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David Wise nous fera le plaisir de participer au premier BIG AIR d’Annecy le 30 septembre et 1 Octobre 2016.
David, tu as commencé très jeune. D’où te vient ton esprit de compétition ?
Je ne sais pas si je suis né avec l’esprit de compétition ou si ça vient du fait que je devais me faire ma place au milieu de mes deux grandes sœurs. Tout ce que je sais, c’est que je suis toujours très compétiteur, que ce soit en ski, aux fléchettes ou en jonglant, si ça devient une compétition alors je vais essayer de vous battre.
Pour la plupart des gens, risque rime avec angoisse. Pour des sportifs de ton niveau, c’est de l’adrénaline. Comment l’expliques-tu ?
J’ai une obsession de la peur. J’ai appris il y a longtemps que la peur n’est pas réelle puisqu’elle peut être surmontée. Une fois que vous faites quelque chose qui vous a toujours effrayé, le refaire ne vous effraie plus. Je dirais que c’est la chose la plus importante qui a défini ma vie et ma carrière de skieur. Je veux maîtriser la peur au point où plus rien ne m’effraie.
David, tu as commencé très jeune. D’où te vient ton esprit de compétition ?
Je ne sais pas si je suis né avec l’esprit de compétition ou si ça vient du fait que je devais me faire ma place au milieu de mes deux grandes sœurs. Tout ce que je sais, c’est que je suis toujours très compétiteur, que ce soit en ski, aux fléchettes ou en jonglant, si ça devient une compétition alors je vais essayer de vous battre.
Pour la plupart des gens, risque rime avec angoisse. Pour des sportifs de ton niveau, c’est de l’adrénaline. Comment l’expliques-tu ?
J’ai une obsession de la peur. J’ai appris il y a longtemps que la peur n’est pas réelle puisqu’elle peut être surmontée. Une fois que vous faites quelque chose qui vous a toujours effrayé, le refaire ne vous effraie plus. Je dirais que c’est la chose la plus importante qui a défini ma vie et ma carrière de skieur. Je veux maîtriser la peur au point où plus rien ne m’effraie.
Quels conseils donnerais-tu à un jeune qui voudrait suivre tes traces ?
Si tu veux suivre mon chemin, ce sera à la fois la chose la plus simple et la plus difficile. Je n’étais pas le plus talentueux mais je voulais toujours progresser. Il ne s’agit pas de savoir où tu en es au moment présent mais de définir jusqu’où tu peux aller. Il suffit de ne pas écouter les mauvaises personnes. Fixe- toi l’objectif de faire mieux chaque jour même si ce sont des choses simples et plus tard tu seras surpris de ce que tu auras accompli.
Avec la préparation, la compétition… le ski de haut niveau est un véritable style de vie. Penses-tu déjà à ta reconversion ?
Parfois j’ai l’impression que le ski occupe toute ma vie, mais je me rappelle aussi que je suis le gars le plus chanceux du monde. Je suis super heureux d’être dans la position où je suis. Beaucoup d’enfants tueraient pour être en mesure de faire ce que je fais. Je pense que c’est important pour moi de rester concentré et d’en profiter. En même temps, je suis assez lucide pour savoir que la compétition ne durera pas éternellement mais j’ai pas mal de projets pour la suite.
Tu es un jeune papa. Comment arrives-tu à gérer ta carrière pro et tes enfants ? Etre père est un plus ?
Je pense qu’avoir une vie équilibrée c’est la chose la plus importante et la plus stimulante. C’est souvent difficile pour ma famille et pour moi d’être absent mais ,en même temps, être un skieur pro a ses avantages. Je peux faire beaucoup plus de choses cool et voyager l’été en famille. Etre papa m’aide aussi à ne pas prendre le ski trop au sérieux. A la fin de la journée, mes gosses ne se soucient pas que je gagne ou que je perde, ils veulent juste leur père, et de le savoir, ça m’aide aussi à me relaxer en compétition.
Qui es-tu en dehors du ski ? As-tu le temps d’avoir des passions, des centres d’intérêt.. ?
