A l’occasion de l’avant-première de son film aux cinéma Pathé d’Annecy le 2 décembre 2017 (sortie nationale le 20 décembre), Serge Hazanavicius a bien voulu répondre aux questions de Move On Magazine.
Il n'a pas réalisé un film pour parler de sa passion de la montagne. Il a transformé sa passion de la montagne en film.
Un film qui crée une nouvelle trace dans l’histoire du cinéma, associant la montagne et la nécessité d’y trouver sa voie, les valeurs humaines, l’esthétisme de la trace à inventer.
Tout là-haut, une métaphore poétique et humaine de la vie.
Serge Hazavanicius, votre film nous transporte avec la même qualité d’émotion que Le Grand Bleu.
J’avais évidemment revu Le Grand Bleu pour faire ce film parce qu’il a marqué toute une génération et a été tourné par un réalisateur qui aime intensément et passionnément l’activité qu’il propose. Ses parents étaient professeurs de plongée. Luc Besson a fait découvrir une activité, l’apnée, et un milieu qu’on ne voyait pas au cinéma à l’époque. C’est vrai, il y a des points communs entre les deux films. Et puis, il y a bien sûr quelque chose à raconter, et dans la plupart des films une surdramatisation alors que moi j’aime ça, je suis passionné ; c’est ce qu’on ressent aussi dans Le grand Bleu. J’ai voulu raconter des personnages plutôt qu’une expédition.
Pour Le Grand Bleu, la référence était Mayol, pour Tout là-haut il y a la dédicace à Marco Siffredi.
Oui, et mon Mayol est Stéphane Dan qui était sur le tournage, qui a doublé James Bond, qui est sans doute encore à cinquante ans l’un des meilleurs skieurs de la planète. Il me fait skier depuis vingt ans, il m’accompagne depuis le début dans cette histoire, il a écrit le scénario avec moi.
Dans la région, j’avais à cœur de présenter le film aux acteurs de la glisse aussi bien qu’au public, les journaux spécialisés, les sites… leur retour est hyper fort et positif. Le film est finalement la rencontre entre la ville, le cinéma et la montagne.
Votre démarche est très artistique. Faire une pente, il faut que ce soit une nécessité, de la sincérité.
J’ai voulu faire un film sincère, d’amour pour les gens et pour cette discipline qui m’a tellement apporté. Si je me suis retrouvé à skier aux quatre coins de la planète, moi un gars de la ville, c’est dû aux hasards de la vie. J’avais envie de mettre dans ce film tout ce que je partage avec Stéphane, la beauté d’une trace. J’ai passé ma vie sur des planches, de ski ou de théâtre. Dans les deux cas il y a un rapport au vide, à l’inconnu.
Il n'a pas réalisé un film pour parler de sa passion de la montagne. Il a transformé sa passion de la montagne en film.
Un film qui crée une nouvelle trace dans l’histoire du cinéma, associant la montagne et la nécessité d’y trouver sa voie, les valeurs humaines, l’esthétisme de la trace à inventer.
Tout là-haut, une métaphore poétique et humaine de la vie.
Serge Hazavanicius, votre film nous transporte avec la même qualité d’émotion que Le Grand Bleu.
J’avais évidemment revu Le Grand Bleu pour faire ce film parce qu’il a marqué toute une génération et a été tourné par un réalisateur qui aime intensément et passionnément l’activité qu’il propose. Ses parents étaient professeurs de plongée. Luc Besson a fait découvrir une activité, l’apnée, et un milieu qu’on ne voyait pas au cinéma à l’époque. C’est vrai, il y a des points communs entre les deux films. Et puis, il y a bien sûr quelque chose à raconter, et dans la plupart des films une surdramatisation alors que moi j’aime ça, je suis passionné ; c’est ce qu’on ressent aussi dans Le grand Bleu. J’ai voulu raconter des personnages plutôt qu’une expédition.
