Pour Stendhal, le « roman, c’est un miroir qu’on promène le long d’un chemin. » Tout d’abord le film de Philippe Lacheau n’est, à l’évidence, pas un roman. Et si miroir il y a , il est sacrément déformant, amplifiant, rigolosifiant, bourré d’effets spéciaux, spécieux qui permettent de passer allègrement du burlesque au burnesque hilarant car le niveau se trouve souvent au-dessous de la ceinture, devant, derrière et plus zigomatiquement drôle au milieu.
Un maelström (une sarabande ?) de gags qui placent Maître Gims au même niveau que Napoléon dans la Culture du monde, montrent Chantal Ladesou sans, font défiler les tests de Rorschach sur une tablette, rappellent le véritomètre de Thierry Le Luron, mettent en scène ce personnage à connotation nazie dont le tic finit par lui revenir à la gueule en un toc définitif.
Les plus jeunes y trouveront une vision rigolote de la sexualité, les autres y verront un miroir pas si déformant que ça de notre société en recherche d’amour. On y décèlera même de la sagesse, voire de la philosophie (à moins que les deux mots aient le même sens ?).
Un maelström (une sarabande ?) de gags qui placent Maître Gims au même niveau que Napoléon dans la Culture du monde, montrent Chantal Ladesou sans, font défiler les tests de Rorschach sur une tablette, rappellent le véritomètre de Thierry Le Luron, mettent en scène ce personnage à connotation nazie dont le tic finit par lui revenir à la gueule en un toc définitif.
Les plus jeunes y trouveront une vision rigolote de la sexualité, les autres y verront un miroir pas si déformant que ça de notre société en recherche d’amour. On y décèlera même de la sagesse, voire de la philosophie (à moins que les deux mots aient le même sens ?).
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« La beauté de l’amour, c’est justement son incertitude. »
On se demandera s’il faut toujours dire la vérité. On retrouvera l’éthologie de Konrad Lorenz et ses expériences avec les palmipèdes, ici épris d’amour pour l’un des personnages. On constatera les ravages provoqués par le prénom « Jordan ».
Pour d’autres spectateurs le personnage de Letellier joué par Didier Bourdon rappellera la pension Tellier de Maupassant, maison close ou bordel-les liens de l’amour prennent toutes les formes-.Jessica Fox, interprétée par Pamela Anderson, porte un nom qui signifie renard, l’animal représentant la sexualité dans certaines cultures, voire la prostitution….
Tout ceci pour dire qu’il y en a pour tous, pour tous les publics, et la touche d’érudition pour se donner bonne conscience d’avoir ri de si bon cœur.
Mention spéciale pour Dorothée qui fait une courte apparition à l’écran.