Ma femme dirait que j’ai trop de passions. L'inconvénient de réussir en tant que skieur pro, c’est que je suis devenu accro à l’aventure. Je fais du baseball, du VTT, de la moto cross, de la chasse, de la pêche, et du wakeboard chaque fois que j'ai du temps. J’adore aussi être papa, j’ai moi même encore des réactions de gosse, ça me permet de faire plein de choses cool avec mes enfants.
On va au parc, nager dans la rivière, faire des châteaux de sable, faire de la rando ensemble, du tir à l’arc et on fait aussi des danses ensemble.
Cet automne, tu participeras au premier Big Air organisé à Annecy. Comment choisis-tu les événements et les compétitions auxquels tu participes ?
Le choix de mon emploi du temps se résume à faire autant de choses que possible sans tomber dans l’excès et faire un burn out. C’est parfois difficile de dire oui à un événement en fonction de la date et du lieu mais les gars de Like That font toujours du super boulot sur leurs événements et Annecy est un endroit trop cool pour un Big Air, c’est pour ça qu’il était facile de dire oui.
Si tu pouvais vivre 24 heures dans la peau d’un personnage de ton choix (de notre époque, d’une autre, un personnage réel ou imaginaire…) qui choisirais-tu et pourquoi ?
Je serais le David de l’histoire biblique qui a combattu contre Goliath. J’ai grandi en lisant cette histoire et j’ai toujours été fasciné par le jeune berger qui n’avait pas peur de se battre contre un géant parce qu’il avait foi en Dieu et que celui-ci prendrait toujours soin de lui.
Tu as gagné tellement de titres importants, est-il vrai qu’on apprend aussi dans la défaite ?
Je pense que j’apprends beaucoup plus quand je perds que quand je gagne. Quand tu gagnes, tu ne te concentres pas du tout sur tes erreurs, tu profites simplement de la victoire. Un perdant qui apprend de ses erreurs, qui va de l’avant, est un futur champion.
Quelle question aimerais-tu qu’on te pose enfin ? Et qu’y répondrais-tu ?
Je pense que je suis un compétiteur féroce mais en même temps très calme, les gens pensent que je suis intimidant. Certaines personnes pensent même que je suis bête parce que je ne suis pas très sociable. Ce n’est pas vrai, je suis juste introverti, avoir trop de monde autour de moi est oppressant.
Tu es champion olympique aux X Games, mais tu es un homme avant tout, qu’est ce qui se cache derrière tout ça ?
Je suis juste un gars qui essaye de faire de mon mieux avec ce qu’on m’a donné, je ne me satisfais jamais d’un simple ok, si je dois faire quelque chose je vais tout donner. Je n’aurais jamais espéré avoir un tel succès, j’essaye juste de m’améliorer à chaque fois. Je ne suis pas le genre de personne qui a beaucoup d’amis, je n’ai que quelques amis proches et je pourrais mourir pour eux . La plupart des gens ne savent pas que je suis un clown dans tout ça, il suffit de demander à ma fille quand on joue à des jeux déguisés stupides et les voix rigolotes que je fais quand je lui lis des histoires. Je n’ai pas peur de faire l’imbécile, la maturité est surfaite de toute façon.
Si tu veux suivre mon chemin, ce sera à la fois la chose la plus simple et la plus difficile. Je n’étais pas le plus talentueux mais je voulais toujours progresser. Il ne s’agit pas de savoir où tu en es au moment présent mais de définir jusqu’où tu peux aller. Il suffit de ne pas écouter les mauvaises personnes. Fixe- toi l’objectif de faire mieux chaque jour même si ce sont des choses simples et plus tard tu seras surpris de ce que tu auras accompli.
Avec la préparation, la compétition… le ski de haut niveau est un véritable style de vie. Penses-tu déjà à ta reconversion ?
Parfois j’ai l’impression que le ski occupe toute ma vie, mais je me rappelle aussi que je suis le gars le plus chanceux du monde. Je suis super heureux d’être dans la position où je suis. Beaucoup d’enfants tueraient pour être en mesure de faire ce que je fais. Je pense que c’est important pour moi de rester concentré et d’en profiter. En même temps, je suis assez lucide pour savoir que la compétition ne durera pas éternellement mais j’ai pas mal de projets pour la suite.