Pour Le Grand Bleu, la référence était Mayol, pour Tout là-haut il y a la dédicace à Marco Siffredi.
Oui, et mon Mayol est Stéphane Dan qui était sur le tournage, qui a doublé James Bond, qui est sans doute encore à cinquante ans l’un des meilleurs skieurs de la planète. Il me fait skier depuis vingt ans, il m’accompagne depuis le début dans cette histoire, il a écrit le scénario avec moi.
Dans la région, j’avais à cœur de présenter le film aux acteurs de la glisse aussi bien qu’au public, les journaux spécialisés, les sites… leur retour est hyper fort et positif. Le film est finalement la rencontre entre la ville, le cinéma et la montagne.
Votre démarche est très artistique. Faire une pente, il faut que ce soit une nécessité, de la sincérité.
J’ai voulu faire un film sincère, d’amour pour les gens et pour cette discipline qui m’a tellement apporté. Si je me suis retrouvé à skier aux quatre coins de la planète, moi un gars de la ville, c’est dû aux hasards de la vie. J’avais envie de mettre dans ce film tout ce que je partage avec Stéphane, la beauté d’une trace. J’ai passé ma vie sur des planches, de ski ou de théâtre. Dans les deux cas il y a un rapport au vide, à l’inconnu.
Une expression revient dans le film « Les bonnes personnes au bon endroit au bon moment ». Au début, ça fait un peu cliché et puis l’expression prend vraiment son sens au cours du film pour exploser réellement à la fin.
Dire « Je t’aime « à une femme est un cliché, mais quand vous l’aimez vraiment, ce n’est plus un cliché .Nous avons tous des sentiments et des émotions très personnels mais qui appartiennent aussi à tout le monde. Je fonctionne aux trucs simples, à partager avec les gens.
Il y a aussi tout au long du film une multitude de références, aux films de gangsters, on peut y voir du Gabin/Delon…
Bien sûr, j’ai fait beaucoup de spectacles, de films, je m’en nourris, et puis j’ai quelques films cultes, d’où ces hommages déguisés, cachés dans mon film.
L’idée, le point de départ du film ?
Nous voulions faire un film aussi bien pour le grand public que pour les gens de la montagne. Il me fallait un argument simple. En admettant que je vis à 600 mètres, il me fallait me placer ni trop haut, ni trop bas. Un jour, j’étais avec des skieurs et j’ai entendu parler du Hornbein comme du Graal, un enjeu à la fois vrai et mythique, très accessible pour tout le monde ( en pensée). Une fois cet enjeu posé, Marco Siffredi s’impose aussi. Son ombre est là et il semblait naturel de lui dédier le film. C’est d’ailleurs Bertrand Delapierre, présent sur notre deuxième équipe de tournage, qui filmait Marco Siffredi avant sa disparition.
C’est donc plus qu’une référence ?
C’est un hommage à lui et à d’autres. Il a inspiré beaucoup de monde. Les passionnés le retrouvent ainsi et les plus jeunes aussi.
Vous parliez de différents niveaux. Les premières images du film sont magiques d’élévation, de majesté et de solitude, et puis on « redescend » à Katmandou et à la foule et un plan insistant s’impose plus loin, sur fond de poubelles après une journée en montagne. On redescend dans le quotidien ! L’un des enjeux de votre film est justement de s’élever, d’échapper au quotidien.
C’est marrant que vous disiez ça. La longueur de ce plan a été l’objet d’une grosse discussion avec les monteurs. Il fallait du rappel à la vie. Quand il ride seul tout là-haut, au début du film, ce qui a été l’une des plus belles journées de la vie de Jonathan Charlet qu’on voit à l’écran, les images sont magnifiques. Nous avons attendu les meilleures conditions de tournage, nous avions le matériel, le temps…quand vous avez tout pour faire quelque chose, il n’y a pas de quoi frimer. Mais quand tu redescends, c’est pareil pour tout le monde. Tu peux te trouver près d’une poubelle et rêver à autre chose. Des poubelles, il y en a partout.
