Articles similaires...
-
Demain la lune sera rouge de Nelly Sanoussi : une dystopie féministe puissante
-
C'était Juste Une Blague de Caroline Peiffer : un roman coup de poing sur le harcèlement scolaire
-
Saint-Cyr-sur-Mer, Vue avec le cœur - Un livre qui capture l’essence de la Provence
-
Le Monde de Gigi de William Maurer : un conte moderne plein de magie
-
Marguerite Laleyé sonde les méandres de « L’Autre Terre »
Certains plats gagnent à mijoter longuement. C’est, en ce qui me concerne, le cas du livre autobiographique d’Emmanuelle Maisonneuve, aidée de Julia Pavlowitch pour le scénario et de Kan Takahama pour la mise en images et en couleurs, que je découvre un an après sa parution.
Il s’agit d’un livre que font vivre les images comme les mots d’Emma font vivre la cuisine.
Drôle de parcours que la gastronomie ! qui part du terroir et des produits pour gagner les cuisines et les chefs grâce aux producteurs, puis les critiques qui, grâce aux mots, restituent l’essence culturelle du cheminement pour un retour aux cuisiniers et aux produits via le filtre du palais et du langage.
La polysémie du mot culture se trouve alors pleinement illustrée. Tout comme celle du titre de ce livre « Le goût d’Emma », à la fois ce qu’elle aime, la formation de ce goût et ce que dégage sa personnalité. Une rencontre entre l’univers intérieur et l’extérieur.
La démarche d’Emmanuelle Maisonneuve est particulièrement artistique, elle associe harmonieusement rigueur et méthode à l’improvisation, à la curiosité et au goût des rencontres.
Notre héroïne a été inspectrice du Guide Michelin, auquel elle rend justice. Les appréciations y sont sérieusement justifiées et les avis croisés entre les inspecteurs laissent cependant place à une forme de subjectivité qui relève de la passion.
Coïncidence ? Le Michelin 2019 vient d’attribuer une 3° étoile à Laurent Petit, au Clos des Sens d’Annecy-le-Vieux alors qu’il la reprend à l’homme au chapeau. Dans le même temps, un chroniqueur tv prend le parti du second en vitupérant les inspecteurs du Michelin rougeauds, ventripotents et rotant la morille.
Il arrive que certains digèrent mal la cuisine du Michelin dont Emma nous détaille pourtant l’élaboration rassurante.
Le chapitre consacré au Japon souligne davantage encore les liens entre culture et gastronomie.
« Ceci n‘est pas un hasard » aurait écrit Magritte : les titres des trois premiers chapitres relèvent plus ou moins de l’univers musical, « Le violon d’Ingres », « Le Solfège », « Premières gammes ».
Un livre rafraîchissant, dont la dégustation dégage des arômes de passion, une musique de découverte et de curiosité faisant vibrer harmonieusement des bases solides.
Il s’agit d’un livre que font vivre les images comme les mots d’Emma font vivre la cuisine.
Drôle de parcours que la gastronomie ! qui part du terroir et des produits pour gagner les cuisines et les chefs grâce aux producteurs, puis les critiques qui, grâce aux mots, restituent l’essence culturelle du cheminement pour un retour aux cuisiniers et aux produits via le filtre du palais et du langage.
La polysémie du mot culture se trouve alors pleinement illustrée. Tout comme celle du titre de ce livre « Le goût d’Emma », à la fois ce qu’elle aime, la formation de ce goût et ce que dégage sa personnalité. Une rencontre entre l’univers intérieur et l’extérieur.
La démarche d’Emmanuelle Maisonneuve est particulièrement artistique, elle associe harmonieusement rigueur et méthode à l’improvisation, à la curiosité et au goût des rencontres.
Notre héroïne a été inspectrice du Guide Michelin, auquel elle rend justice. Les appréciations y sont sérieusement justifiées et les avis croisés entre les inspecteurs laissent cependant place à une forme de subjectivité qui relève de la passion.
Coïncidence ? Le Michelin 2019 vient d’attribuer une 3° étoile à Laurent Petit, au Clos des Sens d’Annecy-le-Vieux alors qu’il la reprend à l’homme au chapeau. Dans le même temps, un chroniqueur tv prend le parti du second en vitupérant les inspecteurs du Michelin rougeauds, ventripotents et rotant la morille.
Il arrive que certains digèrent mal la cuisine du Michelin dont Emma nous détaille pourtant l’élaboration rassurante.
Le chapitre consacré au Japon souligne davantage encore les liens entre culture et gastronomie.
« Ceci n‘est pas un hasard » aurait écrit Magritte : les titres des trois premiers chapitres relèvent plus ou moins de l’univers musical, « Le violon d’Ingres », « Le Solfège », « Premières gammes ».
Un livre rafraîchissant, dont la dégustation dégage des arômes de passion, une musique de découverte et de curiosité faisant vibrer harmonieusement des bases solides.