Michel Hazanavicius - La Plus Précieuse des marchandises - Cérémonie d'ouvrture du Festival d'Annecy 2024 © moveonmag
Vous étiez présent au Festival de Cannes et ici pour la cérémonie d'ouverture. Tout le monde parle d'un écho avec l'actualité des élections aujourd'hui qui ont principalement coté les extrêmes droites ce jour. Quelles sont vos impressions sur cette cérémonie et la présentation du film ?
La cérémonie était très bien, principalement parce qu'elle était concise et simple, sans être pompeuse. Je pense que cela reflète bien l'esprit du festival, qui est chaleureux et bienveillant. C'est ce que j'avais ressenti il y a deux ans quand j'ai ouvert le WIP. J'ai retrouvé cette même bienveillance, une communauté de personnes qui aiment vraiment l'animation, pas pour juger, mais parce qu'ils aiment ça. C'est très agréable de présenter son travail dans ce contexte.
Après, je ne peux pas dire qu'il y ait une véritable correspondance avec l'actualité, mais nous vivons une période qui ressemble un peu à celle d'avant-guerre. Le film raconte que, même dans des périodes sombres, on a toujours le choix de bien se comporter. Je suis content de porter ce message.
Le choix, la Shoah...
Oui, c'est tout à fait ça, même si ce n'était pas intentionnel. Ce n'est pas quelque chose que j'ai fait exprès, mais oui, on a toujours le choix.
5 ans de préparations, c'est ça ?
Oui, le travail a été conséquent. Et c'était un vrai rendez-vous pour moi de présenter ce film au Festival d'Animation. Les organisateurs du festival ont beaucoup aimé le film et ont voulu nous donner cette place privilégiée en ouvrant le festival et en participant à la compétition. C'était important pour moi, car c'est mon premier film d'animation. J'étais ravi que des experts en animation apprécient notre travail.
La cérémonie était très bien, principalement parce qu'elle était concise et simple, sans être pompeuse. Je pense que cela reflète bien l'esprit du festival, qui est chaleureux et bienveillant. C'est ce que j'avais ressenti il y a deux ans quand j'ai ouvert le WIP. J'ai retrouvé cette même bienveillance, une communauté de personnes qui aiment vraiment l'animation, pas pour juger, mais parce qu'ils aiment ça. C'est très agréable de présenter son travail dans ce contexte.
Après, je ne peux pas dire qu'il y ait une véritable correspondance avec l'actualité, mais nous vivons une période qui ressemble un peu à celle d'avant-guerre. Le film raconte que, même dans des périodes sombres, on a toujours le choix de bien se comporter. Je suis content de porter ce message.
Le choix, la Shoah...
Oui, c'est tout à fait ça, même si ce n'était pas intentionnel. Ce n'est pas quelque chose que j'ai fait exprès, mais oui, on a toujours le choix.
5 ans de préparations, c'est ça ?
Oui, le travail a été conséquent. Et c'était un vrai rendez-vous pour moi de présenter ce film au Festival d'Animation. Les organisateurs du festival ont beaucoup aimé le film et ont voulu nous donner cette place privilégiée en ouvrant le festival et en participant à la compétition. C'était important pour moi, car c'est mon premier film d'animation. J'étais ravi que des experts en animation apprécient notre travail.
Est-ce une fin pour vous ou le début de quelque chose ?
Ce n'est pas une fin, mais plutôt la fin d'un début. Comme le disent les visiteurs, c'est un beau match. Faire des films est difficile, même les films ratés. Quand on finit un film, qu'on le présente et qu'on a la chance de toucher les gens, ce sont des beaux moments de partage et de communication. C'est important d'avoir des moments comme ça.
La bande-son était très bien réalisée et immersive. Pensez-vous qu'elle crée un parallèle avec le cinéma traditionnel ? La standing ovation à la fin était notable.
Les gens qui ne regardent pas forcément des films d'animation ont été saisis par cette réalisation. Moi, je ne viens pas de l'animation. J'ai toujours dit que je voulais faire un film, et ce film se trouve être d'animation. Mon but est de faire des films pour les gens et de partager un morceau de moi-même.
Ce n'est pas une fin, mais plutôt la fin d'un début. Comme le disent les visiteurs, c'est un beau match. Faire des films est difficile, même les films ratés. Quand on finit un film, qu'on le présente et qu'on a la chance de toucher les gens, ce sont des beaux moments de partage et de communication. C'est important d'avoir des moments comme ça.
La bande-son était très bien réalisée et immersive. Pensez-vous qu'elle crée un parallèle avec le cinéma traditionnel ? La standing ovation à la fin était notable.
Les gens qui ne regardent pas forcément des films d'animation ont été saisis par cette réalisation. Moi, je ne viens pas de l'animation. J'ai toujours dit que je voulais faire un film, et ce film se trouve être d'animation. Mon but est de faire des films pour les gens et de partager un morceau de moi-même.
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En étant au Festival de Cannes, ressentez-vous une différence avec être ici ?
Le climat est différent, oui. Ici, on ressent plus le sentiment d'une communauté. Cannes est une autre communauté. Il n'y a pas de rivalité entre les deux. Cannes est extraordinaire, tout comme ici, mais c'est plus restreint et centré sur l'animation. Les gens ici vivent pour l'animation et cela crée une communauté soudée.
Est-ce que la reconnaissance de l'animation ici est différente ?
Il n'y a pas de préférence entre Cannes et Annecy. Cannes est un endroit extraordinaire, tout comme Annecy. Les gens de l'animation sont un peu à part dans le monde du cinéma, mais c'est une réalité. Les créateurs d'animation ne se mélangent pas toujours avec ceux d'autres genres cinématographiques. Ce sont deux lieux très différents, sans que l'un soit meilleur que l'autre.
Est-ce que vous avez personnellement voulu porter cette histoire ? Y a-t-il quelque chose de personnel dans cette histoire ?
Oui, c'est mon histoire familiale, car ma famille est liée à cet événement. C'est ce qui m'a motivé à faire ce film. Il y a aussi d'autres raisons qui rendent ce film très intéressant.
Notre article sur la cérémonie d'ouverture du festival : Standing Ovation à la Cérémonie d'Ouverture du Festival d'Animation d'Annecy 2024
Le climat est différent, oui. Ici, on ressent plus le sentiment d'une communauté. Cannes est une autre communauté. Il n'y a pas de rivalité entre les deux. Cannes est extraordinaire, tout comme ici, mais c'est plus restreint et centré sur l'animation. Les gens ici vivent pour l'animation et cela crée une communauté soudée.
Est-ce que la reconnaissance de l'animation ici est différente ?
Il n'y a pas de préférence entre Cannes et Annecy. Cannes est un endroit extraordinaire, tout comme Annecy. Les gens de l'animation sont un peu à part dans le monde du cinéma, mais c'est une réalité. Les créateurs d'animation ne se mélangent pas toujours avec ceux d'autres genres cinématographiques. Ce sont deux lieux très différents, sans que l'un soit meilleur que l'autre.
Est-ce que vous avez personnellement voulu porter cette histoire ? Y a-t-il quelque chose de personnel dans cette histoire ?
Oui, c'est mon histoire familiale, car ma famille est liée à cet événement. C'est ce qui m'a motivé à faire ce film. Il y a aussi d'autres raisons qui rendent ce film très intéressant.
Notre article sur la cérémonie d'ouverture du festival : Standing Ovation à la Cérémonie d'Ouverture du Festival d'Animation d'Annecy 2024