Maryline Mugnier (M2) en son atelier avec projection - à tous les sens du terme- d'un cerveau hyper créatif ©Paul Rassat
Maryline, comment sont nés les turbans ?
J’avais déjà une Galerie des turbans à Paris qui faisait des perruques et des turbans avec un agrément sécurité sociale, j’ai beaucoup de contacts avec les hôpitaux de Paris, surtout en pédiatrie. J’ai une licence en psychologie, un diplôme de l’IUFR STAPS de Grenoble plutôt dans le domaine scientifique. J’ai longtemps travaillé dans l’industrie pharmaceutique.
C’est par hasard que je suis venue à ce métier que j’adore en raison du contact avec les gens, j’aime la couture, les tissus.
C’est une activité qui permet à toutes vos compétences de s’exprimer.
Les dames qui venaient me voir ne se sentaient pas à l’aise, moches avec leur turban dont elles pensaient qu’il ressemblait à une sortie de douche. Il fallait dédramatiser le turban qui est un peu « la pantoufle de la tête » alors que la perruque serait plutôt le talon haut. Le turban est confortable mais il faut le rendre beau afin qu’il remplace la perruque en permanence ou ponctuellement.
J’ai pensé qu’il fallait faire du turban un accessoire de mode, le démocratiser et le faire sortir des connotations culturelles ou religieuses, d’où le défilé d’Octobre Rose à Paris en 2019.
J’avais déjà une Galerie des turbans à Paris qui faisait des perruques et des turbans avec un agrément sécurité sociale, j’ai beaucoup de contacts avec les hôpitaux de Paris, surtout en pédiatrie. J’ai une licence en psychologie, un diplôme de l’IUFR STAPS de Grenoble plutôt dans le domaine scientifique. J’ai longtemps travaillé dans l’industrie pharmaceutique.
C’est par hasard que je suis venue à ce métier que j’adore en raison du contact avec les gens, j’aime la couture, les tissus.
C’est une activité qui permet à toutes vos compétences de s’exprimer.
Les dames qui venaient me voir ne se sentaient pas à l’aise, moches avec leur turban dont elles pensaient qu’il ressemblait à une sortie de douche. Il fallait dédramatiser le turban qui est un peu « la pantoufle de la tête » alors que la perruque serait plutôt le talon haut. Le turban est confortable mais il faut le rendre beau afin qu’il remplace la perruque en permanence ou ponctuellement.
J’ai pensé qu’il fallait faire du turban un accessoire de mode, le démocratiser et le faire sortir des connotations culturelles ou religieuses, d’où le défilé d’Octobre Rose à Paris en 2019.
L’appellation « turban » est à prendre au sens le plus large possible.
Elle recouvre tout ce qui peut se mettre sur la tête pendant cette parenthèse que constitue la chimiothérapie, ces quelques mois où une femme doit couvrir sa tête parce que ça ne se fait pas de sortir tête nue.
Vous transformez la contrainte d’une prothèse en argument esthétique.
C’est ça.
On ajoute quelque chose pour être pleinement soi.
C’est un accessoire indispensable pour se regarder dans un miroir et s’aimer pendant cette période. Il faut s’aimer différemment parce que les femmes européennes ne sont pas habituées à porter quelque chose sur leur tête.
Quand on fait les essayages, pour les perruques par exemple dans des instituts, ceci leur renvoie d’abord l’image de ce qu’elles subissent en termes de maladie ; le turban provoque les réactions les plus difficiles et souvent des pleurs, c’est pourquoi on l’essaye en dernier. Il nécessite un lâcher prise. C’est un choc de se dire « Je suis malade, je vais devoir porter cette chose affreuse. » La perruque est raccord avec leurs cheveux, pas le turban.
Il faut leur laisser du temps parce que ceci touche à leur identité, c’est plus difficile. Il y a aussi toute une gamme de propositions comme le bandana…
Voilà pour le côté esthétique ; techniquement, on est obligé d’utiliser des matières hypoallergéniques, des tissus adaptés au terrain que crée la chimiothérapie, adaptés aussi aux contraintes de température : il est difficile d’avoir un gros turban sur la tête en plein été. La fibre de bambou s’adapte à la température du corps.
