Ce qui semble être un album pour enfants d’un côté, un conte emprunt de merveilleux, une minutieuse enquête historique sur un événement connu, qui a donné lieu à de nombreux récits et témoignages de l’autre, ainsi que sur le tableau de Géricault qui le représente.
Deux démarches apparemment opposées… qui se conjuguent dans un souci de liberté, de construction de soi au-delà des contraintes, des préjugés, des conditionnements de tous ordres.
L’autre, la différence, la tolérance, la parentalité, la transmission, la condition féminine, la valeur qu’on acquiert par ses qualités propres plutôt que celle des privilèges sociaux, l’amour, le plaisir, l’indépendance qui fait grandir, les liens vrais plutôt que ceux imposés par l’ordre social… autant de thèmes humanistes qui animent Géante.
La suffisance, les préjugés liés aux croyances politiques, religieuses, sociales, le racisme, le mensonge, la foi détournée et vide nous conduisent vers un Géricault duquel le tableau représentant Les Naufragés de La Méduse nous propose une construction en abyme de la propre vie du peintre : cette toile aux dimensions aussi extraordinaires que l’étaient celles du Radeau semble avoir concentré en elle et autour d’elle toute la vie du peintre.
Par des chemins différents, les deux albums sont des œuvres initiatiques dont l’intérêt réside dans le fait que leur portée va bien au-delà du récit par lesquelles elles s’offrent au lecteur. Elles sont riches d’une réflexion qui dépasse les faits ou l’imagination.
Tous deux constituent une recherche de la liberté qui s’appuie sur le savoir. Livres, archives, études y tiennent un rôle essentiel.
Une remarque à propos de Géante. Philip Pullman, auteur de À la croisée des mondes, a refusé un prix de littérature jeunesse parce qu’il considérait que la littérature ne se découpe pas en tranches d’âge. Géante fait partie de ces ouvrages qui peuvent se lire avec plaisir et intérêt à tout âge.
Les Naufragés de La Méduse se termine à Gorée où se visite aujourd’hui La Maison des Esclaves, hommage à la mémoire de toutes celles et ceux qui ont été victimes de la traite négrière.
Deux démarches apparemment opposées… qui se conjuguent dans un souci de liberté, de construction de soi au-delà des contraintes, des préjugés, des conditionnements de tous ordres.
L’autre, la différence, la tolérance, la parentalité, la transmission, la condition féminine, la valeur qu’on acquiert par ses qualités propres plutôt que celle des privilèges sociaux, l’amour, le plaisir, l’indépendance qui fait grandir, les liens vrais plutôt que ceux imposés par l’ordre social… autant de thèmes humanistes qui animent Géante.
La suffisance, les préjugés liés aux croyances politiques, religieuses, sociales, le racisme, le mensonge, la foi détournée et vide nous conduisent vers un Géricault duquel le tableau représentant Les Naufragés de La Méduse nous propose une construction en abyme de la propre vie du peintre : cette toile aux dimensions aussi extraordinaires que l’étaient celles du Radeau semble avoir concentré en elle et autour d’elle toute la vie du peintre.
Par des chemins différents, les deux albums sont des œuvres initiatiques dont l’intérêt réside dans le fait que leur portée va bien au-delà du récit par lesquelles elles s’offrent au lecteur. Elles sont riches d’une réflexion qui dépasse les faits ou l’imagination.
Tous deux constituent une recherche de la liberté qui s’appuie sur le savoir. Livres, archives, études y tiennent un rôle essentiel.
Une remarque à propos de Géante. Philip Pullman, auteur de À la croisée des mondes, a refusé un prix de littérature jeunesse parce qu’il considérait que la littérature ne se découpe pas en tranches d’âge. Géante fait partie de ces ouvrages qui peuvent se lire avec plaisir et intérêt à tout âge.
Les Naufragés de La Méduse se termine à Gorée où se visite aujourd’hui La Maison des Esclaves, hommage à la mémoire de toutes celles et ceux qui ont été victimes de la traite négrière.
Ces deux albums, nous explique Vincent de BD Fugue Annecy, sont parus le 3 juin 2020.
JC Deveney est en lien avec l’ENAAI de Chambéry. Il travaille dans tous les interstices de la BD puisqu’il devait participer à la réalisation d’une exposition dans le cadre de Sevrier BD que le Coronavirus a forcé à annuler.
Géante participe au concours Pitchs BD du MIFA qui devait se tenir à l’Impérial, présenté par une star de l’animation. À la suite de cinq sélections lors de Festivals, le concours final qui se déroulera donc On line doit présenter des albums de BD pour favoriser leur adaptation en film d’animation ou bien en série télévisée.
Jean-Christophe Deveney sera le premier auteur post confinement reçu prochainement par BD Fugue Annecy. Le samedi 27 juin.
JC Deveney est en lien avec l’ENAAI de Chambéry. Il travaille dans tous les interstices de la BD puisqu’il devait participer à la réalisation d’une exposition dans le cadre de Sevrier BD que le Coronavirus a forcé à annuler.
Géante participe au concours Pitchs BD du MIFA qui devait se tenir à l’Impérial, présenté par une star de l’animation. À la suite de cinq sélections lors de Festivals, le concours final qui se déroulera donc On line doit présenter des albums de BD pour favoriser leur adaptation en film d’animation ou bien en série télévisée.
Jean-Christophe Deveney sera le premier auteur post confinement reçu prochainement par BD Fugue Annecy. Le samedi 27 juin.
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