Ce premier avril, l’Orchestre des Pays de Savoie avait « Un léger air de famille » pour une soirée avec Wolfgang, Johannes, Serge et Georges donnée à l'Auditorium de Seynod.
Wolfgang Amadeus Mozart et la Symphonie n°40, dont Clément Lebrun, médiateur, nous expliquait que c’est un truc tout bête. C’est bête une symphonie, au sens de simple, tu pars d’un motif et tu en fais un puzzle, un mariage de timbres et d’instruments. Avec différents mouvements parce qu’il faut bien varier les plaisirs. Des trucs décalés pour échapper au convenu.
Le principe repose sur l’idée de discussion. Tu as toujours en tête ton thème de départ mais tu réveilles sans cesse l’oreille de tes auditeurs en les faisant cheminer dans un labyrinthe.
Voilà, c’est si simple une symphonie !
C’est alors qu’apparaissent sur la photo de famille Johannes Brahms, sa Symphonie n°3 et la Baby Alone in Babylone dont Serge Gainsbourg a accouché.
« Noyée sous les flots,de Pontiacs
De Cadillacs, de Bentley,à L.A.
De Rolls Royce et de Buicks Dans
La nuit métallique
…….
Les strass et le stress
Dieu et déesses, de Los Angeles….
Air que Clément Lebrun fait reprendre à la salle, ainsi que le Habanera tiré du Carmen de Georges Bizet.
Une manière de faire vivre simplement et légèrement la musique, comme lorsque l’on présente une pièce de Molière de cette manière « C’est l’histoire d’un mec… » au lieu de vous la jouer à l’histoire littéraire. Comme lorsque Claude Simon, prix Nobel de littérature, répondait, mi sérieux, mi provocateur, à une question sur l’angoisse de la page blanche, qu’il suffit d’écrire la première phrase et de continuer.
Comme la vie.
Wolfgang Amadeus Mozart et la Symphonie n°40, dont Clément Lebrun, médiateur, nous expliquait que c’est un truc tout bête. C’est bête une symphonie, au sens de simple, tu pars d’un motif et tu en fais un puzzle, un mariage de timbres et d’instruments. Avec différents mouvements parce qu’il faut bien varier les plaisirs. Des trucs décalés pour échapper au convenu.
Le principe repose sur l’idée de discussion. Tu as toujours en tête ton thème de départ mais tu réveilles sans cesse l’oreille de tes auditeurs en les faisant cheminer dans un labyrinthe.
Voilà, c’est si simple une symphonie !
C’est alors qu’apparaissent sur la photo de famille Johannes Brahms, sa Symphonie n°3 et la Baby Alone in Babylone dont Serge Gainsbourg a accouché.
« Noyée sous les flots,de Pontiacs
De Cadillacs, de Bentley,à L.A.
De Rolls Royce et de Buicks Dans
La nuit métallique
…….
Les strass et le stress
Dieu et déesses, de Los Angeles….
Air que Clément Lebrun fait reprendre à la salle, ainsi que le Habanera tiré du Carmen de Georges Bizet.
Une manière de faire vivre simplement et légèrement la musique, comme lorsque l’on présente une pièce de Molière de cette manière « C’est l’histoire d’un mec… » au lieu de vous la jouer à l’histoire littéraire. Comme lorsque Claude Simon, prix Nobel de littérature, répondait, mi sérieux, mi provocateur, à une question sur l’angoisse de la page blanche, qu’il suffit d’écrire la première phrase et de continuer.
Comme la vie.
Ce qui nous conduit tout droit au concert donné au Jazz Club d’Annecy le mercredi 3 avril dans le cadre du Festival « Lac In Blue ».
Manu Guerrero, Samy Thiebault, Felipe Cabrera, Minimo Garay et Lukmil Perez nous ont escortés dans un labyrinthe où ils déroulent un fil de soie que le vent anime, qui risque à tout instant de s’échapper mais dont le jeu consiste à le laisser presque libre pour voir jusqu’où il va, à tisser, dévider, reprendre avec variations et broderies, dramatisation des percussions, profondeur de la contrebasse, sonorité du saxo, sensualité acidulée du piano.
Une musique, qui , comme toute œuvre d’art, s’amuse à jouer avec le temps, le tempo, le timing.
Poésie, polar, photos instantanées, explorations, tout fait vibrer ce même fil et la musique devient acrobaties dont la biochimie sonore se prolonge au plus intime de chacun.
Jazz Club Annecy
Hôtel Novel
69 Av de France 0450237574
Jazzclubannecy.com
Manu Guerrero, Samy Thiebault, Felipe Cabrera, Minimo Garay et Lukmil Perez nous ont escortés dans un labyrinthe où ils déroulent un fil de soie que le vent anime, qui risque à tout instant de s’échapper mais dont le jeu consiste à le laisser presque libre pour voir jusqu’où il va, à tisser, dévider, reprendre avec variations et broderies, dramatisation des percussions, profondeur de la contrebasse, sonorité du saxo, sensualité acidulée du piano.
Une musique, qui , comme toute œuvre d’art, s’amuse à jouer avec le temps, le tempo, le timing.
Poésie, polar, photos instantanées, explorations, tout fait vibrer ce même fil et la musique devient acrobaties dont la biochimie sonore se prolonge au plus intime de chacun.
Jazz Club Annecy
Hôtel Novel
69 Av de France 0450237574
Jazzclubannecy.com
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