Quelques mètres carrés de scène représentent un concentré de vie qui permet d’isoler du quotidien certains enjeux afin de leur donner une intensité. Paradoxalement cet effet de loupe les relie à la vie en général à laquelle elle donne davantage sens.
Tout y est joué, donc apparemment faux et donc encore plus vrai que nature. La façon d’y habiter l’espace est essentielle. Chaque acteur doit y être juste, dans le tempo avec soi et avec les autres.
Cette vérité, le public la ressent, elle balaie tous les poids, tous les handicaps habituels, elle permet à chacun de trouver sa place, de s’exprimer et de s’épanouir grâce à l’expression pertinente de soi qui permet de travailler à une représentation commune, partagée.
Nombre d’acteurs et de metteurs en scène, d’artistes, disent qu’il faut plonger en soi pour toucher à l’universel. Le jeu théâtral permet cette révélation, cet accord entre soi et les autres.
Combien de grands acteurs ont vécu la scène comme une révélation après des études chaotiques et douloureuses ! Dans le jeu, il est possible de rencontrer l’espace où exprimer, enfin libéré, ce que l’on est profondément.
« Car, pour trancher enfin d’un seul coup, l’homme ne joue que là où dans la pleine acception de ce mot, il est homme, et il n’est tout à fait homme que là où il joue. » Friedrich Schiller cité par Alain Caillé dans Extensions du domaine du don.
Tout y est joué, donc apparemment faux et donc encore plus vrai que nature. La façon d’y habiter l’espace est essentielle. Chaque acteur doit y être juste, dans le tempo avec soi et avec les autres.
Cette vérité, le public la ressent, elle balaie tous les poids, tous les handicaps habituels, elle permet à chacun de trouver sa place, de s’exprimer et de s’épanouir grâce à l’expression pertinente de soi qui permet de travailler à une représentation commune, partagée.
Nombre d’acteurs et de metteurs en scène, d’artistes, disent qu’il faut plonger en soi pour toucher à l’universel. Le jeu théâtral permet cette révélation, cet accord entre soi et les autres.
Combien de grands acteurs ont vécu la scène comme une révélation après des études chaotiques et douloureuses ! Dans le jeu, il est possible de rencontrer l’espace où exprimer, enfin libéré, ce que l’on est profondément.
« Car, pour trancher enfin d’un seul coup, l’homme ne joue que là où dans la pleine acception de ce mot, il est homme, et il n’est tout à fait homme que là où il joue. » Friedrich Schiller cité par Alain Caillé dans Extensions du domaine du don.
Articles similaires...
-
Comment se former pour devenir DJ et mixer en soirée ?
-
Le Retour de "Friends Experience" à Paris : Une Plongée dans l'Univers de la Série Culte
-
L’AirOtic Soirée à Paris : un spectacle renversant !
-
Bubble Planet à Bruxelles : Une aventure immersive hors du commun
-
La Forêt Interdite d'Harry Potter s’invite à Toulouse
Dans ce même livre, Alain Caillé souligne le fait qu’un sportif, un artiste s’adonne à une activité. Il s’y donne pleinement et c’est ce qui permet à l’acteur de partager avec les autres acteurs, avec le public, la passion qui l’anime et qu’il incarne.
S’adonner. Jouer avec l’espace, avec les contraintes du texte, avec le jeu des autres pour exprimer ce qu’il y a en soi de plus profond ! Jouer alors que le poids des pensées toutes faites nous enjoint de plus en plus de « regarder la réalité en face ». Comme si nous n’en faisions pas partie !
La scène est ce lieu où tout se rejoint, tout se conjugue en un moment partagé créé par la rencontre d’un auteur, d’un texte, d’une mise en scène, du jeu d’acteurs vivants, d’un échange avec le public en direct, en « live », sans replay ni ajouts techniques qui ne fassent pas corps et sens avec l’ensemble.
Au théâtre, on n’est pas « face à la réalité » mais « au cœur de la réalité. »
Le répertoire plonge dans tous les sentiments, dans toutes les émotions qui nous animent toutes et tous, dans ce fond commun que chacun partage de manière intime et particulière. Unique.
Dans cette période bouleversée de pandémie, les écrans ont montré leurs pouvoirs, leur utilité mais aussi leurs limites. Y manquent la profondeur de la relation humaine, la proximité que le théâtre, plus que le cinéma encore permet de tisser entre nous.
Au théâtre le langage est performatif : ce qui est dit devient en même temps réalité.
Les mots se transforment en actes.
Une envie de découvrir le théâtre dans un cours et vous êtes sur Paris ? En savoir plus sur les cours Candela
S’adonner. Jouer avec l’espace, avec les contraintes du texte, avec le jeu des autres pour exprimer ce qu’il y a en soi de plus profond ! Jouer alors que le poids des pensées toutes faites nous enjoint de plus en plus de « regarder la réalité en face ». Comme si nous n’en faisions pas partie !
La scène est ce lieu où tout se rejoint, tout se conjugue en un moment partagé créé par la rencontre d’un auteur, d’un texte, d’une mise en scène, du jeu d’acteurs vivants, d’un échange avec le public en direct, en « live », sans replay ni ajouts techniques qui ne fassent pas corps et sens avec l’ensemble.
Au théâtre, on n’est pas « face à la réalité » mais « au cœur de la réalité. »
Le répertoire plonge dans tous les sentiments, dans toutes les émotions qui nous animent toutes et tous, dans ce fond commun que chacun partage de manière intime et particulière. Unique.
Dans cette période bouleversée de pandémie, les écrans ont montré leurs pouvoirs, leur utilité mais aussi leurs limites. Y manquent la profondeur de la relation humaine, la proximité que le théâtre, plus que le cinéma encore permet de tisser entre nous.
Au théâtre le langage est performatif : ce qui est dit devient en même temps réalité.
Les mots se transforment en actes.
Une envie de découvrir le théâtre dans un cours et vous êtes sur Paris ? En savoir plus sur les cours Candela