Tu es un jeune papa. Comment arrives-tu à gérer ta carrière pro et tes enfants ? Etre père est un plus ?
Je pense qu’avoir une vie équilibrée c’est la chose la plus importante et la plus stimulante. C’est souvent difficile pour ma famille et pour moi d’être absent mais ,en même temps, être un skieur pro a ses avantages. Je peux faire beaucoup plus de choses cool et voyager l’été en famille. Etre papa m’aide aussi à ne pas prendre le ski trop au sérieux. A la fin de la journée, mes gosses ne se soucient pas que je gagne ou que je perde, ils veulent juste leur père, et de le savoir, ça m’aide aussi à me relaxer en compétition.
Qui es-tu en dehors du ski ? As-tu le temps d’avoir des passions, des centres d’intérêt.. ?
Ma femme dirait que j’ai trop de passions. L'inconvénient de réussir en tant que skieur pro, c’est que je suis devenu accro à l’aventure. Je fais du baseball, du VTT, de la moto cross, de la chasse, de la pêche, et du wakeboard chaque fois que j'ai du temps. J’adore aussi être papa, j’ai moi même encore des réactions de gosse, ça me permet de faire plein de choses cool avec mes enfants.
On va au parc, nager dans la rivière, faire des châteaux de sable, faire de la rando ensemble, du tir à l’arc et on fait aussi des danses ensemble.
Cet automne, tu participeras au premier Big Air organisé à Annecy. Comment choisis-tu les événements et les compétitions auxquels tu participes ?
Le choix de mon emploi du temps se résume à faire autant de choses que possible sans tomber dans l’excès et faire un burn out. C’est parfois difficile de dire oui à un événement en fonction de la date et du lieu mais les gars de Like That font toujours du super boulot sur leurs événements et Annecy est un endroit trop cool pour un Big Air, c’est pour ça qu’il était facile de dire oui.
Si tu pouvais vivre 24 heures dans la peau d’un personnage de ton choix (de notre époque, d’une autre, un personnage réel ou imaginaire…) qui choisirais-tu et pourquoi ?
Je serais le David de l’histoire biblique qui a combattu contre Goliath. J’ai grandi en lisant cette histoire et j’ai toujours été fasciné par le jeune berger qui n’avait pas peur de se battre contre un géant parce qu’il avait foi en Dieu et que celui-ci prendrait toujours soin de lui.
Tu as gagné tellement de titres importants, est-il vrai qu’on apprend aussi dans la défaite ?
Je pense que j’apprends beaucoup plus quand je perds que quand je gagne. Quand tu gagnes, tu ne te concentres pas du tout sur tes erreurs, tu profites simplement de la victoire. Un perdant qui apprend de ses erreurs, qui va de l’avant, est un futur champion.
Quelle question aimerais-tu qu’on te pose enfin ? Et qu’y répondrais-tu ?
Je pense que je suis un compétiteur féroce mais en même temps très calme, les gens pensent que je suis intimidant. Certaines personnes pensent même que je suis bête parce que je ne suis pas très sociable. Ce n’est pas vrai, je suis juste introverti, avoir trop de monde autour de moi est oppressant.
Tu es champion olympique aux X Games, mais tu es un homme avant tout, qu’est ce qui se cache derrière tout ça ?
Je suis juste un gars qui essaye de faire de mon mieux avec ce qu’on m’a donné, je ne me satisfais jamais d’un simple ok, si je dois faire quelque chose je vais tout donner. Je n’aurais jamais espéré avoir un tel succès, j’essaye juste de m’améliorer à chaque fois. Je ne suis pas le genre de personne qui a beaucoup d’amis, je n’ai que quelques amis proches et je pourrais mourir pour eux . La plupart des gens ne savent pas que je suis un clown dans tout ça, il suffit de demander à ma fille quand on joue à des jeux déguisés stupides et les voix rigolotes que je fais quand je lui lis des histoires. Je n’ai pas peur de faire l’imbécile, la maturité est surfaite de toute façon.