Nous avons eu le plaisir de découvrir « Donne-moi des ailes » aux cinémas Pathé d'Annecy.
« Donne-moi des ailes » est un récit initiatique, un récit fondateur au même titre que les textes mythologies, que l’Odyssée, « Le Voyage ».
Un voyage géographique, externe, sociologique, éthologique… mais surtout un voyage intérieur.
On nous bassine avec la nécessité de réaliser nos rêves ; « Donne-moi des ailes » nous replace au sein de notre désir vital, essentiel, qui centre notre vie et lui donne sens.
Si le film de Nicolas Vanier apparaît manifestement comme un conte qui se réfère au livre de Selma Lagerlöf « Le Merveilleux Voyage de Nils Holgersson à travers la Suède », il est tout autant un reportage sur la lourdeur de l’esprit administratif qui plombe la société des hommes, ces drôles d’animaux. Un reportage aussi sur la différence, sur les migrants, sur la filiation et la transmission, sur l’écologie qui se doit de se consacrer à l’homme autant qu’à la nature, sur l’école qui coupe les rémiges des élèves qu’elle accueille davantage qu’elle ne montre le chemin vers l’accomplissement de soi comme elle devrait le faire grâce à une discussion permanente : « Guider, se laisser guider. »
On a vu à la télévision des reportages sur la migration des oies, certains connaissent et ont lu les travaux de Konrad Lorenz sur l’imprégnation, Nicolas Vanier mixe le tout, y ajoute de la philosophie très digeste, de l’humour, de la poésie, de la sagesse et du bon sens pour créer un cocktail pétillant et frais à déguster en famille. Chacun, suivant son âge, sa culture, appréciera la saveur.
Puisqu’il est question de conte…
_ Comment on fait pour montrer le chemin à une oie ?
_ Ben, on vole !
« Donne-moi des ailes » est un récit initiatique, un récit fondateur au même titre que les textes mythologies, que l’Odyssée, « Le Voyage ».
Un voyage géographique, externe, sociologique, éthologique… mais surtout un voyage intérieur.
On nous bassine avec la nécessité de réaliser nos rêves ; « Donne-moi des ailes » nous replace au sein de notre désir vital, essentiel, qui centre notre vie et lui donne sens.
Si le film de Nicolas Vanier apparaît manifestement comme un conte qui se réfère au livre de Selma Lagerlöf « Le Merveilleux Voyage de Nils Holgersson à travers la Suède », il est tout autant un reportage sur la lourdeur de l’esprit administratif qui plombe la société des hommes, ces drôles d’animaux. Un reportage aussi sur la différence, sur les migrants, sur la filiation et la transmission, sur l’écologie qui se doit de se consacrer à l’homme autant qu’à la nature, sur l’école qui coupe les rémiges des élèves qu’elle accueille davantage qu’elle ne montre le chemin vers l’accomplissement de soi comme elle devrait le faire grâce à une discussion permanente : « Guider, se laisser guider. »
On a vu à la télévision des reportages sur la migration des oies, certains connaissent et ont lu les travaux de Konrad Lorenz sur l’imprégnation, Nicolas Vanier mixe le tout, y ajoute de la philosophie très digeste, de l’humour, de la poésie, de la sagesse et du bon sens pour créer un cocktail pétillant et frais à déguster en famille. Chacun, suivant son âge, sa culture, appréciera la saveur.
Puisqu’il est question de conte…
« Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants » fait dire Nicolas Vanier à Christian/Jean-Paul Rouve. Sagesse indienne reprise par Saint-Exupéry. Agréable prétexte pour établir un parallèle consolidé par l’image du vol entre « Donne-moi des ailes » et « Le Petit Prince ».
L’auteur/metteur en scène a même pensé à faire un clin d’œil au hamster qui figure dans le récit de Selma Lagerlöf !
Tisser des liens pour construire, recycler positivement telle est la définition de l’intelligence écologique. « Donne-moi des ailes » est inspiré d’une histoire vraie… totalement inspirée.
Le travail de Nicolas Vanier illustre à la perfection cette pensée d’Étienne Klein « La méthode et l’imaginaire se conjuguent comme la voile et la dérive d’une embarcation ».
Séparément, les deux sont inefficaces, ensemble elles permettent d’avancer.
L’auteur/metteur en scène a même pensé à faire un clin d’œil au hamster qui figure dans le récit de Selma Lagerlöf !
Tisser des liens pour construire, recycler positivement telle est la définition de l’intelligence écologique. « Donne-moi des ailes » est inspiré d’une histoire vraie… totalement inspirée.
Le travail de Nicolas Vanier illustre à la perfection cette pensée d’Étienne Klein « La méthode et l’imaginaire se conjuguent comme la voile et la dérive d’une embarcation ».
Séparément, les deux sont inefficaces, ensemble elles permettent d’avancer.
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