Dire « Je t’aime « à une femme est un cliché, mais quand vous l’aimez vraiment, ce n’est plus un cliché .Nous avons tous des sentiments et des émotions très personnels mais qui appartiennent aussi à tout le monde. Je fonctionne aux trucs simples, à partager avec les gens.
Il y a aussi tout au long du film une multitude de références, aux films de gangsters, on peut y voir du Gabin/Delon…
Bien sûr, j’ai fait beaucoup de spectacles, de films, je m’en nourris, et puis j’ai quelques films cultes, d’où ces hommages déguisés, cachés dans mon film.
L’idée, le point de départ du film ?
Nous voulions faire un film aussi bien pour le grand public que pour les gens de la montagne. Il me fallait un argument simple. En admettant que je vis à 600 mètres, il me fallait me placer ni trop haut, ni trop bas. Un jour, j’étais avec des skieurs et j’ai entendu parler du Hornbein comme du Graal, un enjeu à la fois vrai et mythique, très accessible pour tout le monde ( en pensée). Une fois cet enjeu posé, Marco Siffredi s’impose aussi. Son ombre est là et il semblait naturel de lui dédier le film. C’est d’ailleurs Bertrand Delapierre, présent sur notre deuxième équipe de tournage, qui filmait Marco Siffredi avant sa disparition.
C’est donc plus qu’une référence ?
C’est un hommage à lui et à d’autres. Il a inspiré beaucoup de monde. Les passionnés le retrouvent ainsi et les plus jeunes aussi.
Vous parliez de différents niveaux. Les premières images du film sont magiques d’élévation, de majesté et de solitude, et puis on « redescend » à Katmandou et à la foule et un plan insistant s’impose plus loin, sur fond de poubelles après une journée en montagne. On redescend dans le quotidien ! L’un des enjeux de votre film est justement de s’élever, d’échapper au quotidien.
C’est marrant que vous disiez ça. La longueur de ce plan a été l’objet d’une grosse discussion avec les monteurs. Il fallait du rappel à la vie. Quand il ride seul tout là-haut, au début du film, ce qui a été l’une des plus belles journées de la vie de Jonathan Charlet qu’on voit à l’écran, les images sont magnifiques. Nous avons attendu les meilleures conditions de tournage, nous avions le matériel, le temps…quand vous avez tout pour faire quelque chose, il n’y a pas de quoi frimer. Mais quand tu redescends, c’est pareil pour tout le monde. Tu peux te trouver près d’une poubelle et rêver à autre chose. Des poubelles, il y en a partout.
Kev Adams - Film Tout là-haut ©Paul Rassat
C’est la montagne qui donne vraiment la dimension humaine en créant des relations. Les acteurs ont appris quelque chose sur eux pendant le tournage ?
Il faudrait le leur demander, mais oui. Ils se sont préparés. Nous avons déjà parlé de sincérité, de vérité. Je ne voulais pas de quelqu’un qui triche. Ils ont appris à skier, on a pris le temps là-bas. Kev a appris à faire du snowboard avec Jonathan Charlet, Vincent était avec Stéphane Dan. Ils ont appris, mangé chez eux, entendu comment on parle, comment on pense…ils se sont imprégnés, et puis vous les mettez à 3200 le premier jour de tournage. Il fait moins trente, autour d’une crevasse et là, il n’y a qu’à vivre. Les vêtements, l’équipement font que l’identification des personnages par les spectateurs n’est pas évidente, il fallait donc qu’elle passe par des choses simples de la vie.
Un mot des conditions de tournage ?
Il a fallu s’adapter tout le temps, sans pouvoir anticiper.
Le choix de Kev Adams et de Vincent Elbaz s’est imposé tout de suite ?
Kev oui, plus que tout de suite puisque j’ai écrit le rôle pour lui.
