Pièce chorégraphique pour cinq interprètes-acrobates, Gravitropie (une somme de désordres possibles) met la résistance et la solidarité au défi de la rotation du sol. L’injonction au mouvement contrai
Pièce chorégraphique pour cinq interprètes-acrobates, Gravitropie (une somme de désordres possibles) met la résistance et la solidarité au défi de la rotation du sol. L’injonction au mouvement contrai
Dans une pénombre qui se dissipe peu à peu, cinq corps se déplacent d’abord ensemble et au plus près du sol. Bientôt, le plateau se met à tourner comme un large disque vinyle et les oblige à toutes les agilités. Par un jeu d’éclairage simple mais ingénieux, la scène apparaît tantôt comme un espace infini à arpenter sans relâche, tantôt comme une spirale où les obstacles reviennent sitôt franchis.
En imposant un mouvement collectif, Gravitropie (Une somme de désordres possibles) joue sur la nécessaire solidarité du groupe pour tenir en un point précis, tenir une verticale, tenir sans succomber à l’adversité, à l’usure, à la déformation du temps et des choses. Après Des Gens qui dansent (Petite histoire des quantités négligeables) présenté au CENTQUATRE-PARIS en 2019, le trio Naïf Production poursuit son travail autour des motifs du déséquilibre, de la résistance et de l’effort.