On mesure à quoi a tenu le plaisir, tranquillement installé dans un fauteuil de cinéma, d’apprécier un film faisant revivre De Gaulle quatre-vingts ans après l’Appel du 18 juin.
Le mérite de cette réalisation est qu’elle désacralise « Le Général », l’humanise et lui donne ainsi une dimension plus grande encore.
Sacrilège ! La première scène montre Mon Général et Tante Yvonne tendrement enlacés au lit. Leur amour, leur complicité vont grandement participer à faire du général un héros capable de lutter contre les tergiversations d’un Paul Reynaud, les crocs en jambe d’un Pétain conservateur, réactionnaire, figé dans sa gloire passée mais toujours ambitieux.
D’un côté ce Pétain qui fait « don » de sa personne à la France, de l’autre de Gaulle qui prend tous les risques et se sacrifie réellement, ce qui parvient à convaincre Churchill qu’il est un interlocuteur valable…puisqu’il est seul et le seul possible. « Tu n’as pas le choix, tu dois continuer » l’encourage Yvonne.
De Gaulle sait qu’il ne peut compter que sur lui-même « Les diplomates ne servent que par beau temps, dès qu’il pleut, ils se noient ».
Le mérite de cette réalisation est qu’elle désacralise « Le Général », l’humanise et lui donne ainsi une dimension plus grande encore.
Sacrilège ! La première scène montre Mon Général et Tante Yvonne tendrement enlacés au lit. Leur amour, leur complicité vont grandement participer à faire du général un héros capable de lutter contre les tergiversations d’un Paul Reynaud, les crocs en jambe d’un Pétain conservateur, réactionnaire, figé dans sa gloire passée mais toujours ambitieux.
D’un côté ce Pétain qui fait « don » de sa personne à la France, de l’autre de Gaulle qui prend tous les risques et se sacrifie réellement, ce qui parvient à convaincre Churchill qu’il est un interlocuteur valable…puisqu’il est seul et le seul possible. « Tu n’as pas le choix, tu dois continuer » l’encourage Yvonne.
De Gaulle sait qu’il ne peut compter que sur lui-même « Les diplomates ne servent que par beau temps, dès qu’il pleut, ils se noient ».
Le film de Gabriel de Bomin repose sur un élément particulièrement parlant : comment transformer en force ce qui pour les autres serait faiblesse, la solitude, une fille handicapée, l’absence de moyens.
Utiliser la force des mots au point que la voix du Général telle que beaucoup l’ont en mémoire semble naître de cet appel du 18 juin bricolé jusqu’au dernier moment, raturé, repris mais dont les quatre minutes tournent une page de l’Histoire et transforment la personne en personnage.
L’Histoire semble tenir à si peu !
Tout est filmé à hauteur d’homme mais dans une très légère distanciation qui permet de passer en permanence de l’intime au public avec fluidité.
Churchill interroge « Êtes-vous un fou ou un génie ? » L’Histoire lui a répondu.
Utiliser la force des mots au point que la voix du Général telle que beaucoup l’ont en mémoire semble naître de cet appel du 18 juin bricolé jusqu’au dernier moment, raturé, repris mais dont les quatre minutes tournent une page de l’Histoire et transforment la personne en personnage.
L’Histoire semble tenir à si peu !
Tout est filmé à hauteur d’homme mais dans une très légère distanciation qui permet de passer en permanence de l’intime au public avec fluidité.
Churchill interroge « Êtes-vous un fou ou un génie ? » L’Histoire lui a répondu.
De Gaulle - Le film - Affiche ©SND
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