Elle recouvre tout ce qui peut se mettre sur la tête pendant cette parenthèse que constitue la chimiothérapie, ces quelques mois où une femme doit couvrir sa tête parce que ça ne se fait pas de sortir tête nue.
Vous transformez la contrainte d’une prothèse en argument esthétique.
C’est ça.
On ajoute quelque chose pour être pleinement soi.
C’est un accessoire indispensable pour se regarder dans un miroir et s’aimer pendant cette période. Il faut s’aimer différemment parce que les femmes européennes ne sont pas habituées à porter quelque chose sur leur tête.
Quand on fait les essayages, pour les perruques par exemple dans des instituts, ceci leur renvoie d’abord l’image de ce qu’elles subissent en termes de maladie ; le turban provoque les réactions les plus difficiles et souvent des pleurs, c’est pourquoi on l’essaye en dernier. Il nécessite un lâcher prise. C’est un choc de se dire « Je suis malade, je vais devoir porter cette chose affreuse. » La perruque est raccord avec leurs cheveux, pas le turban.
Il faut leur laisser du temps parce que ceci touche à leur identité, c’est plus difficile. Il y a aussi toute une gamme de propositions comme le bandana…
Voilà pour le côté esthétique ; techniquement, on est obligé d’utiliser des matières hypoallergéniques, des tissus adaptés au terrain que crée la chimiothérapie, adaptés aussi aux contraintes de température : il est difficile d’avoir un gros turban sur la tête en plein été. La fibre de bambou s’adapte à la température du corps.
Vous devez être ingénieuse puisqu’il vous faut combiner l’approche psychologique, l’esthétique, la technique.
Il faut aussi être très à l’écoute. On teste les prototypes sur des dames qui acceptent de les essayer en boutique et qui doivent impérativement donner leur avis sur tous les aspects, ça gratte, c’est trop serré, ce n’est pas pratique…Il m’arrive d’abandonner une idée que je trouvais belle. On a parfois envie de faire des trucs aussi beaux que dans les films ou dans les défilés de haute couture mais on ne va pas au boulot avec une tenue de Jean-Paul Gaultier.
On doit donc être à la fois assez design et original car c’est un accessoire de beauté et en même temps confortable et facile à mettre. Il faut décliner une gamme de prêt-à-porter pour les jeunes qui sont malheureusement touchées par le cancer et qui doivent aller au collège ou au lycée. Il y a aussi les femmes plus âgées auxquelles un style des années 40 plaît davantage.
Il faut aussi être très à l’écoute. On teste les prototypes sur des dames qui acceptent de les essayer en boutique et qui doivent impérativement donner leur avis sur tous les aspects, ça gratte, c’est trop serré, ce n’est pas pratique…Il m’arrive d’abandonner une idée que je trouvais belle. On a parfois envie de faire des trucs aussi beaux que dans les films ou dans les défilés de haute couture mais on ne va pas au boulot avec une tenue de Jean-Paul Gaultier.
On doit donc être à la fois assez design et original car c’est un accessoire de beauté et en même temps confortable et facile à mettre. Il faut décliner une gamme de prêt-à-porter pour les jeunes qui sont malheureusement touchées par le cancer et qui doivent aller au collège ou au lycée. Il y a aussi les femmes plus âgées auxquelles un style des années 40 plaît davantage.
Cette recherche permanente vous tient à l’écart d’un éventuel ennui.
Je fais partie des gens qui ne pensent pas à la retraite. Il y a toujours une collection à venir. Je viens de terminer celle de printemps-été, je pense déjà à l’hiver et, bien sûr, au défilé du 24 mars aux Papeteries de Cran, ce qui m’occupe pas mal. C’est passionnant.
Vous créez, comment se fait la fabrication ?
