Julie, ce sera votre 2ème participation à la Fête du Livre de Talloires. Est-ce que le mot « fête » est justifié ?
Oui. Le cadre est merveilleux, il s’en dégage une certaine joie !
Même si pour vous il est habituel.
Ça n’empêche pas que je le trouve merveilleux. Je me dis tous les jours que je vis dans un endroit exceptionnel.
Vous n’avez pas l’impression que vous recevez des collègues écrivains chez vous ?
Pas du tout. Je vais à la Fête du livre de Talloires depuis qu’elle existe. Une année j’étais allée assister à une conférence de Philippe Jaenada. En passant ensuite le long de la baie et en voyant tous les auteurs, je m’étais dit « Qu’est-ce que je rêverais d’être là ! » J’en étais très loin à l’époque. Non, je n’ai pas l’impression de recevoir mais vraiment d’être invitée.
Ceci a renforcé votre motivation pour écrire ?
Je ne sais pas s’il y a des motivations. J’écris pour les autres. D’où l’intérêt d’événements comme celui-ci, qui permettent de rencontrer un public. C’est le principe du salon. Cet univers lettré m’a toujours fait envie. Quand je rencontre des auteurs, j’écoute parce que certains sont passionnants. Pour revenir à Talloires, j’ai déjà évoqué le décor ; il y a aussi un côté intimiste, on est très bien reçus par les hôteliers et ça contribue à cette ambiance particulière à laquelle participe le public enthousiaste. Le nombre d’auteurs invités, leur proximité donne quelque chose de confidentiel et de très haute qualité… tout concourt à en faire une fête.
L’accès très ouvert, gratuit permet aussi à un public à la fois familial et très varié d’approcher les auteurs !
On est loin du côté foire de certains salons comme celui de Paris, même s’ils sont nécessaires. On n’a pas de temps d’y faire connaissance, juste de se croiser. A Talloires tout le monde est content de se retrouver.
Jean-Marie Gourio dit qu’ici « Tout tient dans la main », auteurs, hébergement…ça favorise aussi les contacts entre auteurs.
Je n’ai jamais eu trop de difficultés à rencontrer les auteurs de toute façon. J’en ai naturellement envie et je vais vers eux, et si on veut bien de moi…je m’incruste. Là je reviens de Montaigu où nous étions 150, 200 auteurs, les relations sont différentes.
Oui. Le cadre est merveilleux, il s’en dégage une certaine joie !
Même si pour vous il est habituel.
Ça n’empêche pas que je le trouve merveilleux. Je me dis tous les jours que je vis dans un endroit exceptionnel.
Vous n’avez pas l’impression que vous recevez des collègues écrivains chez vous ?
Pas du tout. Je vais à la Fête du livre de Talloires depuis qu’elle existe. Une année j’étais allée assister à une conférence de Philippe Jaenada. En passant ensuite le long de la baie et en voyant tous les auteurs, je m’étais dit « Qu’est-ce que je rêverais d’être là ! » J’en étais très loin à l’époque. Non, je n’ai pas l’impression de recevoir mais vraiment d’être invitée.
Ceci a renforcé votre motivation pour écrire ?
Je ne sais pas s’il y a des motivations. J’écris pour les autres. D’où l’intérêt d’événements comme celui-ci, qui permettent de rencontrer un public. C’est le principe du salon. Cet univers lettré m’a toujours fait envie. Quand je rencontre des auteurs, j’écoute parce que certains sont passionnants. Pour revenir à Talloires, j’ai déjà évoqué le décor ; il y a aussi un côté intimiste, on est très bien reçus par les hôteliers et ça contribue à cette ambiance particulière à laquelle participe le public enthousiaste. Le nombre d’auteurs invités, leur proximité donne quelque chose de confidentiel et de très haute qualité… tout concourt à en faire une fête.
L’accès très ouvert, gratuit permet aussi à un public à la fois familial et très varié d’approcher les auteurs !
On est loin du côté foire de certains salons comme celui de Paris, même s’ils sont nécessaires. On n’a pas de temps d’y faire connaissance, juste de se croiser. A Talloires tout le monde est content de se retrouver.
Jean-Marie Gourio dit qu’ici « Tout tient dans la main », auteurs, hébergement…ça favorise aussi les contacts entre auteurs.
Je n’ai jamais eu trop de difficultés à rencontrer les auteurs de toute façon. J’en ai naturellement envie et je vais vers eux, et si on veut bien de moi…je m’incruste. Là je reviens de Montaigu où nous étions 150, 200 auteurs, les relations sont différentes.
Danser, encore - Julie de Lestrange
Vous avez vu la programmation de Talloires pour cette année ? C’est très varié, histoire, science, roman…
C’est le cas chaque année. Je ne serai pas la plus jeune puisque Joël Dickers est invité.(rires). J’ai beaucoup aimé son dernier livre.
Puisque vous abordez cet aspect, quelle lectrice êtes-vous ?
Je suis passée à côté de tous les classiques pendant mes études. Je m’y remets pour le plaisir de la lecture, pas forcément comme romancière. Je lis « Les Misérables » actuellement et j’adore la pensée de Hugo, plus même que son style. Est-ce que vous avez lu « Le livre que je ne voulais pas écrire » d’Erwan Lahrer ? Ma dernière grosse claque en littérature contemporaine.
Quelle relation avez-vous avec votre bibliothèque ? Pourquoi garde-t-on des livres déjà lus ?
Moi, je les donne, et je les rachète à chaque fois."Magellan ", de Stefan Zweig, j’ai dû l’acheter huit fois. Il vaut mieux mettre le livre entre les mains de quelqu’un plutôt que lui dire « Tu devrais lire ça. »
C’est le cas chaque année. Je ne serai pas la plus jeune puisque Joël Dickers est invité.(rires). J’ai beaucoup aimé son dernier livre.
Puisque vous abordez cet aspect, quelle lectrice êtes-vous ?
Je suis passée à côté de tous les classiques pendant mes études. Je m’y remets pour le plaisir de la lecture, pas forcément comme romancière. Je lis « Les Misérables » actuellement et j’adore la pensée de Hugo, plus même que son style. Est-ce que vous avez lu « Le livre que je ne voulais pas écrire » d’Erwan Lahrer ? Ma dernière grosse claque en littérature contemporaine.
Quelle relation avez-vous avec votre bibliothèque ? Pourquoi garde-t-on des livres déjà lus ?
Moi, je les donne, et je les rachète à chaque fois."Magellan ", de Stefan Zweig, j’ai dû l’acheter huit fois. Il vaut mieux mettre le livre entre les mains de quelqu’un plutôt que lui dire « Tu devrais lire ça. »
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La 8ème édition de la Fête du livre de Talloires au lieu les 26 et 27 mai 2018.
Découvrez le programme et les auteurs qui seront présents !
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