Avec Save the last dance for me, Alessandro Sciarroni sauve de l’oubli la polka chinata, vertigineuse danse née à Bologne au début du 20e siècle et menacée d’extinction.
Avec Save the last dance for me, Alessandro Sciarroni sauve de l’oubli la polka chinata, vertigineuse danse née à Bologne au début du 20e siècle et menacée d’extinction.
Quand Alessandro Sciarroni découvre la polka chinata en 2018, la mémoire de cette danse populaire italienne ne survit que grâce à l’enseignement de Giancarlo Stagni. Ce maître de danse originaire de Bologne l’a apprise en s’appuyant sur des films tournés dans les années 60 et enseignée à quatre personnes. C’est lui qui en transmet les gestes aux danseurs Gianmaria Borzillo et Giovanfrancesco Giannini, interprètes de Save the last dance for me. La pièce est en cela fidèle à l’esprit d’une danse traditionnellement performée par des hommes, dans une étreinte presque acrobatique.
À la fois attaché aux gestes anciens et inscrit dans la modernité - la polka chinata se danse ici au son des pulsations d’une longue plage électronique enivrante - le chorégraphe italien poursuit son travail de revitalisation des danses folkloriques. Sa démarche avait déjà fait merveille avec FOLK-S, relecture du schuhplattler tyrolien présentée dès 2014 au festival Séquence Dance Paris. Save the last dance for me est le sixième spectacle présenté par Alessandro Sciarroni, artiste associé au CENQUATRE-PARIS.