Bien à l’abri des événements qui menacent le monde extérieur, un groupe de six individus confinés discute avec une bienveillance suspecte, soumise à tous les compromis.
Bien à l’abri des événements qui menacent le monde extérieur, un groupe de six individus confinés discute avec une bienveillance suspecte, soumise à tous les compromis.
Comme une expérience in vivo, ABRI ou les casanier·es de l’apocalypse prétexte une fin du monde pour placer six individus dans une grande boîte éclairée par un carré blanc immaculé contenant une petite maison en bois. On ne sait trop ce qui les réunit ici mais on suit leurs efforts pour définir ce qu’ils ont en commun, ménagés avec force compromis et circonvolutions. Peu à peu, peut-être sous l’effet de cette pensée collective, le décor se change et se charge sous nos yeux.
En portant une attention soutenue aux lieux communs, le Comité des fêtes et Silvio Palomo examinent la façon dont les idées émergent et rendent compte des dynamiques et paradoxes du "vivre ensemble". Aux frontières du théâtre et de l’installation plastique, ABRI est à la fois une expérience de saturation du langage et une dissection des comportements humains, drôle et étrange.