Une usine s’en charge en Chine car sinon les coûts de fabrication seraient trop élevés. La fibre de bambou vient du Vietnam. Je me déplace une fois par an pour choisir mes tissus, contrôler la fabrication. Cette usine travaille aussi pour de grandes marques et maîtrise un vrai savoir faire. Notre confiance est réciproque. Ceci concerne la production la plus importante mais les séries plus limitées sont fabriquées ici, à Annecy. Trois de mes modèles sont made in France et assemblés ici.
Je fais partie des gens qui ne pensent pas à la retraite. Il y a toujours une collection à venir. Je viens de terminer celle de printemps-été, je pense déjà à l’hiver et, bien sûr, au défilé du 24 mars aux Papeteries de Cran, ce qui m’occupe pas mal. C’est passionnant.
Vous créez, comment se fait la fabrication ?
Une usine s’en charge en Chine car sinon les coûts de fabrication seraient trop élevés. La fibre de bambou vient du Vietnam. Je me déplace une fois par an pour choisir mes tissus, contrôler la fabrication. Cette usine travaille aussi pour de grandes marques et maîtrise un vrai savoir faire. Notre confiance est réciproque. Ceci concerne la production la plus importante mais les séries plus limitées sont fabriquées ici, à Annecy. Trois de mes modèles sont made in France et assemblés ici.
Vous avez un côté un peu inclassable qui vous situe entre l’artisanat et l’art.
C’est un plaisir de créer, de monter, de démonter et le résultat n’est jamais assuré d’avance. Il y a aussi une discussion permanente avec l’usine pour valider les prototypes. Ensuite je stocke ici et intervient toute la manutention.
Pourquoi Annecy ?
Parce que je suis née là. Je suis revenue aux sources. J’aime organiser des anniversaires pour mes enfants. Ma mère est d’origine italienne, la famille compte beaucoup. Il y a quatre ans, nous avions organisé un anniversaire chiens de traîneau et motos neige au Revard pour ma fille. Il avait neigé la veille, c’était magnifique ! De retour à Paris je me suis dit qu’il fallait nous installer à Annecy. J’ai d’abord gardé La Galerie des Turbans à Paris que j’ai ensuite revendue à une jeune femme pour me recentrer totalement sur Annecy. Tout ceci a été possible grâce à mon mari qui m’y a encouragée et m’a aidée. Et puis j’avais à Annecy-le-Vieux une amie, Anne-Marie Balbinot qui dirigeait le centre capillaire et à laquelle je désirais montrer mes collections. Elle est maintenant à la retraite. Géraldine a repris son institut .
C’est un plaisir de créer, de monter, de démonter et le résultat n’est jamais assuré d’avance. Il y a aussi une discussion permanente avec l’usine pour valider les prototypes. Ensuite je stocke ici et intervient toute la manutention.
Pourquoi Annecy ?
Parce que je suis née là. Je suis revenue aux sources. J’aime organiser des anniversaires pour mes enfants. Ma mère est d’origine italienne, la famille compte beaucoup. Il y a quatre ans, nous avions organisé un anniversaire chiens de traîneau et motos neige au Revard pour ma fille. Il avait neigé la veille, c’était magnifique ! De retour à Paris je me suis dit qu’il fallait nous installer à Annecy. J’ai d’abord gardé La Galerie des Turbans à Paris que j’ai ensuite revendue à une jeune femme pour me recentrer totalement sur Annecy. Tout ceci a été possible grâce à mon mari qui m’y a encouragée et m’a aidée. Et puis j’avais à Annecy-le-Vieux une amie, Anne-Marie Balbinot qui dirigeait le centre capillaire et à laquelle je désirais montrer mes collections. Elle est maintenant à la retraite. Géraldine a repris son institut .
C’est Anne-Marie qui m’a mise en contact avec l’association Comité Féminin pour le dépistage du cancer du sein 74 alors que je venais d’avoir le prix des entrepreneuses en action à Paris. J’ai consacré cette enveloppe au Défilé Rose à Paris et il m’a semblé naturel de proposer un défilé à Annecy.
