Le Pharaonic Festival à atteint des sommets cette année

Le Festival Pharaonic atteint des sommets
 
Benoît, c’était la 3° édition du Festival Pharaonic et il y a largement de quoi être optimiste pour les éditions à venir ?
Oui, on arrive à l’équilibre et à la rentabilité cette année, ce qui est une sorte de performance pour un festival, qui a affiché complet. On a fermé la billetterie deux jours avant l’événement, ce qui confirme l’engouement pour le Pharaonic.

Alors on vous attend au tournant la prochaine fois ?
Est-ce qu’on va passer sur deux jours, ouvrir une autre scène ailleurs ? à réfléchir dans les prochains jours ; mais il est sûr qu’il y aura une édition l’année prochaine.

Une innovation cette année avec 7 heures de direct à la radio.
Oui, 7 heures de direct sur Fun Radio National. Les médias nationaux nous suivent et leur présence est de plus en plus importante. Le Festival monte vraiment en puissance.

Ça ne donne pas envie de faire des petits, d’organiser ce type d’événement ailleurs ?
On a déjà été sollicités. Pour l’instant nous créons le modèle localement, à Chambéry et dans un lieu exceptionnel comme Le Phare… la réflexion s’impose. Nous avons des propositions à l’étude, mais il faut réaliser qu’un événement de ce type demande beaucoup de travail et d’implication avec les acteurs locaux ; le travail de terrain est important et ça ne peut pas prendre comme ça, d’un coup, à l’extérieur.

C’est gratifiant de voir que vous êtes sollicités ; c’est une reconnaissance.
Oui, surtout aussi vite, au bout de trois ans, parce que nous étions peu à y croire au début. Nous allons réaliser la plus grosse affluence au Phare cette année encore.

Une chose en particulier à retenir de cette édition ?
Elle s’est déroulée à guichets fermés. C’est la preuve que ce que nous avons créé correspond vraiment à l’attente des gens. Mais s’il y avait une image à retenir, c’est celle de Don Diablo sur scène avec un éléphant en peluche portant une casquette Pharaonic  et symbolisant les éléphants de Chambéry. Sur Instagram, il y a tout de suite eu 40 000 vues dessus. On donne une image dynamique de Chambéry dans le monde entier. Si tu regardais l’agenda de Don Diablo, en février/mars, tu avais Dublin, Milan, Amsterdam, Sao Paulo…et Chambéry.

C’est un succès qui rejaillit sur toute la Savoie et la région.
Quand tu entends à la radio que ça commence à chauffer à Chambéry et en Savoie, que ça se prépare, c’est super .Ça donne une dynamique au territoire. Il faut que les pouvoirs publics prennent conscience de ce qu’un événement de ce type apporte à notre image.
On met en avant la culture locale. Quand les artistes, Bob Sinclar, arrivent ici, ils ne savent pas où ils mettent les pieds. Mais quand ils découvrent la salle et quand tu les vois le lendemain du festival à leur hôtel, ils sont aux anges. Chambéry est une ville « de province » mais on arrive à faire venir des grands artistes et on sait qu’ils reviendront et que d’autres les suivront.

Benoît, on reconnaît chez toi après le festival la même passion et le même enthousiasme que pendant la préparation. Ce n’est pas retombé.
Les gens sont venus, l’ambiance était parfaite, sans problèmes de comportement, d’alcool…les gens viennent par passion eux-aussi. C’est super !