Denis, c’est la 2° édition de la CleanTech Week qui se profile. On évalue toujours la réussite d’un événement avec des chiffres, mais ce sont aussi des émotions, des centres d’intérêt qui se confirment , qui s’enrichissent.
C’est d’abord la confirmation que le positionnement de cet événement est le bon. Un événement ouvert au public et gratuit, dans lequel quinze mille personnes viennent participer à la transition énergétique, des personnes auxquelles on demande leur avis, que l’on place au centre des décisions.
Lorsqu’il y a trois ans nous avons décidé de ce positionnement, il a pu paraître étonnant ; aujourd’hui l’histoire nous conforte dans notre choix. Grâce à l’aide du département de la Haute-Savoie, nous allons recevoir 1400 scolaires. Nous recevons aussi toutes les franges de la société , investisseurs, banquiers, industriels, startups, universités…dans un événement où l’on prend le temps. Ce sont quatre jours destinés à sortir de son ilot, à se rencontrer et faire avancer les choses de façon très concrète.
On a l’impression qu’un déclic se produit et que de bonnes fées se sont penchées sur le lac d’Annecy. Des initiatives éclosent à l’ESAAA, au Château de Duingt, on construit l’Espérance III…
Nous avons soutenu l’Espérance dès le début car elle illustre l’intérêt de savoir d’où l’on vient pour savoir où on va. Il figure même sur notre affiche car c’est un bateau du passé qui préfigure l’avenir.
On sent que sur le plan national notre événement est copié. Une réplique de ce que nous faisons est apparue à Bordeaux, mais nous voyons déjà au plan international puisque nous allons recevoir une forte délégation chinoise, un ministre finlandais, des Portugais avec lesquels nous sommes en négociation, des Comoriens nous ont contactés.
Pour que la réussite soit réellement assurée, il faut que le tissu économique territorial nous rejoigne massivement.
C’est possible ? C’est en cours ?
Que ce soit possible est une évidence, il faut que ce tissu économique et territorial nous rejoigne. Alors la CleanTech deviendra l’événement de référence international à partir de la Haute-Savoie et de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Le Grand Annecy nous a réellement rejoints maintenant en organisant des choses au sein de la CleanTech, le Département nous permet d’assurer le volet scolaire, quant à la région, elle s’engage dans ce qui concerne les énergies renouvelables.
L’État est aussi avec vous.
Oui, avec le haut patronage du Président de la République, la visite de la ministre Brune Poirson et, autre volet d’importance, nous allons travailler avec la recherche académique. Nous allons organiser plusieurs concours avec la recherche, proposer à la recherche territoriale de venir nous rejoindre et de montrer ce qu’elle fait pour la montagne, notamment la Fondation Eau Neige et Glace…
Qui vous suit depuis le début..
Elle va venir avec les scientifiques qu’elle soutient. Le fond de dotation qui soutient Espérance III va venir lui aussi avec des scientifiques et nous organisons depuis Paris la finale d’un concours qui réunit des doctorants sur le thème « Science et développement durable ».
C’est d’abord la confirmation que le positionnement de cet événement est le bon. Un événement ouvert au public et gratuit, dans lequel quinze mille personnes viennent participer à la transition énergétique, des personnes auxquelles on demande leur avis, que l’on place au centre des décisions.
Lorsqu’il y a trois ans nous avons décidé de ce positionnement, il a pu paraître étonnant ; aujourd’hui l’histoire nous conforte dans notre choix. Grâce à l’aide du département de la Haute-Savoie, nous allons recevoir 1400 scolaires. Nous recevons aussi toutes les franges de la société , investisseurs, banquiers, industriels, startups, universités…dans un événement où l’on prend le temps. Ce sont quatre jours destinés à sortir de son ilot, à se rencontrer et faire avancer les choses de façon très concrète.
On a l’impression qu’un déclic se produit et que de bonnes fées se sont penchées sur le lac d’Annecy. Des initiatives éclosent à l’ESAAA, au Château de Duingt, on construit l’Espérance III…
Nous avons soutenu l’Espérance dès le début car elle illustre l’intérêt de savoir d’où l’on vient pour savoir où on va. Il figure même sur notre affiche car c’est un bateau du passé qui préfigure l’avenir.
On sent que sur le plan national notre événement est copié. Une réplique de ce que nous faisons est apparue à Bordeaux, mais nous voyons déjà au plan international puisque nous allons recevoir une forte délégation chinoise, un ministre finlandais, des Portugais avec lesquels nous sommes en négociation, des Comoriens nous ont contactés.
