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Oeuvre sans narration, sans début ni fin mais dont la densité vous pénètre et vous transporte dans une explosion de mouvement, de sensations et d’émotions.
Seule , double, triple avec des tripes de femme forêt dont les ramifications enchaînent l’infiniment petit à l’infiniment grand, femme joyau dont les viscères incandescents annoncent la décomposition. Mouvement, danse comme traversés par la fée électricité. L’identité se cherche , se distend, se transforme, se démultiplie en un réseau de possibles, d’êtres, d’elfes et de fées. Rêvés, suggérés, enchaînés en un mouvement tourbillonnant.
Danse du sens à la recherche de soi, de sois, nudité habillée par la multitude qui happe le spectateur.
L’Orage est tellement dense qu’il pourrait s’appeler Les Orages ; le temps s’y distend au point que les 5 minutes de l’œuvre en paraissent 15 qui nous invitent à regarder de nouveau.
L’Orage est une anti carte d’identité avec photo figée sans personne à l’intérieur. Cette œuvre pose esthétiquement, émotionnellement, philosophiquement mais en toute simplicité une question bien plus importante que le fameux « Qui suis-je ? ». Elle nous demande de quoi la notion d’identité, à laquelle certains tiennent tant, est la métaphore.
Cette vidéo ouvre des mondes d’interrogations qui peuvent mener naturellement, poétiquement vers ces quelques vers de Ghérasim Luca (Extrait de Paralipomènes):
Peau aime
Je te flore
tu me faune
Je te peau
je te porte
et te fenêtre
tu m’os
tu m’océan
tu m’audace
tu me météorite…
Tu me mirage
tu m’oasis
tu m’oiseau
tu m’insecte
tu me cataracte…
Je te fragile
je t’ardente
je te phonétiquement
tu me hiéroglyphe…
tu m’étoile filante…
nous nous pulvérisable…
je te jarretelle je te bas je te Bach
oui je te Bach pour clavecin sein et flûte
Je t’écris
tu me penses
Audrey Coïaniz : www.myspace.com/abasmati
Seule , double, triple avec des tripes de femme forêt dont les ramifications enchaînent l’infiniment petit à l’infiniment grand, femme joyau dont les viscères incandescents annoncent la décomposition. Mouvement, danse comme traversés par la fée électricité. L’identité se cherche , se distend, se transforme, se démultiplie en un réseau de possibles, d’êtres, d’elfes et de fées. Rêvés, suggérés, enchaînés en un mouvement tourbillonnant.
Danse du sens à la recherche de soi, de sois, nudité habillée par la multitude qui happe le spectateur.
L’Orage est tellement dense qu’il pourrait s’appeler Les Orages ; le temps s’y distend au point que les 5 minutes de l’œuvre en paraissent 15 qui nous invitent à regarder de nouveau.
L’Orage est une anti carte d’identité avec photo figée sans personne à l’intérieur. Cette œuvre pose esthétiquement, émotionnellement, philosophiquement mais en toute simplicité une question bien plus importante que le fameux « Qui suis-je ? ». Elle nous demande de quoi la notion d’identité, à laquelle certains tiennent tant, est la métaphore.
Cette vidéo ouvre des mondes d’interrogations qui peuvent mener naturellement, poétiquement vers ces quelques vers de Ghérasim Luca (Extrait de Paralipomènes):
Peau aime
Je te flore
tu me faune
Je te peau
je te porte
et te fenêtre
tu m’os
tu m’océan
tu m’audace
tu me météorite…
Tu me mirage
tu m’oasis
tu m’oiseau
tu m’insecte
tu me cataracte…
Je te fragile
je t’ardente
je te phonétiquement
tu me hiéroglyphe…
tu m’étoile filante…
nous nous pulvérisable…
je te jarretelle je te bas je te Bach
oui je te Bach pour clavecin sein et flûte
Je t’écris
tu me penses
Audrey Coïaniz : www.myspace.com/abasmati