A chaque tenue correspondait un turban. J’ai travaillé sept mois sur ce défilé parisien. Il m’a fallu prendre une agence de communication. Tout le monde, les connaissances, les amis, a mis la main à la pâte pour un résultat magnifique.
Le but était d’unir la santé et la beauté pour montrer qu’on peut être malade et beau, pour créer de l’endorphine qui nous aide à tenir dans la maladie. Il faut provoquer cette chimie, cette énergie indispensables qu’on appelle la passion et qui donne des années de vie en plus.
Pour le défilé du 24 mars, ce sont les Papeteries qui nous accueillent, on retrouvera donc le thème du papier. Comme c’est la journée de la femme, on évoquera aussi tous les droits de la femme, tous les métiers qu’elle exerce. Notre cerveau, qui va faire l’affiche, montre tout ce qu’elle peut faire en une journée, elle s’occupe de son mari, de sa famille, des poubelles, elle conduit, elle s’occupe de la planète…
A chaque tenue correspondait un turban. J’ai travaillé sept mois sur ce défilé parisien. Il m’a fallu prendre une agence de communication. Tout le monde, les connaissances, les amis, a mis la main à la pâte pour un résultat magnifique.
Le but était d’unir la santé et la beauté pour montrer qu’on peut être malade et beau, pour créer de l’endorphine qui nous aide à tenir dans la maladie. Il faut provoquer cette chimie, cette énergie indispensables qu’on appelle la passion et qui donne des années de vie en plus.
Pour le défilé du 24 mars, ce sont les Papeteries qui nous accueillent, on retrouvera donc le thème du papier. Comme c’est la journée de la femme, on évoquera aussi tous les droits de la femme, tous les métiers qu’elle exerce. Notre cerveau, qui va faire l’affiche, montre tout ce qu’elle peut faire en une journée, elle s’occupe de son mari, de sa famille, des poubelles, elle conduit, elle s’occupe de la planète…
Vous vous amusez vraiment.
Oui ! Ce modèle représente la musique, je vais lui ajouter une flûte ou une clarinette, un instrument haut, qui dépasse. La banquière est en cours de réalisation. Il lui manque les billets, les relevés de chèques qui vont venir agrémenter tout ça. L’écolière avec ses crayons et son « Profil d’une œuvre » concernant Les femmes savantes de Molière (tout est pensé jusque dans le moindre détail !). Les médicaments, une feuille de soins composent « la pharmacienne ». La nourrice, la diététicienne, le médecin… complètent la liste.
Toutes ces réalisations seront vendues aux enchères à la suite du défilé et la somme récoltée sera entièrement versée à l’association Comité Féminin pour le dépistage du cancer du sein 74.
L’organisation sera assurée par des bénévoles, les maquilleuses le seront aussi, il y aura un buffet. Un commissaire priseur se chargera de la vente aux enchères des turbans. Comme je ne peux pas transporter ici les robes de Stéphane Rolland, d’Emeric François, de Christophe Josse, Perry Ah Why et Tara Jarmon, Un jour ou l’autre, Novus nous prêteront les vêtements.
Oui ! Ce modèle représente la musique, je vais lui ajouter une flûte ou une clarinette, un instrument haut, qui dépasse. La banquière est en cours de réalisation. Il lui manque les billets, les relevés de chèques qui vont venir agrémenter tout ça. L’écolière avec ses crayons et son « Profil d’une œuvre » concernant Les femmes savantes de Molière (tout est pensé jusque dans le moindre détail !). Les médicaments, une feuille de soins composent « la pharmacienne ». La nourrice, la diététicienne, le médecin… complètent la liste.
Toutes ces réalisations seront vendues aux enchères à la suite du défilé et la somme récoltée sera entièrement versée à l’association Comité Féminin pour le dépistage du cancer du sein 74.
