Un film qui vous transporte. Un voyage intérieur, initiatique, spirituel dans lequel priment les relations et l’amour qui transfigurent Gilou, le héros incarné par Bouli Lanners épaulé par un Dupontel/ Cochise à la tronche convaincante de baroudeur. Une lutte au milieu de nulle part entre les gentils, purs, les méchants et les deux héros inclassables au début mais qui trouveront le bon chemin.
Western en Beauce et en Belgique, road movie, réflexion philosophique et spirituelle, le film crée une atmosphère, un ton, un tempo bien à lui, caractéristiques des œuvres véritables. La narration y serait presque secondaire. L’ensemble inséparable de la musique, de l’image en Scope, de l’immensité des paysages, des décors hors du temps traduit à la perfection le regard profondément humain que Bouli Lanners porte sur un monde en perdition, dont la disparition prochaine ne doit pas crisper et renforcer les travers humains et le désespoir , mais ouvrir, au contraire, vers une forme de salut reposant sur les véritables valeurs.
Parti de presque rien , de l’image aperçue lors d’un voyage de la voie suspendue construite dans les années 60 pour l’aérotrain, voie qui ne mène nulle part, le film en grande partie autobiographique, mène au salut, à l’espoir.
Les acteurs y sont vrais, justes, l’image parfaite , transformant les plaines de la Beauce en un truc que le Grand Canyon, à côté, c’est peanuts et donnant un relief tout particulier aux tronches de Bouli Lanners, de Dupontel, de Michael Lonsdale et de Max Von Sydow.
A déguster.
Voir : notre interview de Bouli Lanners
Western en Beauce et en Belgique, road movie, réflexion philosophique et spirituelle, le film crée une atmosphère, un ton, un tempo bien à lui, caractéristiques des œuvres véritables. La narration y serait presque secondaire. L’ensemble inséparable de la musique, de l’image en Scope, de l’immensité des paysages, des décors hors du temps traduit à la perfection le regard profondément humain que Bouli Lanners porte sur un monde en perdition, dont la disparition prochaine ne doit pas crisper et renforcer les travers humains et le désespoir , mais ouvrir, au contraire, vers une forme de salut reposant sur les véritables valeurs.
Parti de presque rien , de l’image aperçue lors d’un voyage de la voie suspendue construite dans les années 60 pour l’aérotrain, voie qui ne mène nulle part, le film en grande partie autobiographique, mène au salut, à l’espoir.
Les acteurs y sont vrais, justes, l’image parfaite , transformant les plaines de la Beauce en un truc que le Grand Canyon, à côté, c’est peanuts et donnant un relief tout particulier aux tronches de Bouli Lanners, de Dupontel, de Michael Lonsdale et de Max Von Sydow.
A déguster.
Voir : notre interview de Bouli Lanners
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