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Ce vendredi 4 septembre l’Impérial Palace ouvrait ses portes au before du High Five. On remarquera au passage queGaylord Pedretti s’excusait presque d’évoquer à un moment le « story telling ».
Mais c’est bien une histoire qui s’écrit depuis quelques années à Annecy.
Pas uniquement celle qu’on croit et qui s’impose aux yeux de tous.
Une histoire d’amitié, bien sûr, que confirment ces déclarations de sportifs prises au vol pendant la soirée : « Tu n’achetais pas une paire de skis, tu achetais un monde. »
« Dans ma vie il y a la famille et les copains. »
« On s’aide tous, c’est plus que de l’amitié. »
« Génial de rencontrer toutes ces personnes dans le monde à travers le ski. »
Ok, la glisse est affaire de copains. L’amitié permet de se pousser, de rigoler et de résister ainsi au stress, au danger, aux défis. Elle est un soutien indispensable, un partage qui mène forcément à une façon de vivre.
Le thème des copains choisi cette année confirme le propos et ce n’est pas l’attitude de Gaylord qui le démentira, au contraire.
Mais ne nous y trompons pas. Si le grand manitou de Like That, du High Five arrive devant le public réuni à l’Impérial Palace décontract et presque intimidé à la fois, déchirant le discours qu’il avait préparé pour faire plus spontané, c’est que lui et son équipe bossent vraiment, préparent tout dans le moindre détail et gardent l’esprit ouvert, sachant faire d’une rencontre une idée et d’une idée plusieurs rencontres.
Il fallait un certain culot afin de transformer l’Impérial Palace en camp de base pour l’ascension vers de nouveaux sommets de rencontres, d’amitié et d’échanges. C’est Julie Arbeit qui en a eu l’idée, mais on sent déjà que les ambitions à venir sont encore plus grandes afin d’écrire d’année en année ce qui ressemble à une série réussie pour tous publics, passionnés, amateurs, néophytes venus entre amis, en famille. Rien n'est figé. Le Big Air devait évoluer lui aussi.
Gaylord cite les partenaires du High Five, l’équipe s’en amuse, on joue de tout et les affaires se font dans la meilleure humeur. Avec le High Five, l'événement, c'est l'événement lui-même, il n'a besoin de rien d'autre que de lui parce qu'il est fortement enraciné dans les montagnes et dans les passions partagées.
« Bosser ? Oui, en donnant du sens à la vie. »
Voici la véritable histoire qui s’écrit à travers le High Five.
Marc Halévy et d’autres penseurs affirment qu’un changement de société, de culture émerge tous les 550 ans environ. Le dernier date de la Renaissance. Nous sommes en train d’en vivre un. L’ancien système s’effondre mais se cramponne encore provoquant crises financières, populismes, replis, doutes constitutionnels… ; le nouveau pointe le nez dans une autre vision des relations, du travail, de l’argent,de la culture, déplaçant les frontières, changeant réellement le logiciel que les incantations de l’ancien système ne font pas bouger.
Si Move On perçoit ce changement qui s'incarne dans le High Five, c'est que le même esprit l'anime: relier,susciter des rencontres, des découvertes, partager.
Il est intéressant de noter que cette nouvelle vision des échanges humains, du travail s’enracine à Annecy, ville dont les projets émergents pourraient balayer quelques postures figées. Relevons aussi que cette voie s’inscrit dans celle que les musiques électroniques avaient ouverte dans les années 90, avec un Christophe Lyard au plan local et au-delà.
Une conclusion ?
On aurait pu se demander ce que Frédéric Beigbeder vient faire au High Five. Pièce parisienne rapportée ?
Non, plutôt ce lien entre deux mondes, Proust, Huysmans d’un côté, Andy Warhol de l’autre, culture et fête , et une manière d’être joyeusement sérieux. Ou l’inverse ?
Mais c’est bien une histoire qui s’écrit depuis quelques années à Annecy.
Pas uniquement celle qu’on croit et qui s’impose aux yeux de tous.
Une histoire d’amitié, bien sûr, que confirment ces déclarations de sportifs prises au vol pendant la soirée : « Tu n’achetais pas une paire de skis, tu achetais un monde. »
« Dans ma vie il y a la famille et les copains. »
« On s’aide tous, c’est plus que de l’amitié. »
« Génial de rencontrer toutes ces personnes dans le monde à travers le ski. »
Ok, la glisse est affaire de copains. L’amitié permet de se pousser, de rigoler et de résister ainsi au stress, au danger, aux défis. Elle est un soutien indispensable, un partage qui mène forcément à une façon de vivre.
Le thème des copains choisi cette année confirme le propos et ce n’est pas l’attitude de Gaylord qui le démentira, au contraire.
Mais ne nous y trompons pas. Si le grand manitou de Like That, du High Five arrive devant le public réuni à l’Impérial Palace décontract et presque intimidé à la fois, déchirant le discours qu’il avait préparé pour faire plus spontané, c’est que lui et son équipe bossent vraiment, préparent tout dans le moindre détail et gardent l’esprit ouvert, sachant faire d’une rencontre une idée et d’une idée plusieurs rencontres.
Il fallait un certain culot afin de transformer l’Impérial Palace en camp de base pour l’ascension vers de nouveaux sommets de rencontres, d’amitié et d’échanges. C’est Julie Arbeit qui en a eu l’idée, mais on sent déjà que les ambitions à venir sont encore plus grandes afin d’écrire d’année en année ce qui ressemble à une série réussie pour tous publics, passionnés, amateurs, néophytes venus entre amis, en famille. Rien n'est figé. Le Big Air devait évoluer lui aussi.
Gaylord cite les partenaires du High Five, l’équipe s’en amuse, on joue de tout et les affaires se font dans la meilleure humeur. Avec le High Five, l'événement, c'est l'événement lui-même, il n'a besoin de rien d'autre que de lui parce qu'il est fortement enraciné dans les montagnes et dans les passions partagées.
« Bosser ? Oui, en donnant du sens à la vie. »
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Si Move On perçoit ce changement qui s'incarne dans le High Five, c'est que le même esprit l'anime: relier,susciter des rencontres, des découvertes, partager.
Il est intéressant de noter que cette nouvelle vision des échanges humains, du travail s’enracine à Annecy, ville dont les projets émergents pourraient balayer quelques postures figées. Relevons aussi que cette voie s’inscrit dans celle que les musiques électroniques avaient ouverte dans les années 90, avec un Christophe Lyard au plan local et au-delà.
Une conclusion ?
On aurait pu se demander ce que Frédéric Beigbeder vient faire au High Five. Pièce parisienne rapportée ?
Non, plutôt ce lien entre deux mondes, Proust, Huysmans d’un côté, Andy Warhol de l’autre, culture et fête , et une manière d’être joyeusement sérieux. Ou l’inverse ?