Le côté « jeune chien fou » lui convient parfaitement.
J’ai mis en scène ses deux spectacles. Je le connais depuis ses dix-huit ans. Nous avons passé des heures tous les deux à parler de ce qu’il faut pour monter sur scène, affronter les problèmes. Nous avons une connaissance très intime l’un de l’autre. Je savais que j’avais avec lui quelqu’un possédant l’énergie et les valeurs pour incarner le personnage de Scott. Sans Kev, je n’aurais pas fait ce film.
Quant à Vincent Elbaz, c’est un acteur physique,costaud, que je connais bien et de qui je me sens très proche depuis longtemps. Il a lu le scénario, m’a rappelé deux heures plus tard et je n’ai jamais vu au téléphone quelqu’un avoir autant les yeux qui brillent.
Un acteur, c’est une matière qui doit vous correspondre, instinctif, cérébral, impulsif, très imaginatif ; c’est un personnage. L’acteur doit coller au personnage, aux autres acteurs ; et il y avait sur ce tournage une autre composante : vous ne pouvez pas embarquer n’importe qui quand vous allez vivre et tourner au Ladakh. Ce côté très humain correspond à ce que je suis, ce que je veux partager.
Le bouquin qu’il lit dans le film.. ?
Je l’ai inventé. C’était l’occasion de se marrer avec l’équipe.
Il déchire les pages à mesure qu’il les lit pour les passer à Scott !
Quand je suis allé à l’Everest, j’avais emporté Hamlet. Je l’avais déjà lu, je l’ai relu en une journée et je l’ai relu sept fois au total !
Prochain truc à mettre en scène, Hamlet.
A l’Everest !
Il faudrait le leur demander, mais oui. Ils se sont préparés. Nous avons déjà parlé de sincérité, de vérité. Je ne voulais pas de quelqu’un qui triche. Ils ont appris à skier, on a pris le temps là-bas. Kev a appris à faire du snowboard avec Jonathan Charlet, Vincent était avec Stéphane Dan. Ils ont appris, mangé chez eux, entendu comment on parle, comment on pense…ils se sont imprégnés, et puis vous les mettez à 3200 le premier jour de tournage. Il fait moins trente, autour d’une crevasse et là, il n’y a qu’à vivre. Les vêtements, l’équipement font que l’identification des personnages par les spectateurs n’est pas évidente, il fallait donc qu’elle passe par des choses simples de la vie.
Un mot des conditions de tournage ?
Il a fallu s’adapter tout le temps, sans pouvoir anticiper.
Le choix de Kev Adams et de Vincent Elbaz s’est imposé tout de suite ?
Kev oui, plus que tout de suite puisque j’ai écrit le rôle pour lui.
Le côté « jeune chien fou » lui convient parfaitement.
J’ai mis en scène ses deux spectacles. Je le connais depuis ses dix-huit ans. Nous avons passé des heures tous les deux à parler de ce qu’il faut pour monter sur scène, affronter les problèmes. Nous avons une connaissance très intime l’un de l’autre. Je savais que j’avais avec lui quelqu’un possédant l’énergie et les valeurs pour incarner le personnage de Scott. Sans Kev, je n’aurais pas fait ce film.
Quant à Vincent Elbaz, c’est un acteur physique,costaud, que je connais bien et de qui je me sens très proche depuis longtemps. Il a lu le scénario, m’a rappelé deux heures plus tard et je n’ai jamais vu au téléphone quelqu’un avoir autant les yeux qui brillent.
Un acteur, c’est une matière qui doit vous correspondre, instinctif, cérébral, impulsif, très imaginatif ; c’est un personnage. L’acteur doit coller au personnage, aux autres acteurs ; et il y avait sur ce tournage une autre composante : vous ne pouvez pas embarquer n’importe qui quand vous allez vivre et tourner au Ladakh. Ce côté très humain correspond à ce que je suis, ce que je veux partager.
Le bouquin qu’il lit dans le film.. ?
