Il se passe quelque chose d’étrange à la proue du Palais de l’Ile qui vous invite à appareiller pour des lointains oniriques mêlant le végétal, l’animal et l’humain.
Alors que des milliers de personnes circulent chaque jour autour de cette érection historique, celle-ci recèle pour les quatre mois à venir en son sein un trésor en latex qui ne devrait pas entraîner d’allergie à l’art mais inviter au contraire à participer en toute simplicité à une expérience visuelle, sensorielle, intellectuelle et artistique.
Parce que « Clotho » est indéfinissable.
En ce vêtement constitué de bandes de latex moulées sur des rondins de bois et cousues ensemble pour former comme un étendard suspendu, ou un crucifix, sinon un spi en attente de souffle, une robe de moine, une camisole de force, une projection de soi sous forme de 2° peau autobiographique, une évocation des vêtements de ces prisonniers qui croupirent en ces murs, vous pourrez laisser libre souffle à votre imagination.
Il est intéressant de rapprocher « Les nœuds du sommeil », titre d’exposition d’œuvres de Sarah Battaglia que l’Artothèque de Bonlieu a accueillie précédemment, des nœuds du bois imprimées sur le latex de Clotho. Le nœud, c’est l’enlacement, le lien, le point de rencontre, la suite des péripéties en littérature, l’attachement entre les personnes. Matériel, spirituel, sentimental, le nœud est la clé de l’histoire que nous raconte Sarah Battaglia au fil de ses œuvres nourries d’hybridation.
Alors que des milliers de personnes circulent chaque jour autour de cette érection historique, celle-ci recèle pour les quatre mois à venir en son sein un trésor en latex qui ne devrait pas entraîner d’allergie à l’art mais inviter au contraire à participer en toute simplicité à une expérience visuelle, sensorielle, intellectuelle et artistique.
Parce que « Clotho » est indéfinissable.
En ce vêtement constitué de bandes de latex moulées sur des rondins de bois et cousues ensemble pour former comme un étendard suspendu, ou un crucifix, sinon un spi en attente de souffle, une robe de moine, une camisole de force, une projection de soi sous forme de 2° peau autobiographique, une évocation des vêtements de ces prisonniers qui croupirent en ces murs, vous pourrez laisser libre souffle à votre imagination.
Il est intéressant de rapprocher « Les nœuds du sommeil », titre d’exposition d’œuvres de Sarah Battaglia que l’Artothèque de Bonlieu a accueillie précédemment, des nœuds du bois imprimées sur le latex de Clotho. Le nœud, c’est l’enlacement, le lien, le point de rencontre, la suite des péripéties en littérature, l’attachement entre les personnes. Matériel, spirituel, sentimental, le nœud est la clé de l’histoire que nous raconte Sarah Battaglia au fil de ses œuvres nourries d’hybridation.
Nœud gordien ? A vous de trancher.
Cet entrelacs de sens, de matières nous rattache aussi au monde de la mythologie, aux trois Parques maîtresses de notre destin : Clotho la fileuse, tissant le fil de nos vie que Lachésis déroule et qu’Atropos sectionne ; Clotho qui établit le lien avec une œuvre de Camille Claudel, hybridation vivante encore dans nos esprits entre le génie et la folie…
Finalement, que de liens tisse par moulage Sarah Battaglia : mythologie, folie, génie, relation au temps, à la matière, à l’espace.. !
Natacha Blanchard, Yann Bazin et Lucie Cabanes veillent eux aussi, en choisissant des artistes locaux, à créer des liens entre ceux-ci et le Palais de l’Ile à travers les expositions qu’ils réalisent.
Une seule œuvre exposée ! vous direz-vous ; mais prenez votre temps, laissez-le agir, emporter vos sens et votre imagination jusqu’à ce que la proue du Palais de l’Ile vous emporte en voyage.
Cet entrelacs de sens, de matières nous rattache aussi au monde de la mythologie, aux trois Parques maîtresses de notre destin : Clotho la fileuse, tissant le fil de nos vie que Lachésis déroule et qu’Atropos sectionne ; Clotho qui établit le lien avec une œuvre de Camille Claudel, hybridation vivante encore dans nos esprits entre le génie et la folie…
Finalement, que de liens tisse par moulage Sarah Battaglia : mythologie, folie, génie, relation au temps, à la matière, à l’espace.. !
Natacha Blanchard, Yann Bazin et Lucie Cabanes veillent eux aussi, en choisissant des artistes locaux, à créer des liens entre ceux-ci et le Palais de l’Ile à travers les expositions qu’ils réalisent.
Une seule œuvre exposée ! vous direz-vous ; mais prenez votre temps, laissez-le agir, emporter vos sens et votre imagination jusqu’à ce que la proue du Palais de l’Ile vous emporte en voyage.
« Clotho » de Sarah Battaglia
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