Le kuchipudi tient sa renommée à la fluidité des mouvements des danseurs. Il est accompagné d'une musique du type carnatique très rythmée.

Enracinée dans la riche tradition de la narration, Sritanaya présentera des extraits du Bhamakalapam, l'histoire de Satyabhama, mettant en lumière le répertoire chanté du kuchipudi, danse de l'Andhra Pradesh, et peu représentée en France.

La soirée se termine sur le Tarangam (vagues), chorégraphie dont les balancements rythmés traduisent les mouvements des vagues.

Comme la plupart des danses classiques indiennes, le Kuchipudi se jouait dans les temples et en groupe. Autrefois, cette danse était réservée aux brahmanes qui tenaient aussi les rôles féminins. Aujourd'hui, le kuchipudi peut être dansé par les femmes et même en solo. Son apprentissage dure environ sept ans.

De manière générale, le kuchipudi commence toujours par des prières et des offrandes traditionnelles. Les danseuses, caractérisées par leur maquillage et leur costume, se présentent par le Daru. C'est une scène dansée qui met en valeur l'habileté des danseurs.