Séance le samedi 7 juillet 2018, aux cinémas Pathé d’Annecy avec Frédéric Quiring et Audrey Lamy
Audrey Lamy quitte le petit écran pour le grand et pour une sorte de conte qui fait penser au homard à l’américaine.
Homard qui rappelle Françoise Dolto pour laquelle l’ado se retrouve un moment sans carapace entre l’enfance et l’âge adulte.
Homard encore parce qu’Audrey Lamy-Fanny est spécialiste de cuisine (mais plutôt de pâtisserie).
A l’américaine car ce conte revendique son inspiration étatsunienne par tous ses pores, ce qui donne un résultat hybride et débridé.
Une mère poule qui retient son fils dans l’enfance, des racketteurs, et un fils qui finit par s’en sortir seul (c’est un conte) en délivrant sa mère de sa propre enfance.
Audrey Lamy quitte le petit écran pour le grand et pour une sorte de conte qui fait penser au homard à l’américaine.
Homard qui rappelle Françoise Dolto pour laquelle l’ado se retrouve un moment sans carapace entre l’enfance et l’âge adulte.
Homard encore parce qu’Audrey Lamy-Fanny est spécialiste de cuisine (mais plutôt de pâtisserie).
A l’américaine car ce conte revendique son inspiration étatsunienne par tous ses pores, ce qui donne un résultat hybride et débridé.
Une mère poule qui retient son fils dans l’enfance, des racketteurs, et un fils qui finit par s’en sortir seul (c’est un conte) en délivrant sa mère de sa propre enfance.
Dans ce film, les adultes sont candides et manipulables, les enfants cyniques.
N’oublions pas que les enfants sont d’abord des pervers polymorphes et que si les adultes demeurent le plus souvent pervers, ils canalisent leurs pulsions dans un nombre assez restreint de voies : pouvoir, sexe, argent.
Fanny se perd à rivaliser avec les sales gosses qui s’en prennent à son fils et c’est lui qui se montrera adulte afin de trouver la solution.
Gamine maîtrisant à la perfection les lois du marché, Joe Starr en instructeur GI, méprises, vieille dame spécialiste d’informatique et de bidouillages sur Internet, quiproquos, confusions, le rythme est soutenu.
Sous la comédie enlevée, une leçon à méditer : ne pas chercher pour soi une perfection qui nous enferme, accompagner ses enfants plutôt que les étouffer d’un amour régressif parce que « Grandir, c’est apprendre à perdre. »
N’oublions pas que les enfants sont d’abord des pervers polymorphes et que si les adultes demeurent le plus souvent pervers, ils canalisent leurs pulsions dans un nombre assez restreint de voies : pouvoir, sexe, argent.
Fanny se perd à rivaliser avec les sales gosses qui s’en prennent à son fils et c’est lui qui se montrera adulte afin de trouver la solution.
Gamine maîtrisant à la perfection les lois du marché, Joe Starr en instructeur GI, méprises, vieille dame spécialiste d’informatique et de bidouillages sur Internet, quiproquos, confusions, le rythme est soutenu.
Sous la comédie enlevée, une leçon à méditer : ne pas chercher pour soi une perfection qui nous enferme, accompagner ses enfants plutôt que les étouffer d’un amour régressif parce que « Grandir, c’est apprendre à perdre. »
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