Un cocktail irrésistible de rythmes afro-cubains à la sauce contemporaine, avec le petit chouchou des scènes parisiennes Jorge Vistel et son quartet de musiciens aussi créatifs et brillants que lui.
Un cocktail irrésistible de rythmes afro-cubains à la sauce contemporaine, avec le petit chouchou des scènes parisiennes Jorge Vistel et son quartet de musiciens aussi créatifs et brillants que lui.
Artisan de mélanges passionnants entre traditions rythmiques afro-cubaines et jazz le plus créatif, le trompettiste Jorge Vistel,récemment débarqué à Paris fait sensation depuis qu’il promène sa trompette dans les clubs de la capitale. Avec son son distinctif, celui qui a collaboré avec les immenses Benny Golson, David Murray, Lewis Nash ou le regretté Roy Hargrove fusionne avec brio le jazz contemporain avec l’essence afro-cubaine. L’énergie qui s’en dégage est irrésistible et reflète la richesse rythmique et mélodique de ses racines. Sorcier des claves, Jorge Vistel appartient à une génération de musiciens cubains pour qui, loin de toute nostalgie, les traditions de leur île natale constituent un vivier rythmique des plus sophistiqués, qu’ils tentent d’assimiler aux concepts du jazz les plus contemporains. On n’est ainsi pas surpris d’apprendre qu’il a étudié auprès de Steve Coleman et que Greg Osby, dix ans en arrière, a publié l’un de ses albums sur son propre label.
Pour l’accompagner dans ses pérégrinations, il s’entoure de trois des musiciens dont le talent est aussi brillant que résolument avant-gardiste. Jozef Dumoulin au piano, souvent cité pour son travail pionnier avec le Fender Rhodes (clavier mythique des années 70) et premier à présenter un programme solo avec cet instrument, figé sur l’album « A Fender Rhodes Solo », devenu culte depuis sa sortie il y a 10 ans. A la basse, Jean-Philippe Morel un des improvisateurs les plus inventif et fougueux de la scène française, qui ne compte plus ses collaborations avec des pointures nationales et internationales. Originaire de Cannes, c’est aux Etats-Unis que le batteur Stephane Adsuar décide de se former auprès notamment de Terri Lyne Carrington et Ralph Peterson, avant de venir s’installer à Paris où la modernité de son jeu et la précision de ses frappes n’ont pas manqué de faire parler de lui dans le milieu des musiciens.