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A propos du retour de Napoléon de l’île d’Elbe en mars 1814, Clément Rosset cite, dans Le Réel - Traité de l’idiotie « les gros titres que Le Moniteur (journal officiel des pouvoirs publics) alors aux mains de la monarchie récemment restaurée, consacrait alors à l’événement :
Dans un monde qui tient de plus en plus à des éléments de langage, autant que ceux-ci soient précis et justes à défaut d’un langage véritable.
Extrait de la 4° de couverture du livre de Clément Rosset
Les livres de Clément Rousset
- 9 mars : Le monstre s’est évadé de son lieu d’exil.
- 10 mars : L’ogre corse a abordé au cap Juan.
- 11 mars : Le tigre s’est montré à Gap. Les troupes avancent de tous côtés pour arrêter sa marche. Il achèvera sa misérable aventure en fugitif dans la montagne.
- 12 mars : Le monstre s’est vraiment avancé jusqu’à Grenoble.
- 13 mars : Le tyran est maintenant à Lyon. La terreur a saisi tout le monde à son apparition.
- 18 mars : L’usurpateur s’est risqué à approcher à soixante heures de marche de la capitale.
- 19 mars : Bonaparte avance à marches forcées, mais il est impossible qu’il atteigne Paris…
Dans un monde qui tient de plus en plus à des éléments de langage, autant que ceux-ci soient précis et justes à défaut d’un langage véritable.
Extrait de la 4° de couverture du livre de Clément Rosset
« Le réel est ce qui est sans double : il n’offre ni image ni relais, ni réplique ni répit. En quoi il constitue une « idiotie » : idiotès, idiot, signifie d’abord simple, particulier, unique, non dédoublable. Traiter de l’idiotie, c’est évoquer le réel…
C’est une tentation inhérente à l’intelligence que de remplacer le réel par son double… »
Les livres de Clément Rousset