Ce mercredi soir de février 2018, pendant que la Seine quittait son lit parisien, celle de Bonlieu débordait de drôlerie, de tendresse et de poésie.
Faut dire qu’y avait François Morel et sa bande qui nous y faisaient partager une leçon de vie, un truc fait de ces petits riens au cœur desquels se nichent les étincelles qui nous font vivre. Quand tu dis le banal, le quotidien, le tout simple, ils deviennent poétiques, épiques, philosophiques, existentiels et touchent en toi ce qu’il y a de plus vrai. Simplement.
Dans le coin, nous avons Tom Morel, grand Résistant ; François Morel, lui, résiste à la connerie, aux barèmes, aux cotisations, aux conditionnements pour nous parler de solitude, d’enfance, de souvenirs, du temps qui passe et, mine de rien, en toute décontraction, il nous livre une sacrée leçon de philo sur la place de la place, nous fait des clins d’œil mis en abyme du genre « C’est tout simple, oui, mais regardez-y mieux. » Et on se surprend à souhaiter des soutenances de thèses universitaires chantées, jouées, partagées. Vivantes !
Du chant joué ? Du jeu chanté ? Un peu de tout ça, comme entre amis, sur une mise en scène sur mesure qui ajoute cette touche d’intelligence qui lie l’ensemble. Et François Morel de chanter « Au suivant » de Brel, ce suivant qui désire tant, un jour, ne plus être le suivant de personne ; réponse au titre du spectacle « La vie (titre provisoire). »
Un doux délire s’empare du public à écouter la leçon de choses sur le « concombre de mer », sketch né il y a une quinzaine de jours, concombre qui s’épanouit et s’enrichit d’improvisations drôlatiques au fil des représentations.
Belle leçon de strip-tease aussi qui se termine par un « Balance ton porc » dépassant peut-être le cadre habituel.
Faut dire qu’y avait François Morel et sa bande qui nous y faisaient partager une leçon de vie, un truc fait de ces petits riens au cœur desquels se nichent les étincelles qui nous font vivre. Quand tu dis le banal, le quotidien, le tout simple, ils deviennent poétiques, épiques, philosophiques, existentiels et touchent en toi ce qu’il y a de plus vrai. Simplement.
Dans le coin, nous avons Tom Morel, grand Résistant ; François Morel, lui, résiste à la connerie, aux barèmes, aux cotisations, aux conditionnements pour nous parler de solitude, d’enfance, de souvenirs, du temps qui passe et, mine de rien, en toute décontraction, il nous livre une sacrée leçon de philo sur la place de la place, nous fait des clins d’œil mis en abyme du genre « C’est tout simple, oui, mais regardez-y mieux. » Et on se surprend à souhaiter des soutenances de thèses universitaires chantées, jouées, partagées. Vivantes !
Du chant joué ? Du jeu chanté ? Un peu de tout ça, comme entre amis, sur une mise en scène sur mesure qui ajoute cette touche d’intelligence qui lie l’ensemble. Et François Morel de chanter « Au suivant » de Brel, ce suivant qui désire tant, un jour, ne plus être le suivant de personne ; réponse au titre du spectacle « La vie (titre provisoire). »
Un doux délire s’empare du public à écouter la leçon de choses sur le « concombre de mer », sketch né il y a une quinzaine de jours, concombre qui s’épanouit et s’enrichit d’improvisations drôlatiques au fil des représentations.
Belle leçon de strip-tease aussi qui se termine par un « Balance ton porc » dépassant peut-être le cadre habituel.
Lors d’une discussion avec Jean-Louis Tripp, auteur de la BD « Extases » celui-ci suggérait qu’il ne faudrait pas parler « d’adultes consentants » mais « désirants ». Ceci changerait tout, non seulement dans les relations intimes, mais aussi dans le monde du travail et dans la vie en général.
Avec François Morel, le désir est bien là, désir d’enchanter, de partager, de dire simplement les choses sérieuses et sérieusement les choses légères, de prendre le contre-pied et de faire des pieds de nez.
A propos de nez, celui de François Morel sur scène n’est pas clownesque mais ses chaussettes trouées sont du plus beau rouge ; un poète aux pieds de clown. Trouées, les chaussettes ? Forcément, parce que, comme l’écrit si bien Pierre Légaré « S’il n’y a pas de trou dans tes chaussettes, tu ne peux pas les mettre. »
François Morel fait de plus en plus penser à un « Petit Nicolas » qui aurait grandi en gardant sa fraîcheur et son regard d’enfant.
Avec François Morel, le désir est bien là, désir d’enchanter, de partager, de dire simplement les choses sérieuses et sérieusement les choses légères, de prendre le contre-pied et de faire des pieds de nez.
A propos de nez, celui de François Morel sur scène n’est pas clownesque mais ses chaussettes trouées sont du plus beau rouge ; un poète aux pieds de clown. Trouées, les chaussettes ? Forcément, parce que, comme l’écrit si bien Pierre Légaré « S’il n’y a pas de trou dans tes chaussettes, tu ne peux pas les mettre. »
François Morel fait de plus en plus penser à un « Petit Nicolas » qui aurait grandi en gardant sa fraîcheur et son regard d’enfant.
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