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« Énorme », « incroyable »… Ce sont certainement les adjectifs qu’on a le plus entendus durant ces 2 jours à Annecy. Et pour cause, le tremplin éphémère du Sosh Big Air, édifié en plein coeur de la ville,
défiait la raison ! 42 m de haut - soit l’équivalent d’un immeuble de 16 étages, 120 m de long, 1 500 m3 de neige et surtout près de 20 000 personnes amassées autour du « monstre » sur les 2 jours… Les chiffres laissent rêveur et confirment l’ampleur de cet événement sans précédent, autour duquel petits et grands de 7 à 77 ans, passionnés comme néophytes, se sont rassemblés !
Cette 2e journée de compétition, dédiée aux phases finales, n’a pourtant pas été aussi paisible que la journée de qualifications hier. La pluie et le vent sont venus jouer les trouble fête en milieu de journée, perturbant les riders au moment des demi-finales, avant que le soleil ne revienne, contre toute prévision météo, accompagner les finales. Malgré tout le public était présent dès le début, armés de parapluies de circonstance.
défiait la raison ! 42 m de haut - soit l’équivalent d’un immeuble de 16 étages, 120 m de long, 1 500 m3 de neige et surtout près de 20 000 personnes amassées autour du « monstre » sur les 2 jours… Les chiffres laissent rêveur et confirment l’ampleur de cet événement sans précédent, autour duquel petits et grands de 7 à 77 ans, passionnés comme néophytes, se sont rassemblés !
Cette 2e journée de compétition, dédiée aux phases finales, n’a pourtant pas été aussi paisible que la journée de qualifications hier. La pluie et le vent sont venus jouer les trouble fête en milieu de journée, perturbant les riders au moment des demi-finales, avant que le soleil ne revienne, contre toute prévision météo, accompagner les finales. Malgré tout le public était présent dès le début, armés de parapluies de circonstance.
Aujourd’hui comme hier, les skieurs se sont montrés véritablement intimidés à l’idée d’affronter « la bête »… Sauter le plus grand tremplin du monde est effectivement un défi qu’on ne relève pas tous les jours !
Mais une fois l’appréhension des premiers runs passée, les skieurs avaient les yeux qui brillaient de plaisir… La plupart d’entre eux passant le plus clair de leur saison en dehors des terrains de compétitions à réaliser des segments vidéos qui se partageront ensuite à l’infini sur le web, la course à la médaille n’était donc pour eux pas une fin en soi. De fait, ils ont abordé la journée de manière très détendue et sans pression.
En outre, au delà de leur curiosité pour cette structure hors du commun, ce qui les a vraiment fédérés autour du Sosh Big Air, c’est un concept de compétition résolument innovant et unique, faisant écho à l’évolution de la discipline à travers les années. En effet, contrairement au format habituel, les figures étaient imposées. Pour les demi-finales, les 20 concurrents ont été amenés à réaliser 4 tricks parmi une sélection de 10 « tricks oldschool » et « newschool », tous inventés par des skieurs de légende d’hier et d’aujourd’hui. En finale, ils se sont battus selon les mêmes règles avec 10 nouveaux sauts imposés pour décrocher le podium et les 25 000 $ de prize money en jeu. Un format qui permettait uniquement aux skieurs les plus solides de s’imposer.
Mais une fois l’appréhension des premiers runs passée, les skieurs avaient les yeux qui brillaient de plaisir… La plupart d’entre eux passant le plus clair de leur saison en dehors des terrains de compétitions à réaliser des segments vidéos qui se partageront ensuite à l’infini sur le web, la course à la médaille n’était donc pour eux pas une fin en soi. De fait, ils ont abordé la journée de manière très détendue et sans pression.
En outre, au delà de leur curiosité pour cette structure hors du commun, ce qui les a vraiment fédérés autour du Sosh Big Air, c’est un concept de compétition résolument innovant et unique, faisant écho à l’évolution de la discipline à travers les années. En effet, contrairement au format habituel, les figures étaient imposées. Pour les demi-finales, les 20 concurrents ont été amenés à réaliser 4 tricks parmi une sélection de 10 « tricks oldschool » et « newschool », tous inventés par des skieurs de légende d’hier et d’aujourd’hui. En finale, ils se sont battus selon les mêmes règles avec 10 nouveaux sauts imposés pour décrocher le podium et les 25 000 $ de prize money en jeu. Un format qui permettait uniquement aux skieurs les plus solides de s’imposer.
