« La vie est continue. La vie continue.
C’est précisément lorsqu’elle aurait pu ne pas continuer – quand nous venons d’avoir l’impression fugitive qu’un moment elle est restée suspendue – que nous assurons : la vie continue.
Je crois que non seulement la vie continue après l’Apocalypse mais encore elle aura continué pendant l’Apocalypse. » …
« La consistance de ce que je croyais inconsistant m’apparaît pleinement et elle m’apparaît à la mesure de mon inconsistance. Cette inconsistance au cœur de la consistance me maintient au centre de la gravité de la voiture-bar. C’est une tension, un mouvement suspendu. Comme une sensation de plus être qui m’interdirait de vouloir être plus, sous peine de retomber lourdement. »
Rien ! C’est ce qu’il reste en surface de la lecture d’un livre pensé par Jacques A. Bertrand. Rien parce que tout a été consommé, assimilé, les mots et les arêtes, la syntaxe et les os, la pensée et la syntaxe liées en une musique inédite.
Dans sa voiture-bar, J.A.B rejoint la théorie de la relativité, la physique quantique : sans rien faire, nous nous déplaçons à la vitesse de la lumière.
J.A.B écrit une musique en suspension, qui ne s’appesantit sur rien, dont la légèreté presque détachée de la narrativité tisse le présent avec le passé, la conscience avec les faits et l’observation des faits, la mauvaise conscience avec la bonne et avec celle du lecteur. Une musique qui procède par thèmes déroulés en de longues phrases et reprises, broderies à la manière d’une araignée qui tisserait d’abord très large et souple pour refermer sa toile ensuite sur elle-même et se nourrir de soi. En une extrême lucidité, en une mise en musique de soi pour atteindre l’autre.
L’autre en soi ?
Une musique légère dont la lecture s’appesantirait sur les espaces entre les notes.
« Écrire est d’une oisiveté fébrile." (L’oisiveté est la chose la plus difficile que je connaisse, en dehors de la non-oisiveté.)
Oxymore, contre-oxymore et dix de der !
« Déjà la vie continuait. »…
« La joie est une question sans point d’interrogation. »
Un livre de Jacques A. Bertrand aussi. Qu’on emporte avec soi.
C’est précisément lorsqu’elle aurait pu ne pas continuer – quand nous venons d’avoir l’impression fugitive qu’un moment elle est restée suspendue – que nous assurons : la vie continue.
Je crois que non seulement la vie continue après l’Apocalypse mais encore elle aura continué pendant l’Apocalypse. » …
« La consistance de ce que je croyais inconsistant m’apparaît pleinement et elle m’apparaît à la mesure de mon inconsistance. Cette inconsistance au cœur de la consistance me maintient au centre de la gravité de la voiture-bar. C’est une tension, un mouvement suspendu. Comme une sensation de plus être qui m’interdirait de vouloir être plus, sous peine de retomber lourdement. »
Rien ! C’est ce qu’il reste en surface de la lecture d’un livre pensé par Jacques A. Bertrand. Rien parce que tout a été consommé, assimilé, les mots et les arêtes, la syntaxe et les os, la pensée et la syntaxe liées en une musique inédite.
Dans sa voiture-bar, J.A.B rejoint la théorie de la relativité, la physique quantique : sans rien faire, nous nous déplaçons à la vitesse de la lumière.
J.A.B écrit une musique en suspension, qui ne s’appesantit sur rien, dont la légèreté presque détachée de la narrativité tisse le présent avec le passé, la conscience avec les faits et l’observation des faits, la mauvaise conscience avec la bonne et avec celle du lecteur. Une musique qui procède par thèmes déroulés en de longues phrases et reprises, broderies à la manière d’une araignée qui tisserait d’abord très large et souple pour refermer sa toile ensuite sur elle-même et se nourrir de soi. En une extrême lucidité, en une mise en musique de soi pour atteindre l’autre.
L’autre en soi ?
Une musique légère dont la lecture s’appesantirait sur les espaces entre les notes.
« Écrire est d’une oisiveté fébrile." (L’oisiveté est la chose la plus difficile que je connaisse, en dehors de la non-oisiveté.)
Oxymore, contre-oxymore et dix de der !
« Déjà la vie continuait. »…
« La joie est une question sans point d’interrogation. »
Un livre de Jacques A. Bertrand aussi. Qu’on emporte avec soi.
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