Claire, vous avez des problèmes d’orthographe ? Vous écrivez REZO au lieu de réseau .
Nous écrivons REZO en hommage à Rezonance en Suisse romande. C’est un clin d’œil à notre source.
Et vous écrivez « Fondus ». Les adeptes de la raclette sont acceptés ?
Fondus, c’est-à dire mordus, passionnés… Les entrepreneurs d’aujourd’hui sont les héros de notre époque parce qu’il faut être un peu fondu pour oser entreprendre.
On disait autrefois « patron », ce qui est très connoté, mais peu de gens savent réellement ce qu’est un patron ou un entrepreneur. Effectivement, ils prennent des risques, peuvent se cramer en cours de route.
Ils ont un grand besoin de liberté qui fait qu’ils peuvent perdre ou gagner beaucoup. Personnellement je suis entrepreneure née parce que j’ai un besoin viscéral de liberté. Je suis très malheureuse dès que je me sens dirigée, contrainte ; je l’ai compris très jeune. J’ai toujours eu besoin de m’exprimer pleinement.
J’ai été salariée chez Rezonance mais dans une totale liberté qui me permettait d’être moi-même, force de proposition, respectée dans ma personnalité. Mes deux expériences précédentes de salariée ont été vécues dans une grande souffrance parce que je n’arrive pas à entrer dans un cadre. Quand on me dit « Ça fonctionne comme ça », mon cerveau me dit immédiatement « Oui, mais on pourrait aussi faire comme ça… ». Je n’ai donc pas eu d’autre choix que de créer mon job depuis toute jeune.
La réalité du méchant patron qui s’engraisse sur le dos des salariés a changé, même si l’image qu’on s’en fait doit encore évoluer. Beaucoup d’entrepreneurs souffrent, se sentent seuls, ne sont valorisés par personne…
Vous lancez donc une entreprise psy ? Un soutien psychologique (rires).
J’ai vécu ces situations, je les comprends, elles ne touchent pas que les entrepreneurs. Le REZO des FONDUS s’adresse à tous les entrepreneurs. Nous avons beaucoup de managers, collaborateurs d’entreprises dans le REZO. La vie professionnelle est tellement prégnante qu’on a souvent besoin d’être inspirés par d’autres, d’échanges qui constituent des déclencheurs.
Vous souhaitez créer une entraide qui permette à chacun(e) d’être soi-même.
Je crois aux organismes de formation, j’ai fait des études mais je pense que chacun a une mission à accomplir dans ce monde, que chacun est câblé d’une certaine façon, que cette unicité est notre force. Nous avons à valoriser nos compétences acquises. Stéphane Thébaut en a très bien parlé sur scène à l’Impérial lorsqu’il a évoqué ces métiers manuels dévalorisés pendant longtemps en France. Ce n’est pas le cas en Suisse, ni en Allemagne où de nombreux jeunes passent par un apprentissage, ont un salaire à 16 ans et sont embauchés ensuite par l’entreprise qui les a formés.
Pour le lancement de REZO, nous avons invité des fromagers, des ébénistes sur scène.
Je pense que tout le monde a été frappé par la formule d’Alain Michel « Le fromage c’est d’abord de l’herbe. »
Les gens consomment avec une telle rapidité qu’ils oublient les processus de fabrication et la part d’humain qui ont contribué à l’élaboration des produits.
Notre société a contribué à mettre des gens dans des boîtes, à les couper des réalités et les uns des autres, les enfants ne savent plus ce qu’est un légume ou un fruit, alors qu’autrefois les gens se parlaient, s’entraidaient. Ce qui rend les gens le plus heureux, c’est la qualité des relations entre eux.
Nous écrivons REZO en hommage à Rezonance en Suisse romande. C’est un clin d’œil à notre source.
Et vous écrivez « Fondus ». Les adeptes de la raclette sont acceptés ?
Fondus, c’est-à dire mordus, passionnés… Les entrepreneurs d’aujourd’hui sont les héros de notre époque parce qu’il faut être un peu fondu pour oser entreprendre.
On disait autrefois « patron », ce qui est très connoté, mais peu de gens savent réellement ce qu’est un patron ou un entrepreneur. Effectivement, ils prennent des risques, peuvent se cramer en cours de route.
Ils ont un grand besoin de liberté qui fait qu’ils peuvent perdre ou gagner beaucoup. Personnellement je suis entrepreneure née parce que j’ai un besoin viscéral de liberté. Je suis très malheureuse dès que je me sens dirigée, contrainte ; je l’ai compris très jeune. J’ai toujours eu besoin de m’exprimer pleinement.
