Articles similaires...
-
Le Monde : L'exposition selon Andy Warhol à découvrir à Lyon
-
"Parlez-moi d'amour" : l'Expo Jacqueline Bouvier Kennedy à 1h de Marseille
-
Exposition Marilyn Monroe : Le Secret de l'Amérique à Toulouse
-
Chefs-d'œuvre de la collection Torlonia au Musée du Louvre
-
L'Expérience Immersive Van Gogh à Marseille : Un Voyage au Cœur du Peintre
Nous avons rencontré Xavier Chevalier à la Fondation Salomon pour l’Art Contemporain où il est un régisseur disponible à l’art et au public.
.
_ « S’il vous plaît…pilote-moi une aquarelle…J’ai bien regardé et j’ai vu à la fois l’adulte que j’étais devenu, l’enfant et le fils que je suis encore…. » Il y a du Petit Prince chez Xavier Chevalier qui serait à la fois le pilote, l’enfant et l’auteur. Ce Petit Prince profond, curieux, exigeant et non ce personnage exploité et lessivé ici ou là par l’école ou l’industrie de l’image .
Il a été adoubé dans le monde de l’art contemporain et dans la vie où il trace sa route au volant d’une voiture de rallye. Au fil des étapes, il se joue des cimaises, élargit l’horizon de l’art, enrichit notre vision du réel en pilotant les aquarelles réalisées par son père, Jean-François Chevalier. Transmission, passage de témoin, aventure commune, convergence, autant de mots ou de formules qui réunissent naturellement deux générations pour n’en faire qu’une seule se nourrissant d’art et nourrissant l’art en retour.
Passer.
Vite.
En prenant des risques pour se sentir vivre, tester sa maîtrise de la mécanique automobile et humaine, du pilotage, de soi.
La trajectoire de Xavier Chevalier est la ligne mouvante en perpétuel devenir qui unit l’extérieur et l’intérieur, l’individu et l’équipe, la projection de soi dans la fidélité, dans la mémoire, dans la filiation et dans l’avenir.
Drôle de manière d’envisager et de vivre l’art ! Ce musicien punk est aussi un romantique passionné qui fait de sa vie un art vrombissant , de son volant un pinceau et de la vie une toile géante. Il parle de sa formation, de son entrée dans l’art , des rencontres qui l’enrichissent avec une passion simple et vraie.
« On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux. » C’est pourquoi la pratique du rallye automobile permet de s’en remettre presque aveuglément à son copilote : voir autrement.
Nous avions découvert Xavier Chevalier à l’Arteppes d’Annecy. L’étape actuelle de son rallye personnel le mène à l’Espace Vallès de Saint-Martin d’Hères. Se profile déjà l’étape suivante. Il y sera question de camouflage, de trompe l’œil, d’apparaître et de disparaître, de la relativité de notre relation au monde et de la perception que nous en avons.
Xavier teste les limites de l’art pour se trouver. Au volant de son fier destrier, il peint sa vie pour l’exposer et transformer le chemin parcouru et à venir en œuvre d’art. Il conserve les éléments de son aventure – gants, combinaison de pilote, auto collants, musique du moteur, enregistrements video- qui deviennent autant de composants esthétiques charnières entre la performance artistique et les expositions qui en découlent.
S’exposer pour vivre. Vivre en s’exposant. S’exposer pour se révéler aux autres et avec les autres dans un nomadisme permanent qui découle d’une fidélité, d’un ancrage aux aquarelles de Jean-François.
L’Odyssée nous montre que le chemin- et non le but visé - est l’aventure, l’initiation.
« Prendre son pied la route » comme disent les voyageurs d’Afrique.
.
_ « S’il vous plaît…pilote-moi une aquarelle…J’ai bien regardé et j’ai vu à la fois l’adulte que j’étais devenu, l’enfant et le fils que je suis encore…. » Il y a du Petit Prince chez Xavier Chevalier qui serait à la fois le pilote, l’enfant et l’auteur. Ce Petit Prince profond, curieux, exigeant et non ce personnage exploité et lessivé ici ou là par l’école ou l’industrie de l’image .
Il a été adoubé dans le monde de l’art contemporain et dans la vie où il trace sa route au volant d’une voiture de rallye. Au fil des étapes, il se joue des cimaises, élargit l’horizon de l’art, enrichit notre vision du réel en pilotant les aquarelles réalisées par son père, Jean-François Chevalier. Transmission, passage de témoin, aventure commune, convergence, autant de mots ou de formules qui réunissent naturellement deux générations pour n’en faire qu’une seule se nourrissant d’art et nourrissant l’art en retour.
Passer.
Vite.
En prenant des risques pour se sentir vivre, tester sa maîtrise de la mécanique automobile et humaine, du pilotage, de soi.
La trajectoire de Xavier Chevalier est la ligne mouvante en perpétuel devenir qui unit l’extérieur et l’intérieur, l’individu et l’équipe, la projection de soi dans la fidélité, dans la mémoire, dans la filiation et dans l’avenir.
Drôle de manière d’envisager et de vivre l’art ! Ce musicien punk est aussi un romantique passionné qui fait de sa vie un art vrombissant , de son volant un pinceau et de la vie une toile géante. Il parle de sa formation, de son entrée dans l’art , des rencontres qui l’enrichissent avec une passion simple et vraie.
« On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux. » C’est pourquoi la pratique du rallye automobile permet de s’en remettre presque aveuglément à son copilote : voir autrement.
Nous avions découvert Xavier Chevalier à l’Arteppes d’Annecy. L’étape actuelle de son rallye personnel le mène à l’Espace Vallès de Saint-Martin d’Hères. Se profile déjà l’étape suivante. Il y sera question de camouflage, de trompe l’œil, d’apparaître et de disparaître, de la relativité de notre relation au monde et de la perception que nous en avons.
Xavier teste les limites de l’art pour se trouver. Au volant de son fier destrier, il peint sa vie pour l’exposer et transformer le chemin parcouru et à venir en œuvre d’art. Il conserve les éléments de son aventure – gants, combinaison de pilote, auto collants, musique du moteur, enregistrements video- qui deviennent autant de composants esthétiques charnières entre la performance artistique et les expositions qui en découlent.
S’exposer pour vivre. Vivre en s’exposant. S’exposer pour se révéler aux autres et avec les autres dans un nomadisme permanent qui découle d’une fidélité, d’un ancrage aux aquarelles de Jean-François.
L’Odyssée nous montre que le chemin- et non le but visé - est l’aventure, l’initiation.
« Prendre son pied la route » comme disent les voyageurs d’Afrique.