Le chorégraphe Radhouane El Meddeb embrasse l’histoire des chansons et musiques méditerranéennes sur la scène d’un cabaret drôle et émouvant.
Le chorégraphe Radhouane El Meddeb embrasse l’histoire des chansons et musiques méditerranéennes sur la scène d’un cabaret drôle et émouvant.
Ces chants et récits de migrations dessinent un spectacle qui célèbre l’exil et la nostalgie du pays.
Un piano, une contrebasse, une chanteuse et trois danseurs donnent à voir les frasques, joies et tristesses de celles et ceux que l’on dit exilés. Le Cabaret de la Rose blanche entremêle le récit d'événements réels ou fictifs aux merveilles du répertoire de la chanson arabe méditerranéenne à travers les voix des divas Fayrouz, Saliha ou Dalida. Mélodies évocatrices et rythmes enivrants voguent des rivages de la tradition aux paysages accueillants d’une modernité joyeuse pour évoquer le déracinement et le voyage. Au cœur de ce cabaret festif, les artistes s’emparent du chant, de la poésie, du théâtre et de la danse pour se raconter avec sincérité et émotion.
Avec ce projet, Radhouane El Meddeb aborde une nouvelle étape de son parcours chorégraphique, porté par l’envie de mettre en scène l’espoir et la joie. Le Cabaret de la Rose blanche poursuit également un engagement de longue date, qui vise à partager, transmettre et créer avec des artistes étrangers, souvent éloignés des outils, institutions et circuits européens. Le nom de la pièce s’inspire à la fois de La Rose blanche (1933), film égyptien majeur dans l'histoire du cinéma musical, et d’un mouvement allemand de résistance au nazisme en 1942. La double promesse d’une joie et d’un engagement.