Nous avions rencontré Lilian Bourgeat à Annecy pour son exposition à voir tout l’été aux Haras. Il expose aussi à Cluny et il est intéressant de rapprocher les deux expositions.
Aux Haras, c’est la première fois que Lilian montre autant d’objets à la fois ; à Cluny une seule œuvre. Des contextes différents mais une cohérence dans son regard sur le monde et dans la manière d’inviter le public à faire lui-même œuvre d’art. Géraldine Minet représente le Consortium de Dijon qui organise cette exposition. Elle répond aux questions de Move On
Géraldine Minet, le Consortium collabore depuis longtemps avec la ville de Cluny.
Oui , cette aventure dure depuis 25 ans. La première exposition a eu lieu en 1991, avec Jacques Vieille, elle a été suivie de nombreuses autres dont le mot d’ordre était de présenter une personnalité française reconnue sur la scène nationale et internationale.
Pour 2017 le choix de Lilian Bourgeat s’est fait comment ?
Lilian est capable de répondre au grand espace de cette salle d’architecture romane très éloignée des espaces dédiés à l’art contemporain,différente des salles aux murs blancs, au sol en béton dans lesquelles les œuvres peuvent exister plus facilement de manière autonome. Ici le pari était de s’approprier l’espace et de le faire dialoguer avec l’œuvre :Lilian a cette capacité.
L’œuvre exposée évoque la corde à treize nœuds si chère aux bâtisseurs d’autrefois, elle propose une dimension historique, technique mais au-delà Lilian Bourgeat nous offre un regard différent sur le monde, sur la réalité avec ce changement d’échelle, ses objets démesurément grands. Un regard d’artiste.
Il y a une véritable mise à distance, un questionnement sur le monde de l'objet par l’intermédiaire d’un format différent.
Aux Haras, c’est la première fois que Lilian montre autant d’objets à la fois ; à Cluny une seule œuvre. Des contextes différents mais une cohérence dans son regard sur le monde et dans la manière d’inviter le public à faire lui-même œuvre d’art. Géraldine Minet représente le Consortium de Dijon qui organise cette exposition. Elle répond aux questions de Move On
Géraldine Minet, le Consortium collabore depuis longtemps avec la ville de Cluny.
Oui , cette aventure dure depuis 25 ans. La première exposition a eu lieu en 1991, avec Jacques Vieille, elle a été suivie de nombreuses autres dont le mot d’ordre était de présenter une personnalité française reconnue sur la scène nationale et internationale.
Pour 2017 le choix de Lilian Bourgeat s’est fait comment ?
Lilian est capable de répondre au grand espace de cette salle d’architecture romane très éloignée des espaces dédiés à l’art contemporain,différente des salles aux murs blancs, au sol en béton dans lesquelles les œuvres peuvent exister plus facilement de manière autonome. Ici le pari était de s’approprier l’espace et de le faire dialoguer avec l’œuvre :Lilian a cette capacité.
L’œuvre exposée évoque la corde à treize nœuds si chère aux bâtisseurs d’autrefois, elle propose une dimension historique, technique mais au-delà Lilian Bourgeat nous offre un regard différent sur le monde, sur la réalité avec ce changement d’échelle, ses objets démesurément grands. Un regard d’artiste.
Il y a une véritable mise à distance, un questionnement sur le monde de l'objet par l’intermédiaire d’un format différent.
Quand l'artiste se repose sur son œuvre!
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L’art contemporain peut sembler simple et évident, mais on gagne à y réfléchir, à creuser, à s’interroger grâce à lui.
Tout ce qu’un artiste place dans son œuvre n’est pas tout de suite visible, c’est aux spectateurs de créer leurs propres liens, leur lecture.
Ici, Lilian avait combiné ces liens entre la corde à nœuds et l’Abbaye de Cluny mais la ville est actuellement en chantier. Cluny III est le grand moment de l’époque médiévale avec le chantier abbatial et nous en sommes maintenant à Cluny IV. Nous sommes dans une ville qui se remet en question, qui veut revaloriser son patrimoine et, même si Lilian n’en avait pas vraiment connaissance, son œuvre résonne à différents niveaux.
Et on peut imaginer que cette corde deviendra aussi un jeu pour enfants, un objet vivant.
C’est vrai. D’ailleurs Lilian invite souvent les visiteurs à interagir avec ses œuvres. On peut s’asseoir sur ses bancs gigantesques ou imaginer un festin avec sa table et ses couverts à la taille de Gulliver. Ses réalisations font appel au visiteur.
Exposition Corde à nœuds. Cluny
Tlj 10h/13h et 15h/19h jusqu’au 3 septembre 2017
Tout ce qu’un artiste place dans son œuvre n’est pas tout de suite visible, c’est aux spectateurs de créer leurs propres liens, leur lecture.
Ici, Lilian avait combiné ces liens entre la corde à nœuds et l’Abbaye de Cluny mais la ville est actuellement en chantier. Cluny III est le grand moment de l’époque médiévale avec le chantier abbatial et nous en sommes maintenant à Cluny IV. Nous sommes dans une ville qui se remet en question, qui veut revaloriser son patrimoine et, même si Lilian n’en avait pas vraiment connaissance, son œuvre résonne à différents niveaux.
Et on peut imaginer que cette corde deviendra aussi un jeu pour enfants, un objet vivant.
C’est vrai. D’ailleurs Lilian invite souvent les visiteurs à interagir avec ses œuvres. On peut s’asseoir sur ses bancs gigantesques ou imaginer un festin avec sa table et ses couverts à la taille de Gulliver. Ses réalisations font appel au visiteur.
Exposition Corde à nœuds. Cluny
Tlj 10h/13h et 15h/19h jusqu’au 3 septembre 2017