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Lettre à Michel Trama, Président des Bouffons de la cuisine, chef étoilé qui organise avec des chefs locaux des milliers de repas solidaires dans une vingtaine de départements.
Entouré de Georges Paccard, d’Eric Prowalski, de Philippe Rigollot et d’autres, il organisait un repas solidaire à Annecy le 10 janvier 2018.
Il a pu trouver un instant pour nous exposer sa démarche.
Nous lui adressons cette lettre en retour.
Michel,
Votre parfaite disponibilité lors de notre brève rencontre à Annecy m’a donné envie de poursuivre la discussion.
Vous aviez mille choses à faire et m’avez cependant consacré totalement votre attention. C’est rare.
Vous êtes certainement schizophrène car chef à plus d’un chef, chef en cuisine, chef d’orchestre quand il vous faut animer toute une équipe. Il vous arrive aussi d’être Président. Président des Bouffons de la cuisine. Etymologiquement, présider signifie être assis devant, en avant mais vous êtes toujours debout ; alors c’est plutôt le 2° sens qui vous conviendrait : protéger. Les faibles, les fragiles, les démunis, leur apporter de l’attention, du réconfort quand d’autres prétendent « donner du plaisir. »
Les bouffons ne se prennent pas au sérieux, c’est pour cette raison qu’ils le sont davantage que les autres. Dans leurs actes, dans leur discours, dans leur regard sur le monde. Vous poussez même le rire et l’humour, vous qui aimez partager, jusqu’à résider Rue Royale !
L’une de vos autres particularités est de porter bonnet comme si vous étiez né coiffé. Un hommage à Cousteau et à la carrière de plongeur qui vous attendait ?
Mais au fond tout ceci aurait-il été possible si vous n’aviez pas embrassé l’aventureux chemin d’autodidacte, quelqu’un qui se crée au fur et à mesure et, se créant, porte sa curiosité et son attention sur les autres qui lui sont indispensables ?
Plongée, cuisine, poésie, musique… quoi d’autre ?
Ce grain de délicatesse qui, d’un tout petit mot fait sur votre carte l’article d’un plat qu’il transforme ainsi en attention particulière « la papillote… le hamburger de foie gras… le pigeonneau… »
Comme le moment que vous accordez à chacun.
Entouré de Georges Paccard, d’Eric Prowalski, de Philippe Rigollot et d’autres, il organisait un repas solidaire à Annecy le 10 janvier 2018.
Il a pu trouver un instant pour nous exposer sa démarche.
Nous lui adressons cette lettre en retour.
Michel,
Votre parfaite disponibilité lors de notre brève rencontre à Annecy m’a donné envie de poursuivre la discussion.
Vous aviez mille choses à faire et m’avez cependant consacré totalement votre attention. C’est rare.
Vous êtes certainement schizophrène car chef à plus d’un chef, chef en cuisine, chef d’orchestre quand il vous faut animer toute une équipe. Il vous arrive aussi d’être Président. Président des Bouffons de la cuisine. Etymologiquement, présider signifie être assis devant, en avant mais vous êtes toujours debout ; alors c’est plutôt le 2° sens qui vous conviendrait : protéger. Les faibles, les fragiles, les démunis, leur apporter de l’attention, du réconfort quand d’autres prétendent « donner du plaisir. »
Les bouffons ne se prennent pas au sérieux, c’est pour cette raison qu’ils le sont davantage que les autres. Dans leurs actes, dans leur discours, dans leur regard sur le monde. Vous poussez même le rire et l’humour, vous qui aimez partager, jusqu’à résider Rue Royale !
L’une de vos autres particularités est de porter bonnet comme si vous étiez né coiffé. Un hommage à Cousteau et à la carrière de plongeur qui vous attendait ?
Mais au fond tout ceci aurait-il été possible si vous n’aviez pas embrassé l’aventureux chemin d’autodidacte, quelqu’un qui se crée au fur et à mesure et, se créant, porte sa curiosité et son attention sur les autres qui lui sont indispensables ?
Plongée, cuisine, poésie, musique… quoi d’autre ?
Ce grain de délicatesse qui, d’un tout petit mot fait sur votre carte l’article d’un plat qu’il transforme ainsi en attention particulière « la papillote… le hamburger de foie gras… le pigeonneau… »
Comme le moment que vous accordez à chacun.