L’organisation sera assurée par des bénévoles, les maquilleuses le seront aussi, il y aura un buffet. Un commissaire priseur se chargera de la vente aux enchères des turbans. Comme je ne peux pas transporter ici les robes de Stéphane Rolland, d’Emeric François, de Christophe Josse, Perry Ah Why et Tara Jarmon, Un jour ou l’autre, Novus nous prêteront les vêtements.
Une conversation avec Maryline est un voyage. Sa passion est communicative, ainsi que son mode de pensée en arborescence qui progresse d’une idée à l’autre naturellement. Elle semble avoir plusieurs têtes pensantes et imaginantes en même temps. Normal qu’elle se consacre à la tête et à l’identité des femmes ( et des hommes puisque ceux-ci peuvent être touchés aussi par le cancer du sein).
Alors, un défilé pour ne pas se défiler, pour unir esthétique et santé en soutien à une noble cause, c’est une occasion à ne pas manquer !
Alors, un défilé pour ne pas se défiler, pour unir esthétique et santé en soutien à une noble cause, c’est une occasion à ne pas manquer !
Une vue d'Octobre Rose ©Didier Devos
- Femmes de tête : un défilé caritatif au profit de la prévention du cancer du sein et de la recherche médicale
- La date: Le 24 mars Une date choisie autour de la Journée internationale des droits des femmes
- Le lieu : Les Papeteries Image Factory Julie Rosseel et Yannick Heude, en charge du développement économique de CITIA, séduits par le projet, acceptent d’accueillir ce défilé organisé par le Comité Féminin pour le Dépistage du Cancer du Sein en Haute Savoie - CFDCS74 – avec le concours de la créatrice Maryline Mugnier, MM Paris.
- Le thème: Femmes de tête pour un double hommage Un hommage à toutes les femmes, à celles en particulier qui, avec courage, traversent les épreuves de la maladie. Ces femmes que Maryline Mugnier met en valeur à l’aide de ses créations afin de les aider à concilier beauté et santé. Un hommage aussi aux Papeteries afin de célébrer ce lieu emblématique et son histoire, du papier à la création et au numérique. Il abrite aujourd’hui la Cité de l’image et donne ‘rendez-vous à tous les cerveaux connectés’. 30 mannequins amateurs vont ainsi défiler. Des femmes en majorité dont les métiers sont en lien avec ce thème : institutrice, journaliste, avocate, graphiste, dessinatrice, banquière, comptable, artiste, créatrice, etc. et quelques hommes. Toutes et tous porteront un turban ou un chapeau, création inédite, en rapport avec leur métier, imaginée et accessoirisée par Maryline Mugnier. Le premier turban intitulé ‘Cerveau connecté’, choisi pour l’affiche du défilé illustre parfaitement ce double hommage – la charge mentale de la femme et ses multiples connexions quotidiennes ! Tous les mannequins seront habillés par les nombreuses boutiques de mode locales qui ont spontanément accepté de soutenir bénévolement ce défilé caritatif.
- La billetterie : Les billets sont mis en vente dès le 2 mars au tarif minimum de 15 euros sur le site de billetterie en ligne dont voici le lien : https://www.weezevent.com/femmes-de-tete-defile-de-mode-caritatif L’intégralité de la billetterie sera reversée au CFDCS 74, afin de l’aider à soutenir la prévention et la recherche médicale. Le déroulement de la soirée L’accueil aux Papeteries se fera à 19h30. Mais dès 14h, de nombreuses et nombreux bénévoles s’activeront pour l’organisation de l’évènement : déroulement du tapis pour le défilé, mise en place des chaises, décoration florale, habillage et maquillage des mannequins, etc.
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Les Grandes Eaux Nocturnes de Versailles : Un Spectacle Éblouissant de Lumières et de Musique
A l’issue du défilé, les turbans et chapeaux présentés, pièces uniques et quelques œuvres, feront l’objet d’une vente aux enchères animée par Me Michel Teulère, commissaire-priseur. Puis la soirée se terminera par un cocktail, offert par le traiteur annécien Pauvert, les Caves Lambert de Seyssel et les boissons Canaille Spirit, élaborées à 100% en Haute Savoie.