J’ai été salariée chez Rezonance mais dans une totale liberté qui me permettait d’être moi-même, force de proposition, respectée dans ma personnalité. Mes deux expériences précédentes de salariée ont été vécues dans une grande souffrance parce que je n’arrive pas à entrer dans un cadre. Quand on me dit « Ça fonctionne comme ça », mon cerveau me dit immédiatement « Oui, mais on pourrait aussi faire comme ça… ». Je n’ai donc pas eu d’autre choix que de créer mon job depuis toute jeune.
La réalité du méchant patron qui s’engraisse sur le dos des salariés a changé, même si l’image qu’on s’en fait doit encore évoluer. Beaucoup d’entrepreneurs souffrent, se sentent seuls, ne sont valorisés par personne…
Vous lancez donc une entreprise psy ? Un soutien psychologique (rires).
J’ai vécu ces situations, je les comprends, elles ne touchent pas que les entrepreneurs. Le REZO des FONDUS s’adresse à tous les entrepreneurs. Nous avons beaucoup de managers, collaborateurs d’entreprises dans le REZO. La vie professionnelle est tellement prégnante qu’on a souvent besoin d’être inspirés par d’autres, d’échanges qui constituent des déclencheurs.
Vous souhaitez créer une entraide qui permette à chacun(e) d’être soi-même.
Je crois aux organismes de formation, j’ai fait des études mais je pense que chacun a une mission à accomplir dans ce monde, que chacun est câblé d’une certaine façon, que cette unicité est notre force. Nous avons à valoriser nos compétences acquises. Stéphane Thébaut en a très bien parlé sur scène à l’Impérial lorsqu’il a évoqué ces métiers manuels dévalorisés pendant longtemps en France. Ce n’est pas le cas en Suisse, ni en Allemagne où de nombreux jeunes passent par un apprentissage, ont un salaire à 16 ans et sont embauchés ensuite par l’entreprise qui les a formés.
Pour le lancement de REZO, nous avons invité des fromagers, des ébénistes sur scène.
Je pense que tout le monde a été frappé par la formule d’Alain Michel « Le fromage c’est d’abord de l’herbe. »
Les gens consomment avec une telle rapidité qu’ils oublient les processus de fabrication et la part d’humain qui ont contribué à l’élaboration des produits.
Notre société a contribué à mettre des gens dans des boîtes, à les couper des réalités et les uns des autres, les enfants ne savent plus ce qu’est un légume ou un fruit, alors qu’autrefois les gens se parlaient, s’entraidaient. Ce qui rend les gens le plus heureux, c’est la qualité des relations entre eux.
Lors du lancement officiel du REZO des FONDUS à l’Impérial, il y avait déjà une très grande énergie. Vous avez longuement travaillé avant de vous lancer à visage découvert ?
J’ai commencé à travailler le REZO en mai. Je suis Annécienne, même si j’ai travaillé dix ans en Suisse.
Pour lancer l’entreprise, nous nous sommes intéressés aux gens. Nous sommes allés les voir pour de vrai. On a pris le temps, on a fait leurs portraits. C’est l’intérêt véritable qu’on porte aux gens qui crée une relation de qualité et un échange. C’est pourquoi ils ont ensuite parlé du REZO.
Vous pensez être arrivée sur un terrain favorable ?
On ne sait pas s’il s’y avait une attente ou si nous l’avons provoquée. Je n’ai pas la réponse.
Sur la scène vous avez invité des gens de profils et de professions très divers : ce sont justement les gens qui étaient mis à l’honneur.
Un réseau doit mettre en avant ses membres et non ceux qui l’ont créé. Le REZO continuera à exister par lui-même alors que ses organisateurs peuvent changer.
La suite ? D’autres événements ?
Quinze sont programmés tout au long d’une année pour que le lien s’installe dans la durée, on line via la plateforme mais aussi dans la rencontre.
Nous avons trois formats spécifiques, à géométrie variable, parce que les professionnels n’ont pas tous les mêmes besoins, de l’entrepreneur qui souhaite emmener toute son équipe à l’auto entrepreneur qui mange habituellement seul dans son coin.
Notre mission consiste à être un laboratoire de contamination positive. Je suis convaincue que la qualité de la relation humaine nous permet de sortir grandis des problèmes que nous rencontrons.
Je me fais l’avocat du diable, ce discours on l’entend souvent mais il peut même servir à manipuler les gens. Pourquoi vous faire confiance ?
Parce que nous comptons nous inscrire dans la durée, comme avec le groupe PVG. Une relation de confiance s’inscrit dans le temps et les gens pourront juger si nous proposons des événements ou bien des expériences.
J’ai commencé à travailler le REZO en mai. Je suis Annécienne, même si j’ai travaillé dix ans en Suisse.
