La CPME Haute-Savoie réussit sa rentrée à Rochexpo

Animé par André Falcomata et toute l’équipe, cet événement de rentrée a constitué un moment important qui a permis de rappeler les services, les aides, le soutien apportés aux chefs d’entreprises par la CPME qui proposait aussi des axes de réflexion par le biais de nombreuses conférences. Ce rendez-vous convivial permet aussi de se retrouver, de développer ses réseaux, de faire connaissance…

On y croisait de nombreux élus intéressés, bien sûr, par le tissu économique du territoire, des gens connus comme Antoine Denériaz.

Antoine Dénériaz, que venez-vous faire à ce rendez-vous de la CPME ?
J’ai une boîte qui fabrique des skis sur le territoire Savoie/ Haute-Savoie et je viens chercher des partenaires, des fournisseurs… tout ce qui tourne autour d’une entreprise. Comme beaucoup me connaissent, je discute énormément et ça permet de lier l’utile à l’agréable.
 

Geppino Maiolo et son équipe de l’Atelier se prêtaient volontiers à la discussion.
Vos activités défilent sur les écrans que vous avez installés.
C’est une agence événementielle spécialisée en scénographie et en événements d’entreprise. Nous travaillons avec des institutionnels pour le la muséographie et de la scénographie aussi bien qu’avec des entreprises pour des lancements de marques, de produits et des inaugurations. Nous avons déjà des références valorisantes. Si nous sommes ici aujourd’hui, c’est pour voir réellement notre réseau et tisser de nouveaux liens avec des leaders, des chefs d’entreprise.
 

Une autre rencontre permettait de discuter avec un coach qui apporte son savoir faire aux entreprises.
Philippe Moret, vous avez un badge « Attitudes positives ». C’est comme avec Carrefour, vous positivez ?
Ce n’est pas une méthode Coué, il s’agit d’être dans des attitudes positives tous les jours, dans le domaine personnel et dans celui de l’entreprise en particulier, quoi qu’il arrive. Ceci nécessite un apprentissage dans la manière de communiquer avec l’autre. Il ne s’agit pas d’afficher une image mais d’être authentique grâce à la communication positive qui permet d’être en phase avec l’autre, car chacun de nous a des besoins spécifiques qu’il faut apprendre à connaître. Le travail en équipe doit assurer que chacun puisse garder son identité, se connaître et connaître les besoins des autres pour se connecter avec eux.
C’est une forme d’ouverture.
Une ouverture de l’esprit, du cœur et de la volonté. C’est ce que mes interventions apportent dans le monde de l’entreprise.
 

Dans la salle de conférences se tenait ensuite une table ronde autour des connexions possibles entre le monde du sport et celui de l’entreprise. André Falcomata conversait avec Alain Bernard, Nantenin Keita, Marie Marchand Arvier Jay, Vincent Jay, Marie Bochet qui représentent à eux cinq plus de cent médailles glanées aux JO, en championnat ou coupe du monde, en championnat d’Europe.
Voici quelques très courts extraits de ces échanges rendus possibles grâce à la complicité de « Double Mixte » qui oeuvre à la reconversion des athlètes de haut niveau.

Vincent Jay_  Être jeune athlète demande beaucoup de sacrifices. On voit par, exemple, les copains sortir, aller en boîte alors qu’on se consacre aux entrainements, mais ces sacrifices constituent un investissement qui permet d’accéder plus tard aux podiums et de voir briller le drapeau français.
Marie Bochet _  Nous nous engageons dans nos carrières, dans nos objectifs comme vous chefs d’entreprises. Cet engagement nous permet de nous sentir pleins de vie, c’est pourquoi il faut se donner à 100%.
Même dans les sports individuels, l’entraînement se pratique en équipe. Si les objectifs sont personnels, on les atteint grâce à l’équipe qui nous entoure. Tout comme un chef d’entreprise, on n’est pratiquement jamais seul(e).
Le principe n’est pas seulement d’atteindre un objectif, mais de se fixer celui d’après, de rebondir en permanence.
On construit forcément sur des victoires mais aussi sur des défaites ; les objectifs se redéfinissent en permanence en fonction des résultats.
 
Vincent _ Marie a raison, et il faut ajouter qu’en équipe de France nous sommes tous amis mais que chacun veut monter sur la plus haute marche. Nous sommes donc amis et concurrents.
 
Marie Bochet_ Il arrive qu’on n’atteigne pas les objectifs qu’on s’est fixés et il faut alors apprendre à être plus réaliste en fonction de nos moyens, de nos compétences personnelles et de celles de notre équipe pour progresser.
 
Alain Bernard évoque les périodes de doute qui traversent la carrière de tout athlète et la nécessité de travailler en équipe….
 
Cette Rentrée des Leaders marque donc une reprise dynamique du monde de l’entreprise en territoire de Savoie.