Pour que la réussite soit réellement assurée, il faut que le tissu économique territorial nous rejoigne massivement.
C’est possible ? C’est en cours ?
Que ce soit possible est une évidence, il faut que ce tissu économique et territorial nous rejoigne. Alors la CleanTech deviendra l’événement de référence international à partir de la Haute-Savoie et de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Le Grand Annecy nous a réellement rejoints maintenant en organisant des choses au sein de la CleanTech, le Département nous permet d’assurer le volet scolaire, quant à la région, elle s’engage dans ce qui concerne les énergies renouvelables.
L’État est aussi avec vous.
Oui, avec le haut patronage du Président de la République, la visite de la ministre Brune Poirson et, autre volet d’importance, nous allons travailler avec la recherche académique. Nous allons organiser plusieurs concours avec la recherche, proposer à la recherche territoriale de venir nous rejoindre et de montrer ce qu’elle fait pour la montagne, notamment la Fondation Eau Neige et Glace…
Qui vous suit depuis le début..
Elle va venir avec les scientifiques qu’elle soutient. Le fond de dotation qui soutient Espérance III va venir lui aussi avec des scientifiques et nous organisons depuis Paris la finale d’un concours qui réunit des doctorants sur le thème « Science et développement durable ».
Vous couvrez tous les volets, de la recherche à la réalisation concrète en passant par la transmission pédagogique, tout y est.
C’est ça. L’idée est justement de sortir tous de nos ilots parce que nous avons tous une partie de la solution. Nous allons aussi accueillir la Fédération Fédé Sol. Ce sont tous les laboratoires universitaires de France réunis dans une fédération, avec de puissants liens à l’international, des partenariats avec de nombreux pays. Cette fédération va tenir le dernier jour de sa convention nationale à la CleanTech. Le but est que les chercheurs viennent avec des démonstrateurs, des expériences ; on sort du laboratoire pour venir à la rencontre du public, des financeurs, des industriels…
Vous tenez toujours à cette dimension concrète.
Toujours . Et on n’oublie pas le local, comme le montre notre partenariat avec Greenweez qui fait du e-commerce qualitatif. Il s’agit là de montrer que le tissu local est très actif au plan national et international. Je dois parler aussi de « La Charrette » créée par trois jeunes filles de la région qui ont très vite compris que le problème majeur des circuits courts est la logistique. Comment un petit producteur à forte valeur ajoutée peut rencontrer un consommateur qui est demandeur ? La Charrette apporte cette logistique. Grâce à La Charrette va se tenir un marché au sein de notre événement, qui permettra à des producteurs de rencontrer leurs consommateurs, ce qui permettra d’évaluer le bilan carbone du circuit court son impact.
A t’écouter, on retient des mots comme rencontre, transmission, fédération…Il s’agit de créer un nouveau maillage à tous les niveaux, pensée, actions personnelles, collectives, politiques ?
En tout cas notre action concerne tout le monde. On va y arriver.
C’est ça. L’idée est justement de sortir tous de nos ilots parce que nous avons tous une partie de la solution. Nous allons aussi accueillir la Fédération Fédé Sol. Ce sont tous les laboratoires universitaires de France réunis dans une fédération, avec de puissants liens à l’international, des partenariats avec de nombreux pays. Cette fédération va tenir le dernier jour de sa convention nationale à la CleanTech. Le but est que les chercheurs viennent avec des démonstrateurs, des expériences ; on sort du laboratoire pour venir à la rencontre du public, des financeurs, des industriels…
Vous tenez toujours à cette dimension concrète.
Toujours . Et on n’oublie pas le local, comme le montre notre partenariat avec Greenweez qui fait du e-commerce qualitatif. Il s’agit là de montrer que le tissu local est très actif au plan national et international. Je dois parler aussi de « La Charrette » créée par trois jeunes filles de la région qui ont très vite compris que le problème majeur des circuits courts est la logistique. Comment un petit producteur à forte valeur ajoutée peut rencontrer un consommateur qui est demandeur ? La Charrette apporte cette logistique. Grâce à La Charrette va se tenir un marché au sein de notre événement, qui permettra à des producteurs de rencontrer leurs consommateurs, ce qui permettra d’évaluer le bilan carbone du circuit court son impact.
A t’écouter, on retient des mots comme rencontre, transmission, fédération…Il s’agit de créer un nouveau maillage à tous les niveaux, pensée, actions personnelles, collectives, politiques ?
En tout cas notre action concerne tout le monde. On va y arriver.
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