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« Allo Papa Tango Charlie » chantait Mort Schuman.
Pourrait-on s’amuser à contrepéter en proposant « Allo Papa Tanguy Charlot » ?
Pas tant que ça parce que Tanguy n’est pas un charlot.
Amusant de voir Tanguy acte II en période d’actes XIV,XV,XVI de Gilets Jaunes et de constater à quel point film et réalité sont révélateurs l’un de l’autre.
Qui est Tanguy ? Un inadapté ? Un manipulateur ? Un intello coupé de la réalité ? Un surdoué décalé ? Un emmerdeur ?...
Un révélateur.
Alors que le couple Azéma/Dussollier jouit d’une retraite tellement méritée, entre problèmes de prostate, golf, coach sportif à domicile pour cause d’arthrose, médisances entre amis, séries TV…le train train bourgeois dans lequel n’est tolérée comme intrusion étrangère que Kader, l’Arabe chargé du ménage et de l’entretien, surgit Tanguy qui fait exploser ce confort rassurant bien que monotone. Tanguy qui revient seize ans plus tard accompagné de cet insupportable exotisme chinois, non mais !
Est-ce lui qui est inadapté à la société ou l’inverse ?
Toujours est-il que son décalage entre le principe de plaisir et le principe de réalité questionne la place de chacun dans sa relation à la famille, à la société, au travail, à l’argent, à la culture, aux petitesses de la vie. Mais quand se rejoignent réalité et plaisir, les manifestations orgasmiques qui jaillissent de la chambre d’amis remettent sérieusement en question le « câlin » parental.
Un film jouissif qui permet de redécouvrir le poids de Confucius et de Lao Tseu (« Qui ne pète ni ne rote est voué à l’explosion ») et le choc de Sabine Azéma dans son imitation de l’autruche prise de renvois gastriques ainsi que celui d’André Dussollier capable de garder une tête de polytechnicien quand sa prostate lui joue des tours.
Comme le confie Eric Chatiliez, pour Eric Berger, Tanguy est « un film d’horreur ».
Pourrait-on s’amuser à contrepéter en proposant « Allo Papa Tanguy Charlot » ?
Pas tant que ça parce que Tanguy n’est pas un charlot.
Amusant de voir Tanguy acte II en période d’actes XIV,XV,XVI de Gilets Jaunes et de constater à quel point film et réalité sont révélateurs l’un de l’autre.
Qui est Tanguy ? Un inadapté ? Un manipulateur ? Un intello coupé de la réalité ? Un surdoué décalé ? Un emmerdeur ?...
Un révélateur.
Alors que le couple Azéma/Dussollier jouit d’une retraite tellement méritée, entre problèmes de prostate, golf, coach sportif à domicile pour cause d’arthrose, médisances entre amis, séries TV…le train train bourgeois dans lequel n’est tolérée comme intrusion étrangère que Kader, l’Arabe chargé du ménage et de l’entretien, surgit Tanguy qui fait exploser ce confort rassurant bien que monotone. Tanguy qui revient seize ans plus tard accompagné de cet insupportable exotisme chinois, non mais !
Est-ce lui qui est inadapté à la société ou l’inverse ?
Toujours est-il que son décalage entre le principe de plaisir et le principe de réalité questionne la place de chacun dans sa relation à la famille, à la société, au travail, à l’argent, à la culture, aux petitesses de la vie. Mais quand se rejoignent réalité et plaisir, les manifestations orgasmiques qui jaillissent de la chambre d’amis remettent sérieusement en question le « câlin » parental.
Un film jouissif qui permet de redécouvrir le poids de Confucius et de Lao Tseu (« Qui ne pète ni ne rote est voué à l’explosion ») et le choc de Sabine Azéma dans son imitation de l’autruche prise de renvois gastriques ainsi que celui d’André Dussollier capable de garder une tête de polytechnicien quand sa prostate lui joue des tours.
Comme le confie Eric Chatiliez, pour Eric Berger, Tanguy est « un film d’horreur ».