Le travail des commissaires d’exposition rejoint parfois celui de leurs collègues de police par la démarche de recherche, de recoupement, d’attribution.
Celui des commissaires de l’exposition Paul Cabaud – Sophie Marin, Michèle Martin et Julien Coppier – s’accompagne aussi d’un discours passionné parce que l’artiste est particulièrement attachant et attaché aux gens, à la ville d’Annecy, aux paysages.
En exposant les œuvres de Paul Cabaud, c’est l’artiste lui-même qu’on expose, sa recherche permanente, son travail, son évolution afin de se réaliser le mieux possible dans les productions qu’il réalise.
À le voir traiter ainsi des thèmes récurrents comme le paysage, on pourrait craindre l’uniformité, mais d’un dialogue permanent avec les êtres et la nature naissent des nuances, des approches qui nous font partager l’évolution de Paul Cabaud que nous retrouvons tout au long dans sa recherche de lumière et dans son humanité.
Celui des commissaires de l’exposition Paul Cabaud – Sophie Marin, Michèle Martin et Julien Coppier – s’accompagne aussi d’un discours passionné parce que l’artiste est particulièrement attachant et attaché aux gens, à la ville d’Annecy, aux paysages.
En exposant les œuvres de Paul Cabaud, c’est l’artiste lui-même qu’on expose, sa recherche permanente, son travail, son évolution afin de se réaliser le mieux possible dans les productions qu’il réalise.
À le voir traiter ainsi des thèmes récurrents comme le paysage, on pourrait craindre l’uniformité, mais d’un dialogue permanent avec les êtres et la nature naissent des nuances, des approches qui nous font partager l’évolution de Paul Cabaud que nous retrouvons tout au long dans sa recherche de lumière et dans son humanité.
Il est un ambassadeur convaincant d’Annecy, des paysages, des montagnes et de son époque parce que son art dépasse son sujet et son temps.
À partir des éléments de paysages fixés grâce à la photographie ou à des pochades, l’artiste travaille, retravaille ses compositions jusqu’à créer chaque fois une harmonie, une musique, une vibration très personnelles qui explosent tout particulièrement dans ses œuvres panoramiques.
Il est aussi émouvant de retrouver ici ou là des lavandières, un vigneron, des chasseurs qui émergent comme des témoins intemporels de la vie.
Dans « Esquisses » Jean-François Billeter écrit « Nous parlons de beauté quand une œuvre suscite en nous, dans l’activité du corps, un phénomène d’intégration inhabituel et qui nous comble. Elle produit cet effet parce qu’elle est la recherche du travail d’intégration accompli par l’artiste… devant la beauté, nous nous arrêtons... La beauté n’est pas seulement dans les œuvres. Un paysage nous comble quand nous percevons soudain en lui une cohérence particulière. »
Pour Jean-François Billeter, l’intégration est ce processus d’apprentissage qui unit corps et pensée et dont surgit le geste. Elle nécessite un arrêt. À l’effort nécessaire succède la facilité de laquelle naît un sentiment de liberté.
C’est vraisemblablement de toute cette démarche que se dégage l’impression de sérénité produite par l’œuvre de Paul Cabaud.
À partir des éléments de paysages fixés grâce à la photographie ou à des pochades, l’artiste travaille, retravaille ses compositions jusqu’à créer chaque fois une harmonie, une musique, une vibration très personnelles qui explosent tout particulièrement dans ses œuvres panoramiques.
Il est aussi émouvant de retrouver ici ou là des lavandières, un vigneron, des chasseurs qui émergent comme des témoins intemporels de la vie.
Dans « Esquisses » Jean-François Billeter écrit « Nous parlons de beauté quand une œuvre suscite en nous, dans l’activité du corps, un phénomène d’intégration inhabituel et qui nous comble. Elle produit cet effet parce qu’elle est la recherche du travail d’intégration accompli par l’artiste… devant la beauté, nous nous arrêtons... La beauté n’est pas seulement dans les œuvres. Un paysage nous comble quand nous percevons soudain en lui une cohérence particulière. »
Pour Jean-François Billeter, l’intégration est ce processus d’apprentissage qui unit corps et pensée et dont surgit le geste. Elle nécessite un arrêt. À l’effort nécessaire succède la facilité de laquelle naît un sentiment de liberté.
C’est vraisemblablement de toute cette démarche que se dégage l’impression de sérénité produite par l’œuvre de Paul Cabaud.
« Ceci n’est pas une pipe » nous prévenait Magritte.Pas un paysage mais une vision, une recomposition plus vraie que vraie ; un peu à la manière du jeu théâtral d’un Michel Bouquet qui paraît d’abord en décalage avec la réalité pour emporter ensuite le spectateur.
« Ceci n’est pas un paysage » pourrait nous chuchoter Paul Cabaud.
Au fil de la visite, on s’amuse à remarquer que les retouches sur photos réalisées par Paul Cabaud annoncent de très loin Photoshop et que ses séries de paysages anticipent très sagement Andy Warhol.
La scénographie met parfaitement en valeur l’univers de l’artiste, sa personnalité et nous invite à l’accompagner dans son œuvre et dans sa vie.
Une mention particulière pour cette petite salle qui offre des représentations d’arbres dont la sensibilité et la vigueur émeuvent tout particulièrement. C’est à croire qu’il y aurait une forme d’animisme dans le regard que Paul Cabaud porte sur la nature et que pour lui tous les sujets sont aussi vivants que ceux qu’il portraitise.
Décidément, le Musée-Château d’Annecy n’est pas que cette imposante silhouette qui domine la ville mais un lieu très vivant dans lequel voisinent le cinéma d’animation, l’art contemporain, l’Histoire, les artistes locaux et ceux de provenances lointaines… et prochainement… Les Shadoks !
À suivre...
Plus d'informations : musees.agglo-annecy.fr
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