20 riders étaient au départ des demi-finales. Les 3 vainqueurs des qualifications d’hier aux côtés des 17 meilleurs skieurs freestyle du monde, aussi bien Européens que Nord-Américains, qui eux n’ont couru qu’aujourd’hui !
La pluie et le vent se faisant de plus en plus gênants, les riders hésitaient tous à s’engager dans la pente… Jusqu’à ce que le Suédois Henrik Harlaut et l’Anglais James Woods décident de défier les éléments et de dompter le tremplin, entraînant dans leur sillage les 18 autres concurrents.
Contre toute attente, le jeune skieur français des Alpes du Sud, Quentin Ladame, se hisse à la 1e place des demi-finales devant les américains Torin Yater-Wallace et Alex Hall. Tous trois ont pris les règles au pied de la lettre en réalisant parfaitement les figures imposées, alors que d’autres ont pris la liberté de l’improvisation sur d’autres figures alors même qu’ils savaient qu’elles ne marquaient pas de point… Freestyle, quand tu nous tiens !
Du fait de la diversité des profils des skieurs, issus à la fois du halfpipe, du slopestyle et du big air, il était couru d’avance que certains skieurs, non experts du big air, peineraient à se hisser sur le podium… Ce qui explique la sortie de David Wise, champion Olympique 2014 de halfpipe, dès les qualifications. Même verdict pour le Français Kevin Rolland, multi-médaillé des X Games et médaille de bronze en halfpipe aux JO 2014, et son compatriote Joffrey Pollet-Villard, vice champion du monde en titre de halfpipe. Tous ces outsiders ont cependant joué le jeu en participant à cette première édition, heureux de rechausser les skis avant le début de la saison.
La pluie et le vent se faisant de plus en plus gênants, les riders hésitaient tous à s’engager dans la pente… Jusqu’à ce que le Suédois Henrik Harlaut et l’Anglais James Woods décident de défier les éléments et de dompter le tremplin, entraînant dans leur sillage les 18 autres concurrents.
Contre toute attente, le jeune skieur français des Alpes du Sud, Quentin Ladame, se hisse à la 1e place des demi-finales devant les américains Torin Yater-Wallace et Alex Hall. Tous trois ont pris les règles au pied de la lettre en réalisant parfaitement les figures imposées, alors que d’autres ont pris la liberté de l’improvisation sur d’autres figures alors même qu’ils savaient qu’elles ne marquaient pas de point… Freestyle, quand tu nous tiens !
Du fait de la diversité des profils des skieurs, issus à la fois du halfpipe, du slopestyle et du big air, il était couru d’avance que certains skieurs, non experts du big air, peineraient à se hisser sur le podium… Ce qui explique la sortie de David Wise, champion Olympique 2014 de halfpipe, dès les qualifications. Même verdict pour le Français Kevin Rolland, multi-médaillé des X Games et médaille de bronze en halfpipe aux JO 2014, et son compatriote Joffrey Pollet-Villard, vice champion du monde en titre de halfpipe. Tous ces outsiders ont cependant joué le jeu en participant à cette première édition, heureux de rechausser les skis avant le début de la saison.
Les finales ont démarré à la nuit tombée. Le spectacle en a été d’autant plus intense. Le public a compris dès le début des hostilités que l’action allait se dérouler entre Henrik Harlaut (SUE) et Fabian Bosch (SUI), deux skieurs habitués, eux, aux compétitions. Tous deux ont remporté les X Games en 2016. Le premier à Oslo et le second à Aspen. Ils ont mené un duel serré jusqu’au bout duquel Henrik sort vainqueur après avoir replaqué son trick fétiche, le nose butter 1260 tail, qui était dans la liste des figures imposées et qui permettait de marquer un maximum de points. Fabian Bosch se place derrière lui à seulement 0,4 points avec des tricks parfaitement exécutés mais accordant moins de points que celui d’Henrik. Alex Hall prend la 3e position.
Cet événement a prouvé que la scène freestyle ne cesse de se réinventer et, de par son format urbain, peut toucher toutes les générations.
Cet événement a prouvé que la scène freestyle ne cesse de se réinventer et, de par son format urbain, peut toucher toutes les générations.
www.soshbigair.com
#soshbigair
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(Information du communiqué de presse du 01/10/2016. Agence 187com.fr)