Pour lancer l’entreprise, nous nous sommes intéressés aux gens. Nous sommes allés les voir pour de vrai. On a pris le temps, on a fait leurs portraits. C’est l’intérêt véritable qu’on porte aux gens qui crée une relation de qualité et un échange. C’est pourquoi ils ont ensuite parlé du REZO.
Vous pensez être arrivée sur un terrain favorable ?
On ne sait pas s’il s’y avait une attente ou si nous l’avons provoquée. Je n’ai pas la réponse.
Sur la scène vous avez invité des gens de profils et de professions très divers : ce sont justement les gens qui étaient mis à l’honneur.
Un réseau doit mettre en avant ses membres et non ceux qui l’ont créé. Le REZO continuera à exister par lui-même alors que ses organisateurs peuvent changer.
La suite ? D’autres événements ?
Quinze sont programmés tout au long d’une année pour que le lien s’installe dans la durée, on line via la plateforme mais aussi dans la rencontre.
Nous avons trois formats spécifiques, à géométrie variable, parce que les professionnels n’ont pas tous les mêmes besoins, de l’entrepreneur qui souhaite emmener toute son équipe à l’auto entrepreneur qui mange habituellement seul dans son coin.
Notre mission consiste à être un laboratoire de contamination positive. Je suis convaincue que la qualité de la relation humaine nous permet de sortir grandis des problèmes que nous rencontrons.
Je me fais l’avocat du diable, ce discours on l’entend souvent mais il peut même servir à manipuler les gens. Pourquoi vous faire confiance ?
Parce que nous comptons nous inscrire dans la durée, comme avec le groupe PVG. Une relation de confiance s’inscrit dans le temps et les gens pourront juger si nous proposons des événements ou bien des expériences.
Rezonance fonctionne depuis vingt ans en Suisse mais vous savez que le Savoyard est radicalement différent du Suisse (sourires). Vous pensez que l’on peut transposer par-delà la frontière ?
J’ai complètement adapté. Geneviève Morand et moi n’avons pas le même âge, elle a la soixantaine et passe dans une phase de transmission, d’écriture.
Si Rezonance est la source, je l’ai adaptée à mes talents et à notre territoire. Il y a d’ailleurs plus de similarités que de différences entre les Suisses et nous. On les dit protectionnistes, ils sont simplement pleins de bon sens. Ils aiment leur pays, ils consomment localement ; les Savoyards aiment énormément leur territoire, lacs et montagnes… il ne leur reste qu’un pas à faire pour aller au bout de la démarche et dire « OK, j’aime mon territoire, alors je le préserve, je pense circuits courts. »
Préserver de manière dynamique.
Garder l’attractivité pour les touristes mais le valoriser au quotidien par de bonnes pratiques.
Jouer davantage sur la fierté que sur le repli.
Ce qui animait nos anciens, Savoyards, Bretons, Basques, Corses…
Vous revivifiez cet attachement au territoire, vous lui redonnez du sens. L’une des caractéristiques de la Savoie, c’est le mouvement, de l’Histoire, du baroque, des sports de glisse…
Le mouvement est un mot que nous aimons et que nous utilisons volontiers. C’est une notion qui permet d’échapper au formatage et de s’exprimer par soi-même.
J’ai complètement adapté. Geneviève Morand et moi n’avons pas le même âge, elle a la soixantaine et passe dans une phase de transmission, d’écriture.
Si Rezonance est la source, je l’ai adaptée à mes talents et à notre territoire. Il y a d’ailleurs plus de similarités que de différences entre les Suisses et nous. On les dit protectionnistes, ils sont simplement pleins de bon sens. Ils aiment leur pays, ils consomment localement ; les Savoyards aiment énormément leur territoire, lacs et montagnes… il ne leur reste qu’un pas à faire pour aller au bout de la démarche et dire « OK, j’aime mon territoire, alors je le préserve, je pense circuits courts. »
Préserver de manière dynamique.
Garder l’attractivité pour les touristes mais le valoriser au quotidien par de bonnes pratiques.
Jouer davantage sur la fierté que sur le repli.
Ce qui animait nos anciens, Savoyards, Bretons, Basques, Corses…
Vous revivifiez cet attachement au territoire, vous lui redonnez du sens. L’une des caractéristiques de la Savoie, c’est le mouvement, de l’Histoire, du baroque, des sports de glisse…
Le mouvement est un mot que nous aimons et que nous utilisons volontiers. C’est une notion qui permet d’échapper au formatage et de s’exprimer par soi-même.
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+ d'information sur le REZO des FONDUS : Rezodesfondus.com
Notre article sur la soirée de lancement : moveonmag.com/REZO-DES-FONDUS