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« Des images doubles ?
Oui, des images doubles présentant de prime abord un aspect très séducteur dû aux couleurs, à la transparence, mais il y a toujours un basculement, un côté image piège. On est attiré par la technique mais quand on commence à « mettre le nez dans la matière », il y a parfois quelque chose qui grouille et devient dérangeant. Il y a toujours ce rapport au basculement.
Sur certaines peintures on verrait plutôt quelques chose de très léger, nuageux, onirique.
Il y a toujours des corps en lévitation, mais on ne sait pas très bien s’ils montent ou s’ils chutent. On a toujours la possibilité d’une double perception, merveilleuse, onirique, délicate mais aussi cruelle, qu’on ne ressent pas tous de la même manière et aux mêmes endroits. Les regards d’adultes et d’enfants sont significatifs, là où celui des enfants est amusé, celui des adultes s’inquiète. Chacun se projette à sa manière.
L’idée du double est omniprésente.
Oui, jusque dans la technique, opacité et nudité, pointe sèche et apparence liquide… de très grands formats simplement épinglés sur le support. Cette forme d’accrochage, chère à Patricia, réactive la lecture en une forme de narration.
Exactement. Cette peinture-là, par exemple, est à la fois un réseau de racines et un envol.
Et là (2° salle d’exposition) on est sur du lapin qui danse. Bien sûr on peut y voir une référence aux natures mortes de Chardin, un hommage. Des lapins de deux mètres à échelle humaine qui dansent une sorte de danse macabre. Elle a aussi travaillé sur des crânes d’animaux de la forêt, à l’aquarelle et à l’encre. L’ensemble forme un bestiaire, sanglier, bécasse…toutes sortes d’animaux travaillés à la même échelle – en trichant – ce qui fait qu’on ne sait plus très bien qui est quoi. L’os est travaillé comme de la chair, certains crânes apparaissent comme des écorchés.
Chaque tableau renvoie à l’ensemble. Là encore on est dans une forme de jeu, de correspondances.
Certaines de ces œuvres ont été utilisées pour une publication aux éditions du Chemin de fer qui font toujours cohabiter plasticiens et écrivains, des œuvres à deux voix (à deux voies). On n’est pas dans un rapport de simple illustration mais réellement de cohabitation.
On retrouve le travail sur des têtes d’animaux sous forme de sculptures issues d’une petite boule de terre pouvant tenir dans la main. Et là encore on retrouve l’idée de jeu puisque Patricia Cartereau s’est amusée à glisser au milieu de ses productions quelques vrais fossiles provenant des collections du château. Il arrive que Patricia – qui a du mal à donner un titre à ses œuvres – parte d’une phrase lue quelque part. Ici, « Les oiseaux s’arrachent les plumes » donne ces trois productions. On peut y voir un réseau de ronces ; moi j’y vois un système nerveux…
Ou du fil de fer barbelé.
Alors qu’il s’agit de ronces. »
L’exposition progresse à travers la danse des « pieds racines) pour nous amener devant un dessin mural de 8 mètres de large, peint à même le mur et qui sera recouvert à la fin de l’exposition ; une œuvre éphémère, un cadeau que chacun interprètera à sa manière, avec son réseau de références personnelles. Une œuvre présentant un geste en suspens, une forme de don…
A ne pas rater non plus la vidéo offerte dans une niche de pierre, mouvement et immobilité, permanence et fugacité, enfance et mort…chacun se projettera à sa manière dans cette projection de l’artiste.
Oui, des images doubles présentant de prime abord un aspect très séducteur dû aux couleurs, à la transparence, mais il y a toujours un basculement, un côté image piège. On est attiré par la technique mais quand on commence à « mettre le nez dans la matière », il y a parfois quelque chose qui grouille et devient dérangeant. Il y a toujours ce rapport au basculement.
Sur certaines peintures on verrait plutôt quelques chose de très léger, nuageux, onirique.
Il y a toujours des corps en lévitation, mais on ne sait pas très bien s’ils montent ou s’ils chutent. On a toujours la possibilité d’une double perception, merveilleuse, onirique, délicate mais aussi cruelle, qu’on ne ressent pas tous de la même manière et aux mêmes endroits. Les regards d’adultes et d’enfants sont significatifs, là où celui des enfants est amusé, celui des adultes s’inquiète. Chacun se projette à sa manière.
L’idée du double est omniprésente.
Oui, jusque dans la technique, opacité et nudité, pointe sèche et apparence liquide… de très grands formats simplement épinglés sur le support. Cette forme d’accrochage, chère à Patricia, réactive la lecture en une forme de narration.
Exactement. Cette peinture-là, par exemple, est à la fois un réseau de racines et un envol.
Et là (2° salle d’exposition) on est sur du lapin qui danse. Bien sûr on peut y voir une référence aux natures mortes de Chardin, un hommage. Des lapins de deux mètres à échelle humaine qui dansent une sorte de danse macabre. Elle a aussi travaillé sur des crânes d’animaux de la forêt, à l’aquarelle et à l’encre. L’ensemble forme un bestiaire, sanglier, bécasse…toutes sortes d’animaux travaillés à la même échelle – en trichant – ce qui fait qu’on ne sait plus très bien qui est quoi. L’os est travaillé comme de la chair, certains crânes apparaissent comme des écorchés.
Chaque tableau renvoie à l’ensemble. Là encore on est dans une forme de jeu, de correspondances.
Certaines de ces œuvres ont été utilisées pour une publication aux éditions du Chemin de fer qui font toujours cohabiter plasticiens et écrivains, des œuvres à deux voix (à deux voies). On n’est pas dans un rapport de simple illustration mais réellement de cohabitation.
On retrouve le travail sur des têtes d’animaux sous forme de sculptures issues d’une petite boule de terre pouvant tenir dans la main. Et là encore on retrouve l’idée de jeu puisque Patricia Cartereau s’est amusée à glisser au milieu de ses productions quelques vrais fossiles provenant des collections du château. Il arrive que Patricia – qui a du mal à donner un titre à ses œuvres – parte d’une phrase lue quelque part. Ici, « Les oiseaux s’arrachent les plumes » donne ces trois productions. On peut y voir un réseau de ronces ; moi j’y vois un système nerveux…
Ou du fil de fer barbelé.
Alors qu’il s’agit de ronces. »
L’exposition progresse à travers la danse des « pieds racines) pour nous amener devant un dessin mural de 8 mètres de large, peint à même le mur et qui sera recouvert à la fin de l’exposition ; une œuvre éphémère, un cadeau que chacun interprètera à sa manière, avec son réseau de références personnelles. Une œuvre présentant un geste en suspens, une forme de don…
A ne pas rater non plus la vidéo offerte dans une niche de pierre, mouvement et immobilité, permanence et fugacité, enfance et mort…chacun se projettera à sa manière dans cette projection de l’artiste.