Je l’ai inventé. C’était l’occasion de se marrer avec l’équipe.
Il déchire les pages à mesure qu’il les lit pour les passer à Scott !
Quand je suis allé à l’Everest, j’avais emporté Hamlet. Je l’avais déjà lu, je l’ai relu en une journée et je l’ai relu sept fois au total !
Prochain truc à mettre en scène, Hamlet.
A l’Everest !
Articles similaires...
-
Ballerina : Ana de Armas danse avec la mort dans le spin-off de John Wick
-
Le Cinéma-Karaoké au Grand Rex de Paris : un concept de folie !
-
Festival de Deauville : Michael Douglas séjourne à l’Hôtel Barrière Le Royal Deauville
-
Insouciant Films : Quand la Jeunesse et l'Innovation Redéfinissent le Cinéma et le Théâtre
-
Le Cinéma en Plein Air à Paris : Un Hommage au Sport
On parlait de l’identification des personnages. Les véritables riders, Jonathan Charlet et les autres sont plus que des doublures.
Vincent leur a dit « Je veux bien jouer comme vous ridez, mais il va falloir rider comme je joue. » C’est pour cette raison que j’ai mis les noms ensemble au générique. Ils ne sont pas des doublures, ils partagent le rôle. Ce qui est mis en avant dans les scènes de glisse, c’est l’esthétisme, c’est de l’improvisation comme au jazz ; il n’y a pas de recherche de l’exploit pour l’exploit.
Vincent/ Pierrick dit à Scott/Kev « Fais-toi des souvenirs au lieu de te faire des images. »
Au fond, je n’ai rien inventé. C’est à moi qu’on l’a dit « Quand tu filmes, tu ne skies pas pareil. » Et quand plus tard c’est Vincent qui filme, ça n’a pas le même sens. C’est une transmission, un partage.
Quand ils sont tous les deux assis dos au public et face au Hornbein, à pied d’œuvre, on peut voir une référence à Fellini, une mise en abyme. Mais pour revenir à l’expression dont nous avons déjà parlé « Les bonnes personnes, au bon endroit, au bon moment », elle fait penser aux Diablogues de Dubillard et à ces deux personnages qui doivent dépasser les hésitations, les craintes pour trouver la synchronisation et la confiance qui leur permettent de sauter ensemble.
C’est rigolo que vous sortiez ça ! Les Diablogues de Dubillard, je les ai travaillés au cours de théâtre. C’est l’inconscient qui ressort.
Vincent leur a dit « Je veux bien jouer comme vous ridez, mais il va falloir rider comme je joue. » C’est pour cette raison que j’ai mis les noms ensemble au générique. Ils ne sont pas des doublures, ils partagent le rôle. Ce qui est mis en avant dans les scènes de glisse, c’est l’esthétisme, c’est de l’improvisation comme au jazz ; il n’y a pas de recherche de l’exploit pour l’exploit.
Vincent/ Pierrick dit à Scott/Kev « Fais-toi des souvenirs au lieu de te faire des images. »
Au fond, je n’ai rien inventé. C’est à moi qu’on l’a dit « Quand tu filmes, tu ne skies pas pareil. » Et quand plus tard c’est Vincent qui filme, ça n’a pas le même sens. C’est une transmission, un partage.
Quand ils sont tous les deux assis dos au public et face au Hornbein, à pied d’œuvre, on peut voir une référence à Fellini, une mise en abyme. Mais pour revenir à l’expression dont nous avons déjà parlé « Les bonnes personnes, au bon endroit, au bon moment », elle fait penser aux Diablogues de Dubillard et à ces deux personnages qui doivent dépasser les hésitations, les craintes pour trouver la synchronisation et la confiance qui leur permettent de sauter ensemble.
C’est rigolo que vous sortiez ça ! Les Diablogues de Dubillard, je les ai travaillés au cours de théâtre. C’est l’inconscient qui ressort.