vous puissiez faire pour la prospérité de votre nation et le bonheur de vos concitoyens ».
L’Homme ne devrait pas oublier qu’il est aussi un animal et que la nature doit l’inspirer dans sa recherche de solutions. Les abeilles en sont un excellent exemple, tout comme le livre des frères Tavoillot « L’abeille (et le) philosophe ».
Henry Duchemin se dit Happy-Culteur d’Entreprises
Pour ce faire, Henry Duchemin s’appuie, en bon apiculteur, sur une analogie avec le monde des abeilles et son discours nous rappelle que nous serions bien inspirés de nous rapprocher de la nature afin de trouver des solutions à nos problèmes sociaux, économiques et politiques.
Les abeilles vivent en bonne intelligence entre elles, selon une logique contributive ainsi qu’en intelligence collective et collaborative.
Par la pollinisation à laquelle elles participent, elles créent aussi des externalités positives : elles ne se contentent pas de profiter de leur environnement, elles contribuent à le développer.
Les abeilles pratiquent aussi la formation continue. Chacune d’elles, à l’exception de la reine (qui n’exerce aucun pouvoir hiérarchique) passe au cours de sa vie par les six fonctions possibles : nettoyeuse, nourrice, cirière, ventileuse, gardienne, butineuse et peut revenir à une fonction exercée antérieurement si nécessaire ; la cohabitation de séniores et de juniores au sein de chaque catégorie assure la transmission du savoir.
Nous, humains, sommes toujours à la recherche de ces fameuses « valeurs » qui pourraient donner sens à nos sociétés. Chez les abeilles, chaque ruche trouve sa cohésion grâce à l’odeur sécrétée par la reine, que les individus se transmettent en un ballet permanent de caresses.
Chaque ruche est ainsi une entreprise apprenante en interaction permanente avec l’écosystème environnant dont elle prend soin, chaque individu y travaille pour son profit et pour celui de la collectivité.
Nous voici bien loin des théories du ruissellement ou des premiers de cordée que La Fable des Abeilles, de Bernard Mandeville, parue en 1714, contribua à inspirer « Soyez aussi avides, égoïstes, dépensiers pour votre propre plaisir que vous pourrez l’être, car ainsi vous ferez le mieux que vous puissiez faire pour la prospérité de votre nation et le bonheur de vos concitoyens ».
L’Homme ne devrait pas oublier qu’il est aussi un animal et que la nature doit l’inspirer dans sa recherche de solutions. Les abeilles en sont un excellent exemple, tout comme le livre des frères Tavoillot « L’abeille (et le) philosophe ».
Henry Duchemin se dit Happy-Culteur d’Entreprises