Top Chef permet au moins de visionner, de saliver et de rêver à des jours meilleurs où nous serons mieux dans nos assiettes.
En attendant, rêvons de ces produits qui nous relient à la terre, à la nature, aux saisons, à l’océan, fruits, légumes, produits de terroir dont le garde-manger de Top Chef regorge à l’image d’une caverne d’Ali qui nous laisse babas d’émotions, de souvenirs et d’envies.
Mais dans ce paradis terrestre la compétition est rude pour l’emporter ; d’autant plus qu’il ne s’agit pas uniquement de gagner mais de ne pas être expulsé de l’Eden où règnent quatre demi-dieux : une maman blonde, un bulldog boule à zéro (au cœur tendre toutefois), un intello mystérieux à casquette et un copain sympa avec une petite pointe d’accent qui chante le sud brun.
Au tour précédent, le "Sanglier des Ardennes", outsider "improbable" comme pourraient le désigner les éléments de langage actuels, a mordu la poussière sans démériter. "Le Sanglier des Ardennes" ! Comme il y a eu autrefois "le Bourreau de Béthune" face à "L’Ange blanc".
La cuisine et la gastronomie deviennent du catch où il faut faire subir la bonne prise au produit et au rival. Il faut y être technique, imaginatif, organisé, avoir l’esprit de compétition mais savoir se montrer bon-ne camarade…
Il faut surtout y composer avec le temps et l’apprivoiser, car tout est affaire de temps, de timing. Le montage de l’émission joue tout particulièrement de cette épée de Damoclès auprès de laquelle les couteaux de cuisine les mieux affûtés ne sont qu’urine féline.
En matière de cuisine comme de spectacle, le montage est primordial. Stressant en ce qui concerne celui de Top Chef qui mêle les silences, l’action, les commentaires rétrospectifs, primordial pour les assiettes présentées dont le dressage permet parfois d’être dégusté ou non.
En attendant, rêvons de ces produits qui nous relient à la terre, à la nature, aux saisons, à l’océan, fruits, légumes, produits de terroir dont le garde-manger de Top Chef regorge à l’image d’une caverne d’Ali qui nous laisse babas d’émotions, de souvenirs et d’envies.
Mais dans ce paradis terrestre la compétition est rude pour l’emporter ; d’autant plus qu’il ne s’agit pas uniquement de gagner mais de ne pas être expulsé de l’Eden où règnent quatre demi-dieux : une maman blonde, un bulldog boule à zéro (au cœur tendre toutefois), un intello mystérieux à casquette et un copain sympa avec une petite pointe d’accent qui chante le sud brun.
Au tour précédent, le "Sanglier des Ardennes", outsider "improbable" comme pourraient le désigner les éléments de langage actuels, a mordu la poussière sans démériter. "Le Sanglier des Ardennes" ! Comme il y a eu autrefois "le Bourreau de Béthune" face à "L’Ange blanc".
La cuisine et la gastronomie deviennent du catch où il faut faire subir la bonne prise au produit et au rival. Il faut y être technique, imaginatif, organisé, avoir l’esprit de compétition mais savoir se montrer bon-ne camarade…
Il faut surtout y composer avec le temps et l’apprivoiser, car tout est affaire de temps, de timing. Le montage de l’émission joue tout particulièrement de cette épée de Damoclès auprès de laquelle les couteaux de cuisine les mieux affûtés ne sont qu’urine féline.
En matière de cuisine comme de spectacle, le montage est primordial. Stressant en ce qui concerne celui de Top Chef qui mêle les silences, l’action, les commentaires rétrospectifs, primordial pour les assiettes présentées dont le dressage permet parfois d’être dégusté ou non.
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Car il s’agit d’une émission de grande cuisine mais aussi de bouffe, c’est-à-dire qu’il faut y faire bouffer les plats autant par le dressage qui leur donne de l’esthétique et du volume que par le montage qui accentue cet aspect bouffant de la compétition.
On y mêle les grands classiques comme la chambre noire, les revisites, les surprises, les originalités et les hommages comme celui à Pierre Gagnaire de qui le sourire bon enfant aurait pu faire penser un instant que sa cuisine est simple, évidente. Allez donc faire un tour sur son site !
Il y eut aussi le passage de Laurent Petit, 3 étoiles au Clos des Sens de qui nous publierons bientôt un "portrait imaginaire" dont voici un extrait:
De cette compétition émergent avant tout des individus, des caractères, c’est ce qui fait le principal intérêt de Top Chef.
Il paraît que c'est actuellement la saison 10 : printemps, été, automne, hiver... ?
On y mêle les grands classiques comme la chambre noire, les revisites, les surprises, les originalités et les hommages comme celui à Pierre Gagnaire de qui le sourire bon enfant aurait pu faire penser un instant que sa cuisine est simple, évidente. Allez donc faire un tour sur son site !
Il y eut aussi le passage de Laurent Petit, 3 étoiles au Clos des Sens de qui nous publierons bientôt un "portrait imaginaire" dont voici un extrait:
S’il demeure artisan, comme son père, il ouvre sa propre voie en montagne, son propre sillage sur le lac puisque sa cuisine devient désormais "Lacustre et Végétale" en un raccourci novateur. Pas une cuisine de produits lacustres et végétaux mais "lacustre et végétale" en soi. La transmutation sémantique marque le franchissement des normes, l’émancipation totale dans la créativité et dans l’affirmation de soi.Un véritable chef ne cuisine comme nul autre. La maîtrise de la technique ne doit pas constituer un objectif en soi mais le moyen d’affirmer son indépendance, son identité.
De cette compétition émergent avant tout des individus, des caractères, c’est ce qui fait le principal intérêt de Top Chef.
Il paraît que c'est actuellement la saison 10 : printemps, été, automne, hiver... ?